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3,4

sur 368 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Viviane.... nous nous retrouvons dans la tête d'une femme qui ne sait plus très bien ce qu'elle a fait ces dernières heures, sauf,.... qu'elle a assassiné son psychiatre d'un coup de couteau! En effet pourquoi toujours lui demander "d'être une gentille fille", toujours lui dire "qu'en prenant quelques petites pilules" tout ira bien? Elle a passé la quarantaine non? Son mari vient de la quitter et sa petite fille pleure parfois! Elle a donc bien le droit d'en avoir assez!!
Viviane a décidé de ne plus être docile
Ce n'est pas un polar, même si nous voyons tous les efforts de la police pour comprendre qui a tuer.
Le comble de cette histoire bien particulière : Viviane va (en fait nous allons) repérer chacun des suspects, les suivre et discuter avec eux.
Il faut avoir un petit grain me direz vous? À tout le moins être originale!
Ce petit livre, lu sur recommandation de ma libraire, m'a laissé un peu sur ma faim! Décalé certes, déjanté, pourquoi ne pas aller plus loin?
Même si nous sommes à la place de la narratrice, difficile de toujours la suivre et le style ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Encore qq jours donc pour finir l'année en beauté, trouver une dernière petite pépite!! Pire comme objectif.
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Pas un grand intérêt, si ce n'est le style et l'usage de la deuxième personne du pluriel chez la narratrice. Une femme tue son psy. Et alors ?
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Le passage de la quarantaine et la maternité ne sont pas, à franchement parler, des réussites pour Viviane Elisabeth Fauville, qui après un divorce houleux et malgré des visites régulières chez son psy, est passablement perturbée. Tellement perturbée que son psy, justement, elle le tue. Et qu'en cherchant à effacer les traces de son crime, elle se retrouve dans le collimateur de l'inspecteur chargé de l'enquête.
Mais au milieu de ses troubles obsessionnels, de sa psychose et de son esprit embrouillé, réside une vérité bien surprenante.
Un roman alambiqué, touffu, qui génère un sentiment de malaise. L'écriture est, comme l'esprit du personnage principal, tortueux, et j'avoue être sortie de cette lecture un peu confuse. Malgré sa brièveté, ce livre mériterait sans doute une lecture plus lente, ou une seconde approche… Je suis, quant à moi, totalement passée à côté…
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Une nouvelle auteur qui signe chez la mythique maison d'Édition Minuit son premier roman: c'est assez sensationnel pour que l'on s'arrête!

La quatrième de couverture était assez alléchante et attrayante. L'emploi de la seconde personne du pluriel prend à parti directement le lecteur.

Une bourgeoise de 40 ans, divorcée d'un homme opiniâtre et vulgaire, parti bien-sûr pour une autre femme plus belle et plus jeune. Laissant derrière lui, un nourrisson et puis Viviane. Un classique. Viviane déjà fragile qui se suit depuis quelques années en psychanalyse. Mais là survient le drame lorsque son très cher psy est retrouvé assassiné. Alors Viviane enquête parce-qu'il se pourrait que ce soit elle. Viviane prend le métro, Viviane a affaire aux enquêteurs.

Bref, un roman qui m'a semblé manqué cruellement d'originalité. Bon vous me direz qu'un écrivain est toujours influencé par ses lectures. Mais là c'est clairement revendiquer. L'emploi du "je" qui passe par le "vous" puis le "elle", elle l'emprunte à Butor (lui aussi édité aux Éditions de Minuit) et se dit être dans la lignée de Beckett (mouais...lui aussi édité aux Éditions de Minuit) Bref, on comprend que l'emploi des différents pronoms personnel est utilisé pour traduire l'état actuel dans lequel se situe Viviane. Est-elle consciente d'elle-même ou pas?
Le roman est construit sur les différents voyages que fait Viviane dans le Métro. de façon, elle énumère les différents stations auxquelles elle parvient. Comme elle, je me suis perdue. Perdue dans le roman.

De même que l'intrigue principale m'a rappelé Robe de mariée de Pierre Lemaitre qui est juste machiavélique et enchanteur à souhait. Une femme la trentaine semble elle si elle est impliquée dans différents meurtres. Est-elle folle?

Bref, un roman sans surprises.

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Alternant les styles, passant du "je" au "vous" en passant par la troisième personne du singulier, Viviane Elisabeth Fauville perd les lecteurs dans ses multiples identités. Une femme en quête de sens, l'histoire d'une folie ordinaire prenant le pas sur une vie des plus ordonnées. Viviane Elisabeth est cette femme sur le fil, une mère, une abandonnée, une meurtrière. Mais elle est aussi cette errance qui recherche l'équilibre.
Un roman aux thèmes intéressants mais qui pêche par sa forme, souvent trop décousue, et par l'ambiguïté de son personnage principal avec lequel le lecteur se perd trop aisément. Une lecture ombragée par une écriture trop affirmative et incohérente.
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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Premier roman, aux Éditions de Minuit. Et du Minuit si formaté, si «typé» qu'on croirait ce livre «écrit pour»; la distance (froideur, ironie...) est ici davantage posture que parti pris littéraire délibéré et fondé. N'est pas Jean Échenoz, ni Tanguy Viel, qui veut. Certes, le livre se tient, avec ce qu'il faut d'habileté dans la construction, l'écriture. Mais de là à emporter le lecteur, non. Peut assurément mieux faire (attendons donc avec confiance le deuxième livre de cette jeune auteure).
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Plus je repense à ma lecture de Viviane Elisabeth Fauville, plus les sentiments positifs que je ne nourrissais à l'égard de ce livre s'estompent, ce qui n'est pas très bon signe.
Il m'a pourtant été recommandé par quatre de mes libraires - oui, quatre ! - qui l'annonçaient comme un bijou littéraire (cela dit, trois d'entre eux m'avaient aussi conseillé Continuer de Laurent Mauvignier, que j'ai détesté : j'aurais dû me méfier). Même si, en effet, je l'ai lu avec un certain plaisir, il n'est ni marquant, ni révolutionnaire. Voici selon moi les failles de l'ouvrage :

Tout d'abord, l'alternance des pronoms personnels (vous, je, elle...) : en soi, c'est un point positif. le procédé est très amusant, on devrait d'ailleurs le faire plus souvent. Mais ce n'est pas neuf non plus, n'oublions pas que Michel Butor l'a fait bien avant Julia Deck. Ce n'est donc pas suffisant pour combler d'éloges l'ouvrage. Je regrette aussi que les pronoms soient alternés sans logique apparente ni changement de style.

Ensuite, la dimension policière : je m'attendais à un "polar fêlé" comme l'annonçait le Monde. Finalement, j'ai eu une esquisse d'enquête assez mal exploitée ; tout au plus aurons-nous quelques interrogatoires et articles de presse. de plus, en toute honnêteté, je n'ai pas vraiment compris la conclusion de l'enquête (ou plutôt, je pense que si ; mais elle me paraît si fade et si décevante que je nourris l'espoir d'être passée à côté de la vérité).

Enfin, le profil désaxé de l'héroïne : c'est plutôt plaisant, il y a un côté Houellebecq dans l'indifférence où vit Viviane par rapport à sa fille, à son métier, à la société. La plume de Julia Deck est spirituelle et retranscrit bien la personnalité fragile de l'héroïne, c'est le seul vrai point fort du livre. Mais voilà, il demeure pas mal d'invraisemblances (je pense par exemple au fait que Viviane envisage à un moment de tuer son mari, d'une façon assez froide et soudaine ; ou aux apparitions inexpliquées de sa mère, qui ne servent pas à grand-chose, si ce n'est à nimber l'intrigue d'un vague relent freudien) ; et finalement, toute cette histoire est assez vaine. Il n'y a ni vérité révélée, ni leçon apprise, ni chute, ni quoi que ce soit qui touche aux "confins de l'humain", pour reprendre les termes pompeux du Monde. A la fin, Viviane n'est pas beaucoup plus avancée qu'au début, et quant au lecteur, je doute qu'il se sente "touché au vif" (dixit).

Dans l'absolu ce livre aurait mérité la moyenne, car il n'est pas désagréable à lire, mais - pardonnez mon pragmatisme - je trouve que 8€ pour 150 pages qui laissent un goût d'inachevé (et 14€ pour l'édition de Minuit originale !), c'est un peu cher payé. Néanmoins, je surveillerai les publications futures de Julia Deck. J'ai cru comprendre que c'était son premier roman et je suis sûre que l'autrice a le potentiel nécessaire pour mieux faire.
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Il ne suffit pas d'être éditée aux éditions de minuit pour que Viviane Élisabeth Fauville devienne Anne Marie Stretter. 155 pages d'hésitations autant pour l'histoire que pour le style que rien ne justifie à aucun moment ne captent jamais l'attention.Reste à lire la quatrième de couverture qui résume assez bien cette aventure inepte et mal fagotée.
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Un texte court, bien écrit, et surtout très bien construit. le glissement du sujet, du “ je ” au “ elle ” ou au “ vous ” passe sans qu'on s'aperçoive sur le coup du changement. Très habilement mené. le titre lui-même donne quelque hésitation : est-ce Viviane ou Julia qui a écrit le livre ? On pourrait inverser titre et nom d'auteur sans que cela choque. Et c'est bien là le propos : la glissade, le sentiment de superfluité.

Un roman d'une honnête tenue, qui suscite un intérêt raisonnable mais ne va pas jusqu'à enflammer l'enthousiasme.
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Ce livre est étonnant et particulier . Étonnant au niveau de l'histoire, Viviane vient de tuer son psychiatre avec un couteau de cuisine et attend qu'on l'arrête sans vouloir être arrêtée et en suivant les personnes soi-disant être impliquées dans le meurtre. Et particulier au niveau de l'écriture, chaque chapitre commence par un pronom personnel différent ( vous êtes surprise, puis je suis surprise ou nous sommes surpris ou encore tu es surprise...) qui parle, qui raconte ce récit , on le saura jamais et la fin est elle aussi surprenante .
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