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3,53

sur 969 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Bel exercice de style, très tendance par le sujet comme par l'écriture. Cela suffit il à en faire un chez d'oeuvre ? Peut-être... Pas pour moi. Je comprends que cela puisse plaire, mais me méfie des coups de coeur de la presse (je l'ai lu bien après sa sortie, comme je le fais souvent),
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Que dire ?...

Ce n'est pas un livre pour moi. Voilà ! Pas un livre pour moi.
Je peux comprendre la première partie, l'exaltation, la passion. La narratrice est prise dans le tourbillon de la vie, de l'amour jusqu'en s'en consumer. Beaucoup de rythme je me suis habituée au style qui est tout de même très particulier.

Mais la deuxième partie...! La fuite, la rengaine, l'obsession. Non seulement ça ne m'a pas plu mais la narratrice m'a perdue en route.
J'ai gagné ce petit livre. Je suis contente de l'avoir lu, il m'a sortie de mes lectures habituelles mais je ne le conseillerai pas.
Tant mieux s'il plaît à un grand nombre.
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Deuxième déception de suite de la part des Editions de Minuit. Les Editions de Minuit pourtant, les Editions de Minuit quand-même !!! Après que le dernier livre de Mauvignier me soit tombé des mains, celui-ci m'a presque autant déçu. Ce genre littéraire n'est pas ma tasse de thé, certes, mais j'étais tout prêt à me laisser séduire par un style, une histoire et comme annoncé en quatrième de couverture, par l'évocation de Trieste. Trieste dont l'auteur, par parenthèse, parle comme de la ville de Joyce, alors que je convoquerais aussi Italo Svevo. Mais le style est limite mièvre sous ses dehors modernes et affectés, l'histoire est à peine crédible entre une femme mante religieuse, grande gueule qu'on a du mal à trouver sympathique et sa victime consentante, voire masochiste qui s'offre à ses comportements sadiques . Seule Trieste s'en sort sans trop de bobos. Bref, une lecture de dimanche après-midi, idéale pour provoquer une bonne sieste.
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Comment sur les 567 titres de la rentrée littéraire 2018 dont 95 premiers romans, ce livre a-t-il pu être sélectionné en première sélection du Goncourt et Médicis et, surtout à la deuxième sélection du prix Goncourt 2018?

Mystère!

Bernard Pivot et consort (Constant, Assouline, Chandernagor, Decoin, Claudel, Rambaud, Ben Jelloun, Despentes et Schmitt.) avaient ils bu et par conséquent été submergés d'émotion par le sujet? Un petit geste pour la condition féminine sous la pression de Virginie. Allez savoir!

Bon primo romancière, d'accord. de part son statut personnel elle pose des questions de société d'accord, son personnage se meurt d'une terrible maladie certes et c'est dur mais est-ce suffisant pour primer cette fiction voire autofiction, ancrée partiellement dans le réel, empreinte d'un pathétisme très fort, surfait qui va être forcement analysé par le lecteur, par le seul ressenti, (sentiment très mode d'ailleurs même en météo on préfère parler de ressenti qui n'a aucune valeur scientifique s'il fait zéro degré et que vous avez chaud vous pouvez vous balader en boxer c'est vous qui voyez!)? La raison littéraire face a ce ressenti ne pèse pas lourd.
Un livre n'est pas qu'un ressenti et les zoïles de service des éditeurs devraient le savoir mais face à la charge affective dégagée par le livre et les potentiels achats par des lecteurs émotifs, des lecteurs de ressentis que pèse la raison littéraire? Mais rien dirions nous!
Donc le contenu:
Molto moderato quasi lento
Une petite vie bourgeoise bien normalisée, le conjoint et père fantasque a mis les bouts, le bulgare, une fille et «profession de la mère»: enseignante: la norme quoi dans un arrondissement conservateur

Lento con molto sentimento

Et puis «L'Amour Fou» qui lui tombe dessus sous forme d'une tornade violoniste qui boit qui rit qui danse qui pouffe, qui hurle de rire et rehurle de rire, repouffe, redanse, reboit, rerit et joue dans le monde entier: un personnage très carboné. Innovation (presque) c'est une femme! Mais cela n'empêche, on prend plaisir à se pétrir les fesses, douces et blanches. le regard porté sur la femme lui reste normatif comme celui d'un homme: les seins et le cul ça change pas!
Allegro non troppo ma con fuoco
Bref c'est tellement torride, on baise contre le lavabo, dans le train qui n'est pas un TGV, dans les cabines d'essayage, on se doigte dans le taxi, si torride que Pauline insère quels apartés didactiques sur un quartier de Paris, sur les quatuors, quintettes et octuors célèbres, avec des traductions de titres de Goldoni, de termes musicaux comme pizzicato (qui n'est pas una pizza vite faite). Donc tout pour tempérer cette passion dévorante mais un peu degueu quand on y regarde bien car en effet on se croque, on se mange, on se dévore, on se mordille, on s'aspire mais on ne se sucre pas (comme le dit Palmade il y a un R de trop!)
On comprend avec ce style si poétique et précieux, à ce stade, l'émotion de Bernard Pivot et donc les deux sélections Goncourt. Toutefois Pauline nous lâche des rafales de «putains et de «mon cul» et quelques onomatopées bien senties: chhhhh, zip zip, boumboum, choubam choubam.

Pivot a sans doute aimé la description de Sarah: sourire de vampire chafouin, yeux de serpent coruscants et crâne cireux on hésite entre le basilic et la fée Mélusine ou bien a-t-il été émotionné par les états physiques de l'héroïne bleu cerise : chaleur du ventre, des joues, des oreilles et larmes brûlantes ou son goût prononcé pour les sachets kraft.

On tient jusqu'à la moitié du livre et là horreur, les baffes pleuvent comme des cordes comme quoi la femme est vraiment l'égale de l'homme pour ceux qui n'auraient pas compris. D'ailleurs Pauline nous dit qu'elles «laissent des traces rouges» sur «la peau blanche» Encore un livre de «femelle blanche»! C'est vrai que sur une peau colorée l'effet est moins saisissant et donc tactiquement on ne peut pas reprocher à Pauline d'avoir, encore, pris deux personnages blanc.che.s. Et puis si c'est une autofiction!
Des tornades de larme brûlantes qui coulent jusqu'aux seins, des hurlements à la lune à n'en plus finir et dire que certains se plaignent des chiens qui aboient.
Bref le decrescendo

En chemin on a perdu le bulgare et la fillette c'est vrai que quand on aime on va s'emmerder avec une chiard et un immigré.

Subito

La maladie; grave et ça rigole plus
Aparté sur le vocabulaire. J'ai buté sur le mot boumboum, pas trouvé dans le dico ni dans les dictées de Pivot sans doute un néologisme de Despentes et je suis resté perplexe sur le quintette de Franck joué par un quatuor*

Donc la maladie! Tout ce qui a été vécu dans la joie le sera aussi dans la douleur donc je ne reviens pas dessus
Après ça les malheurs de «Gervaise» c'est de la rigolade!
Alors pour le prochain «moderato» va falloir essayer de faire une vraie fiction sans excès et le génie de Pauline va sans doute éclater «qui sait» ? chhhhh


Extrait:
J'entends sa voix. Elle dit allô. Elle dit allô.**
... Je regarde mes pieds et puis le ciel...

* le cinquième élément c'est sans doute le piano!
** l'Académie française recommande la graphie allo, sans accent circonflexe mais pour les poétesse…
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Une lecture qui ne peut laisser indifférente dans un sens ou dans l'autre.
Ce livre raconte la passion dévorante qu'éprouvent deux femmes qui semble les conduire au désastre.
Une première partie qui expose la naissance de cette passion et son délitement et une deuxième partie qui se focalise sur la narratrice et ce qu'elle éprouve.
Je suis à priori passée à côté de ce roman qui m'a plutôt ennuyé et dont la fin me déçoit.
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C'est bien écrit, l'autrice a du style, pourtant ce roman ne m'a pas marqué, je l'avais même oublié. Après tout, un roman c'est la façon mais quand même le sujet compte aussi et ici justement tout est trop tragique pour moi. Et comme c'est bien fait, le style colle au contenu et c'est pire. A essayer quand même.
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Rencontre avec Sarah une violoniste dans un quatuor à cordes, une femme tout feu tout flammes, une artiste tout le temps sur les routes. La narratrice? une jeune femme ordinaire, prof , mère célibataire après l'abandon du père de sa petite fille. Elle mène une vie en latence, entre parenthèses jusqu'à Sarah, le soufre comme elle le mentionne. Et là tout bascule...
Avec Sarah commence une passion dévorante, troublante, interdite. Ce n'est plus de l'amour mais une passion destructrice pour les deux telles qu'on l'avait au 19è siècle.
Le style? Des phrases courtes, des enchainements de mots à bout de souffle. Tout dans l'urgence, tout vibre dans l'urgence de vivre, l'urgence d'aimer, l'urgence de faire face à des sentiments qui bouleversent tout. La rage de souffrir, la rage de ne pouvoir s'en passer.
Dans la seconde partie, le rythme se calme, comme hébété par le choc de la rupture, du déni, le retour de la latence.
Un style particulier elle dit que, je dis que... auquel j'ai eu parfois du mal à adhérer.
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J'ai lu Ça raconte Sarah parce que une partie se passe à Trieste dont d'ailleurs l'auteure décrit assez bien l'ambiance de cette ville avec ce vent envoûtant qu'est la bora.Une phrase aussi résonne:
Et voilà que je tombe sur l'enfance.A Trieste, il y a le temps retrouvé»
Pour le reste, c est à dire cette passion amoureuse, tumultueuse entre deux femmes.On n'y croit guère, le style saccadé de l'écriture n'y contribue pas non plus, il fatigue le lecteur.On peut croire à la passion peut-être du côté de Sarah, très peu du côté de la narratrice.Somme toute, une passion un peu fade alourdie par des répétitions abusives.
Mieux vaut se tourner vers La recherche du temps perdu si l'on veut savoir ce qu'est une passion.
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Premier roman dont j'ai aimé la construction et surtout les références (Duras, Guilbert, la nouvelle vague...) mais pas le reste.
Dans "Ça raconte Sarah" Pauline Delabroy-Allard dresse une sorte de journal avec des chapitres courts pour raconter une passion entre deux femmes qui finit mal. Enfin c'est ce que j'ai compris car je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire assez ennuyeuse.
Il y a une première partie qui décrit la rencontre d'une jeune professeure avec Sarah, violoniste dans un quatuor qui boit et crie trop fort. La narratrice est une femme mariée et mère d'une petite fille mais elle ne résiste pas à cette fille que j'ai trouvée antipathique. Puis une deuxième partie avec la rupture douloureuse et la fuite de la narratrice en Italie, à Trieste.
Ça a beau être une histoire passionnelle je n'ai ressenti aucune émotion.
Elle répète sans arrêt "elle est vivante" et fait des phrases à répétition comme dans "Je me souviens" mais tout le monde n'est pas Georges Perec.
Il y a pas mal de descriptions et de définitions mais autant le style Wikipédia peut fonctionner avec les écrivains comme Houellebecq autant ça n'apporte pas grand-chose ici.
Et puis si l'on veut lire des histoires de filles passionnantes il faut plutôt lire Constance Debré c'est beaucoup plus fort.


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Bien ecrit ce livre se lit vite. Mais que c est dure en même temps... la Dependance grrrr.....
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