... La fin - le "Vocabulaire" de Lalande le rappelle sans ambages - c'est à la fois le "but" et le "terme" ; et c'est d'ailleurs, nous dit-il, la proximité psychologique de ces deux sens, le dynamique et le statique, qui expliquerait l'ambiguïté même du mot « fin », et aussi le fait que nous acceptions cette ambiguïté. S'agissant de « la » peinture, ce n'est qu'en renouvelant ses fins qu'elle a jusqu'ici réussi à ajourner sa fin : pour nous qui sommes d'un siècle qu'obsède l'écriture de l'Histoire, nous voici donc voués à réécrire sans cesse celle de la peinture.