La liste de mes envies

Une histoire courte et pourtant pleine de sincérité et de vérité. Jocelyne est un personnage rendu attachant par tous ses défauts et sa simplicité. A travers ses yeux et ses pensées, on est amené à se poser les mêmes questions qu'elle et à prendre une jolie leçon de moralité.

Les livres en général me touchent, ou m'indiffèrent, je les dévore ou les abandonne. Celui-ci voyez vous je l'ai détesté. Je revois encore la tête de ma collègue fière de me le prêter et se décomposant deux jours plus tard sous ma remarque acerbe « c'est horrible ! » Voilà le seul adjectif que j'arrivais à sortir dès que quelqu'un me demandait si je l'avais lu. Pourquoi ce sentiment si excessif ? Parce que finalement Grégoire Delacourt nous offre un personnage qui m'a touché sans que je veuille me l'avouer. Parce que cette petite bonne femme, insignifiante, honnête et vieillotte, est à l'intérieur un être pour qui aimer veut dire encore quelque chose, qui accepte tout par amour, pensant que l'autre malgré ses manières bourrues est dans le même sentiment. Un être dont l'altruisme l'amène à penser que la souffrance de l'autre est plus importante que la sienne, et qui consciente de son physique ingrat, se rappelle avec presque reconnaissance les peu de moments ou son homme l'a trouvé belle. Jocelyne, elle l'aime tellement son Jocelyn, qu'elle accepte leur vie bancale, le manque de douceur parce qu'elle croit être pour lui ce que lui est pour elle. J'ai peu aimé le style de l'auteur, j'ai lu tout ça très vite, reprenant même des passages, l'esprit parti ailleurs mais au final j'avais très envie de le jeter ce livre. Subir tout cette petite vie pour avoir cela comme retour, je crois que j'ai trouvé ça horrible et terriblement réaliste…

Jocelyne à l'occasion de choisir sa vie.
Que va-t-elle faire de cette immense opportunité ?
Magnifique sujet, bien traité. Rien à redire.
L'histoire est portée par une belle écriture ponctuée de jolies petites phrases, de nombreuses fois citées sur le site.
On m'a offert ce livre, il y a un an déjà. Je l'ai enfin lu. J'en garderai une bonne impression.
C'est un livre qui rassure, qui nous dit qu'il y a de la beauté dans ce qu'on peut parfois estimer comme un quotidien fade ou médiocre. C'est juste une question de regard, de bienveillance.
Il y a du bon sentiment, là-dedans.
On ronronne.
Un peu trop à mon goût.
Mais vraiment, il y a de très bons passages et j'ai vraiment apprécié les chapitres avec le père de Jocelyne, ses 6 minutes de lucidité et ce que fait Jocelyne de ces courtes périodes de relation avec son père.

Jocelyne dit Jo a épousé Jocelyn dit Jo.
Ils ont eu trois enfants, dont Nadège décédée à la naissance.Un drame,bien sûr.
Romain et Nadine sont grands maintenant.
Jo a sa mercerie.
Jo tient un blog et a une quantité de fans qui la suive régulièrement .
Un mari qui boit des bières sans alcool.
Elle s'entend bien avec les jumelles d'en face qui tiennent un salon de coiffure.Elles jouent à l'Euromillions et un jour, pousse Jo à miser une grille.
"Enfin!Enfin notre petite Jo va faire de beaux rêves cette nuit"(p 46).
Le destin va chambouler la vie de cette petite Jo!!!

Des chapitre courts,des mots qui vont droit au but,des mots qui nous charment, des mots qui nous serrent le coeur...Bref,une lecture attachante. Une lecture qui fait plaisir. Une lecture qui nous fait découvrir un style d'écriture agréable.
J'ai trouvé que l'intrigue est originale.Je ne m'attendais pas à cette histoire en ouvrant ce livre et cette histoire m'a plu.

Ce roman se lit très vite : les chapitres sont courts et traitent d'un événement ou d'une idée à la fois. L'écriture est fluide et pressante. L'auteur s'encombre rarement de détails de forme, que ce soit un dialogue ou une description. Seuls le factuel ou le ressenti sont mis en évidence. Peu habituel donc… Pour autant, ça fonctionne, on se laisse porter par le rythme de vie de Jo et on s'interroge, tout comme elle.

En fait Jo nous raconte son passé et ce qui lui arrive grâce/à cause de ses gains, dans les grandes lignes : ce choix de narration ne m'a pas plus dans le sens où je n'ai eu l'impression que de survoler les événements. J'aurai préféré « vivre » les choses en direct.

Conséquence : je ne me suis pas sentie impliquée avant le dénouement de l'histoire, je suis restée passive malgré toute ma bonne volonté. Des passages pourtant très tristes dans l'absolu m'ont presque laissée de marbre.

C'est pourtant une magnifique histoire, pleine de sens, qui nous est racontée ici. Cependant pour ma part la sauce n'a pas prise.

Une fois n'est pas coutume, j'ai préféré le film qui s'est inspiré de ce livre. La mise en scène m'a permis de m'imprégner davantage et de mieux apprécier certains aspects de l'histoire, qui ont été abordés différemment (les jumelles, la place de la fille de Jocelyne…).

Une liste de besoins, une liste d'envies, deux copines, un couple, un blog, une mercerie, un père malade.... Ce livre sans prétention (le style d'écriture et le langage ne sont pas très intéressants) est une petite bouffée d'oxygène dans notre quotidien, pour se changer les idées quelques heures.
En conclusion, un cliché, l'argent ne fait pas le bonheur et "Il n'y a que dans les livres que l'on peut changer de vie. Que l'on peut tout effacer d'un mot. Faire disparaître le poids des choses. Gommer les vilenies et au bout d'une phrase, se retrouver soudain au bout du monde."

Grégoire Delacourt, La liste de mes envies - 2012.

J'ai pris plaisir à lire ce petit roman sympathique, mais je ne pense pas que l'impression durera longtemps, même si le personnage principal est attendrissant. le style est trop neutre pour moi. J'ai besoin que les mots aient plus de résonances et de pouvoir évocateur. Peut-être ai-je aussi trop senti le message, le but visé par l'auteur même si je suis d'accord avec sa motivation. J'ai bien aimé sa façon de fermer l'oeuvre, néanmoins. Parfait pour passer un bon moment.

Au premier abord, on s'attend à un livre sympa, gentillet, qui fait passer un bon moment. Et puis on commence à lire une page, deux pages, trois pages.. et la, tout s'écroule! On se rend compte que ce roman n'a rien d'un bon livre qui nous rend heureux, qui nous allége. Non, c'est une longue critique de la vie moderne, avec une héroïne qui n'est pas très jolie, ni très attirante, une madame tout le monde qui se satisfait des petits rien de l'existence. Et un jour, ça lui tombe dessus sans crier gare! 18 millions d'euros, c'est pas rien quand Même! S'en suit un certains nombres d'interrogation qui mène à une nouvelle critique de notre société, la différence floue entre besoins et envies, l'égoïsme, la jalousie, le manque de confiance en ses proches. Et tout ça pour finir aussi tristement que ça a Commencé!

Bref vous l'aurez compris, je reste perplexe quant à ce roman, ce que l'auteur a voulu faire passer comme message. .. Ça se lit quand même bien mais c'est un peu Déprimant!

J'avais très envie de découvrir ce livre depuis un moment et c'est chose faite, avec sentiment mitigé au final.
La première partie pourrait en faire un roman à classer dans les « feel-good ». Jocelyne, modeste mercière à Arras, se retrouve du jour au lendemain millionnaire et cette fortune inattendue l'amène à réfléchir sur sa vie : ce ce qui lui manque, ce qu'elle a perdu, mais aussi ce qu'elle possède. Elle prend conscience des petites choses qui lui apportent des bonheurs simples, des relations qu'elle entretient avec son mari et avec ses enfants, parfois compliquées,mais où l'amour est toujours présent.
Mais dans la deuxième partie, l'histoire qui semblait belle devient cruelle et cynique et ce revirement m'a laissé sur un sentiment de tristesse et de déception, symbolisé par cette phrase « je chante pour moi en silence, le visage tourné vers la mer obscure. Je suis aimée, mais je n'aime plus. »

Roman encensé par la critique, dont j'avais beaucoup entendu parler avant de l'offrir. J'en attendais beaucoup… et j'ai donc forcément été un peu déçue.
Le livre est agréable à lire, écrit avec beaucoup de sensibilité par un homme pour une narratrice. C'est une belle histoire qui parle d'amour et d'amitié et du rôle de l'argent dans ces relations.
Jocelyne gagne 18 millions d'euros au loto mais ne le dit à personne et choisit de ne pas encaisser son chèque pour préserver la vie qu'elle s'est construite et qu'elle aime. Par contre, elle liste ses besoins, ses envies et ses folies.
Mais, ce qu'elle craignait, voir sa vie s'écrouler à cause de l'argent, finira par arriver, avec en prime la trahison…
Ce livre nous incite à considérer ce que l'argent que chacun rêve de gagner, le gros lot, pourrait nous apporter et ce que nous risquerions d'y perdre !