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EAN : 9782700026825
208 pages
Gründ (04/09/2009)
3.5/5   2 notes
Résumé :
4° de couverture :
(Edition source : Grund - 09/2009)


Les « cent premières fois » architecturales présentent toute l'histoire du monde qui se déroule du gré des siècles et des lieux, la première préoccupation de l'homme ayant toujours été de se garder des rigueurs de la nature. De l'aménagement des cavernes jusqu'aux superstructures marquant l'éclosion du troisième millénaire, c'est à un voyage dans le temps et l'espace qu'est convié le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Nous retrouvons dans cet ouvrage la rigueur scientifique de Gérard Denizeau et la grande qualité propre à ses textes et productions. Parfaitement abordable et très pédagogique, ce livre consacre une double page à chaque première fois, avec des photographies en couleur accompagnées d'un texte explicatif, permettant ainsi d'embrasser, parfois avec surprise, parfois avec admiration, les cent plus grandes avancées architecturales.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
1879 : Première architecture naïve
Palais du Facteur Cheval, Hauterives, France

Le Palais idéal de Joseph Ferdinand Cheval, facteur à Hauterives (Drôme), échappe à toutes les catégories de l'architecture pour devenir un inhabitable « palais » , pionnier d'une architecture naïve dont il reste le plus prestigieux exemple. Un palais qui relève de l'utopie, les rêves nocturnes du facteur inspiré étant seuls, à partir de 1879, à en dessiner les formes au gré d'un prodigieux cycle de métamorphoses. « La façade est mesure 26 mètres de longueur, la façade ouest également 26 mètres, celle du nord 14 et celle du sud 12... la hauteur varie suivant les endroits de 8 à 12 mètres. » Ces précisions, Ferdinand Cheval les a consignées par écrit, en 1911. Elles rappellent que ce visionnaire avait conscience du caractère démesuré de son édifice et des motifs irrationnels animant son entreprise chimérique. « Je construisais en rêve un palais féérique », écrira Ferdinand Cheval, rappelant qu'il a lancé son chantier à quarante-trois ans, un âge qui n'est plus « celui des folles entreprises et des châteaux en Espagne » ! Évoluant constamment dans ses projets, gagné par une fièvre qui le conduit à opérer par prolifération des formes et des volumes, il agrège au palais de ses mirages le « temple égyptien », le « temple hindou », les trois géants « César, Vercingétorix, Archimède », le « Chalet suisse », la « Maison blanche » et la « Maison carrée » d'Alger, etc. souvenirs transfigurés de l'enfant ayant découvert sur les bancs de l'école communale le monde et ses lointains mirages.
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