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sur 371 notes
Vous êtes Viviane, nous le sommes aussi. Viviane, 42 ans, vit à Paris. Elle est récemment divorcée et a à sa charge une petite fille en bas âge. de ce fait déboussolée, Viviane voit un psychologue. Jusqu'au jour où elle le tue. S'ensuit alors un tourbillon de folie, Julia Deck alternant les pronoms désignant son personnage principal, nous forçant à une adaptation rapide, pour souligner sa démence. Il faut une certaine ouverture d'esprit pour apprécier ce livre à sa juste valeur.
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« Vous êtes Viviane Elisabeth Fauville. Vous avez quarante-deux ans, une enfant, un mari, mais il vient de vous quitter. Et puis hier, vous avez tué votre psychanalyste.
Vous auriez sans doute mieux fait de vous abstenir. Heureusement, je suis là pour reprendre la situation en main. »



Viviane Elisabeth Fauville dit « vous », parfois « je » et aussi « tu ». Elle est elle-même et parfois une autre. Elle est multiple.
C'est l'excellent premier roman de Julia Deck. Elle impressionne déjà avec le portrait d'une femme complexe, qui perd pied et qui cherche à se raccrocher à la réalité.
Mais quelle réalité ? N'y en aurait-il pas plusieurs ? C'est complètement perdue que Viviane ment, se fait passer pour une autre, marche dans les rues de Paris…
L'écriture de Julia Deck, c'est la folie mais aussi une densité calculée : on peut par exemple suivre le parcours de Viviane dans Paris de manière très imagée. L'auteure s'appuie aussi avec talent sur le mode de narration des grands de la maison Minuit tels que Jean Echenoz, Marguerite Duras ou encore Christian Gailly.



Aude
Lien : http://librairielefailler.bl..
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Viviane Elisabeth Fauville est un roman policier écrit par Julia Deck. Il parle principalement du quotidien de la jeune femme, de ses relations et du meurtre qu'elle a commis.

Viviane, la quarantaine, vient de tuer son psychanalyste : « pas assez compétent » disait-elle. Avec les policiers qui rôdent dans Paris et ses problèmes de divorces, Viviane n'est pas au bout de ses peines. Elle va tout faire pour s'en sortir mais... est-ce que ce sera suffisant ?

Tout d'abord le style d'écriture est très fluide, cela permet une lecture facile et rapide (on peut reprendre facilement si l'on s'était arrêté). L'utilisation du pronom « vous » nous permet bien d'entrer dans la peau de Viviane. Les personnages utilisés sont aussi assez simples au premier abord : des gens comme vous et moi mais qui, dans leur esprit, cachent bien des choses.

En contrepartie, les personnages sont peut-être un peu trop « bateau » et on a un peu de mal à s'attacher à eux. La fin, quant à elle, m'a un peu déçue. On regrette que l'auteur n'ait pas continué sur sa lancée. Pour moi, elle n'a pas suivi le reste de l'histoire et on s'attendait à quelque chose d'un peu plus original et surprenant (compte tenu du reste du livre).

Par Maguelonne, 3e

Cote : R DEC, Emplacement : CDI - Bibliothèque
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Pas un grand intérêt, si ce n'est le style et l'usage de la deuxième personne du pluriel chez la narratrice. Une femme tue son psy. Et alors ?
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Une femme de 42 ans, divorcée avec un enfant en bas âge, sur un coup de tête, tue son psychanalyste ... Je ne peux en dire plus mais j'ai adore ce style d'écriture : court, incisif, percutant ... Ce qui fait l'attrait de ce roman c'est clairement l'usage particulier des pronoms ...
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Un grain de folie, il en faut, mais c'est plutôt un zeste de dinguerie qui pimente la vie de Viviane. Faut dire que son mari, qu'elle avait épousé pas longtemps avant, l'a quittée alors qu'elle venait d'accoucher de son premier à quarante-deux ans, qu'une rivale tente de lui prendre sa place au boulot, etc. On comprend donc qu'elle se retrouve chez le psy, mais de là, à aller le tuer…. C'est dans ses divagations que nous entraîne l'auteur. Comme le récit est bref, cela se lit aisément sans perdre le souffle. Mais ce n'est rien de plus.
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Le truc avec les Éditions de Minuit, c'est que je n'arrive pas à mettre moins de 3 étoiles parce que c'est bien écrit, et que rien que pour ça ce livre les vaut comme d'autres. J'ai lu ce bouquin assez vite, preuve qu'il m'a captivé suffisamment. Cette alternance du vous, je, elle qui fait tournoyer les points de vue sur l'anti-héroïne éponyme est plaisante, on se laisse entraîner à le suite de tous ces personnages intéressants, par les enchaînements de causes à effets qui auraient pu amener une femme de 42 avec une enfant de 2 mois à ... Mais voilà, j'ai été déçue par la fin, par la tentative d'une pirouette qui laisse comme un goût d'arnaque, parce que bon, dans ce cas alors, la mère, elle est morte ou pas ?
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Une femme, 42 ans, récemment divorcée, récemment mère, se rend chez son psy. le lendemain, il est retrouvé poignardé! L'après-midi précédent, Viviane Elisabeth Fauville a récupéré une série de couteaux dans son ex-appartement. Elle pense l'avoir tué: il refusait de prendre en compte sa souffrance et ne voulait la soigner qu'à coup de pilules roses ou bleues. Viviane va suivre l'enquête, filait les suspects: la femme qui a une double vie; la jeune maîtresse; le patient au casier judiciaire...
L'a-t-elle réellement assassiné? A-t-elle des hallucinations?
Le style est original en faisant jouer le rôle de Viviane par le lecteur. La lecture est plaisante. Mais je n'ai pas voyagé, je ne me suis pas identifiée à Viviane et ses déboires ne m'ont pas beaucoup intéressée.
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Publié en 2012, "Viviane Elisabeth Fauville" est le premier roman de l'écrivaine française Julia Deck.

Viviane Elisabeth Fauville avait un mari qui au bout de deux ans, l'a quittée pour une autre alors que Viviane venait à peine d'accoucher de leur fille.
En congé de maternité, Viviane s'occupe comme elle peut et continue de se rendre chez le psychanalyste qu'elle consulte depuis 3 ans. du moins jusqu'au soir du 16 novembre où, sur un coup de tête, elle le poignarde avec l'un des couteaux de cuisine reçu en cadeau de mariage.
Qui est au juste Viviane Elisabeth Fauville ?

Difficile de vraiment cerner le personnage de Viviane Elisabeth Fauville tant elle semble à côté de ses pompes.
Qu'apprend-t-on sur elle ? Pas grand chose si ce n'est qu'elle a vécu avec sa mère pour seul parent (le père les ayant abandonnées pour on ne sait quelle raison) - une mère dont elle n'a jamais réussi à faire le deuil et dont elle conserve l'appartement encore bien des années après son décès - , que cette quadragénaire occupe un poste bien rémunéré dans une société dédiée au béton et qu'elle a mis entre parenthèses le temps de son congé de maternité.
Epouse et mère sur le tard, elle s'est rapidement fait plaquer par son mari pour une femme plus jeune. Une situation que Viviane encaisse impassiblement, tant elle semble habituée à se voir traitée en bonne poire, généralement invisible par le commun des mortels.
A cet effet, l'auteure use d'un ton détaché, froid, comme une réponse à l'indifférence générale dont Viviane a semble-t-il fait l'objet toute sa vie et qui d'une certaine manière l'a rendue imperméable à certaines émotions.

L'assassinat de son psychanalyste sonne comme un geste libérateur mais si Viviane ne nie pas cette réalité, j'ai eu la sensation qu'elle n'arrivait pas à y faire face, à l'image du décès de sa mère ou de son propre rôle vis-à-vis de sa fille dont il lui arrive de s'étonner.
Au départ, on a d'ailleurs du mal à saisir pourquoi elle se compromet en prenant en filature les proches de son psychanalyste.

La particularité de ce récit est qu'il présente un mode narratif fluctuant. Alors que le roman débute par un vous "durassien", il se poursuit ensuite au nous, au tu, au vous, au je.
Un procédé qui peut sembler déroutant de prime abord mais qui entretient la confusion qui règne dans l'esprit de Viviane et sa difficulté à s'accaparer la réalité.
Imprévisible, impulsive, irresponsable, Viviane Elisabeth Fauville est un personnage difficile à suivre et si j'ai été surprise de prime abord par la fin de ce roman, je dois reconnaître qu'elle correspond assez bien au profil de cette femme.

Pas un coup de coeur mais un bon moment de lecture et une plume que je serais curieuse de relire.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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Une des meilleures surprises de la rentrée 2012 ... lu en novembre 2013. Comment étais je passée à côté de ce texte irréprochable qui a conservé les meilleurs réflexes de "l'école Minuit" sans en être agaçant : mesuré, vif, bref. Vivement le prochain.
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