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Antiquités romaines tome 1 sur 2
EAN : 9782251004679
300 pages
Les Belles Lettres (15/03/2003)
5/5   2 notes
Résumé :
La Collection des Universités de France achève de publier le texte grec de l'historien Denys d'Halicarnasse, qui vécut sous Auguste, ainsi que sa traduction et de nombreuses notes éclairant le texte et ses caractéristiques. Ce Grec d'Asie Mineure s'attacha à collationner, à raconter et à décrire les origines de Rome, et à prouver que Rome était en fait une cité ... grecque oublieuse de ses origines. Ainsi, ses compatriotes grecs pouvaient-ils s'honorer d'obéir à d'a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Denys, contemporain d'Auguste, se propose d'expliquer à ses compatriotes grecs les raisons pour lesquelles ils vivent sous la domination des Romains. Polybe l'avait déjà tenté, et l'on voit que nous rejoignons la problématique de l'Empire gréco-romain de Paul Veyne. le premier volume de son histoire a de quoi intéresser le lecteur contemporain, car il explique que les Romains sont en fait ... des Grecs émigrés en Italie aux âges archaïques. A travers une description ethnographique très fouillée, une enquête dans les légendes, les restes archéologiques, les langages, Denys parvient à cette conclusion qui a pour but d'apaiser l'orgueil grec blessé de se trouver gouverné par des barbares. S'il n'est pas question de chercher là une quelconque vérité, on appréciera les discussions sur l'autochtonie, l'émigration, la colonisation et l'identité ethnique, dans un style merveilleusement limpide. Les livres de la collection Budé sont des chef-d'oeuvre de science, et l'introduction à ce volume ne fait pas exception, par sa profondeur et les éclairages qu'elle donne.
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Cet auteur relève les hypothèses existantes à son époque sur l'origine des Etrusques. Il est le seul à préciser que les Etrusques pourraient avoir une origine pélasge (tyrrhénienne), même si ce n'est pas son point de vue personnel. Il est le premier à penser que la culture étrusque pourrait avoir une origine autochtone.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
On dit aussi que les Anciens (de Rome) offraient à Cronos des sacrifices comme il s'en faisait à Carthage tant que dura cette ville et comme cela se produit à notre époque chez les Celtes et quelques autres peuples occidentaux, je veux dire des sacrifices humains ; mais qu'Héraclès, désireux de mettre fin à ce rite sacrificiel, érigea l'autel qui se trouve sur la colline de Saturne et inaugura le sacrifice de victimes sans tache offertes sur des flammes pures ; et qu'afin que les hommes n'aient aucune peur ou scrupule d'avoir abandonné les sacrifices ancestraux, il apprit aux indigènes, pour apaiser la colère du dieu, à fabriquer à la place des hommes qu'ils jetaient pieds et poings liés dans le courant du Tibre des mannequins à figure humaine, habillés de la même façon qu'eux, et à les précipiter dans le fleuve, afin que la crainte superstitieuse qui habitait alors toutes les âmes en fût extirpée, les apparences de l'ancien supplice étant sauvegardées. Jusqu'à mon époque encore les Romains accomplissaient ce rite chaque année, un peu après l'équinoxe de printemps ...

p. 131. Livre I, chapitre 38, 1.
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Les Grecs ne diffèrent pas des barbares par leur nom et par leur langue, mais par leur intelligence et par les bonnes coutumes qu'ils adoptent, et surtout parce qu'ils ne se portent pas entre eux d'atteintes inhumaines. Et je pense que peuvent être appelés Grecs tous ceux dont la nature est ainsi faite, et barbares tous ceux qui nourrissent des sentiments opposés."
XVI, 6, 3-6, cité en p. 34 de l'introduction générale.
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Certains disent que Rémus, qui avait cédé à Romulus le commandement, mais en souffrait et était furieux d'avoir été trompé, durant la construction du rempart, voulant montrer que le mur ne valait rien, déclara : "Eh bien ! votre mur, c'est sans difficulté qu'un ennemi pourrait le franchir, comme moi!", et aussitôt il sauta par-dessus. Alors Celer, un des hommes qui était debout sur le rempart, et qui dirigeait les travaux, répondit : "Eh bien ! cet ennemi, aucun d'entre nous n'aurait de peine à le repousser !", et il le frappa à la tête de sa pioche et le tua net. C'est ainsi, dit-on, que prit fin la discorde entre les deux frères.

I, 87, 3, p. 216
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