"Il y a comme un massacre puéril /au fond de mon histoire". C'est par cet aveu que
Pierre-Aurélien Delabre fait son entrée en littérature; une violence enfantine qui donne le ton de l'ensemble de son livre.
Entre rage et tendresse,
Volcans retrace un voyage initiatique où des amours s'ébauchent et des filiations se dessinent:
Pasolini, London mais aussi
Stendhal et Lamartine. L'auteur refait le parcours des romantiques mais les splendeurs italiennes ne sont plus des lieux de déploration et de nostalgie, mais d'espérance et de révolte: les ruines deviennent des promesses de la chute des empires et de la fin des oppressions.
L'écriture fait écho aux chansons populaires et aux comptines révolutionnaires.
Volcans ménage des départs de feu,
Pierre-Aurelien Delabre donne l'exemple et nous invite à le suivre; ce qu'on ne manquera pas de faire avec ses prochains livres !