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Jesus Merino (Illustrateur) Xermanico (Illustrateur)Lee Garbett (Illustrateur)Vicente Cifuentes (Illustrateur)Tom Derenick (Illustrateur)Scot Eaton (Illustrateur)Trevor Scott (Illustrateur)Wayne Faucher (Illustrateur)
EAN : 9781779502537
208 pages
DC Comics (29/12/2020)
4.5/5   1 notes
Résumé :
Wonder Woman Vol. 3: Return of the Amazons collects issues #74-81 from "Year of the Villan -- Evil Unleashed." Written by G. Willow Wilson, the author of the New York Times bestselling comic book series Ms. Marvel, winner of the 2015 Hugo Award for Best Graphic Story.

Wonder Woman's journey through the broken realm has reached its end--but who waits for her there? And what exactly created this place between dimensions in the first place? The answer wi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Wonder Woman Vol. 2: Love is a Battlefield (épisodes 66 à 73) qu'il vaut mieux avoir lu avant. Il comprend les épisodes 74 à 81, initialement parus en 2019, écrits par G. Willow Wilson et mis en couleurs par Romulo Fajardo junior. Ce sont les derniers écrits par Wilson qui a été la scénariste de la série des numéros 58 à 81, à l'exception du 73. Comme pour les tomes précédents, plusieurs équipes artistiques alternent : Jesús Merino & Xermanico pour l'épisode 75 (avec l'aide de Vincente Cifuentes pour le 75), Lee Garbett pour le 76, Jesús Merino & Vincente Cifuentes pour le 77, Tom Derenick & Trevor Scott pour les 78 & 81 (avec l'aide de Norm Rapmund pour le 78 et Scott Hanna pour le 81), Scot Eaton, Wayne Faucher et José Marzan junior pour le 79, et Jesús Merino, Tom Derenick, Vicente Cifuentes & Trevor Scott pour le 80. Les couvertures ont été réalisées par Merino (é74, é76, é77, é78), Rachel & Terry Dodson (é75), Aaron Lopestri (é79), Yanick Paquette (é80, é81). Les couvertures variantes ont été réalisées par Jenny Frison (*77), Neil Googe (*1).

Diana (Wonder Woman), Maggie (une humaine) et Atlantiades (une demi-déesse/dieu) se retrouvent dans une zone naturelle de la dimension Chi. Maggie suppose qu'il est possible que les amazones aient survécu et qu'elles aient trouvé refuge dans cette dimension. En y réfléchissant Diana se dit qu'elle doit avoir raison, et elle se met à courir vers leur feu de camp situé à quelques dizaines de mètres de là. Elle découvre que l'impératrice Hippolyta se tient là, dans une posture agressive. le combat s'engage, l'impératrice envoyant Diana voler au loin, au pied d'Atlantiades. Cette dernière se lance à son tour dans le combat : elle découvre que son opposante dispose d'une poigne d'acier lorsqu'elle la prend à la gorge. En plus elle est capable de voler par elle-même. Diana parvient à enserrer Hippolyta avec son lasso de vérité, mais sans effet. Alors que l'impératrice s'apprête de nouveau à frapper, Magie a dégainé son épée et défie Hippolyta. Diana parvient à s'interposer entre les deux en se protégeant derrière son bouclier. Finalement Hippolyta tombe du haut de la falaise, mais les trois autres femmes la suivent dans sa chute. Elles se retrouvent dans un champ de fleurs et d'herbe rase.

Diana se relève : un groupe d'une douzaine d'amazones armées se tient devant elle, avec à sa tête Antiope, Maggie et Antlatiades se tenant un peu à l'écart. Antiope accueille avec joie Diana, et elle observe également que Maggie porte son épée qu'elle lui laisse. Sur Themiscyra, Grail s'est installée sur le trône de la reine Hippolyta qu'elle a réduit en esclavage. Grail dispose d'une épée brillant d'une lumière dorée, appelée God Killer. La reine découvre également qu'une partie des amazones s'est raillée à Grail. Dans la dimension Chi, Antiope et les autres ont conduit leurs invitées à leur campement, et des danses sont organisées pour fêter ces retrouvailles. Ensuite Antiope emmène Diana à l'écart, lui faisant descendre une légère pente. Elle découvre alors un spectacle extraordinaire : un trou dans le ciel. Au travers de ce trou, Diana peut voir Themiscyra sens dessus dessous. Antiope lui explique qu'il doit s'agir d'une porte entre les dimensions, et que celle devant leurs yeux diminue très lentement incitant à passer à l'action dans les jours qui viennent.

Comme dans les tomes précédents, le lecteur est agréablement surpris par l'impression d'unité graphique qui se dégage de ces 8 épisodes, malgré 7 dessinateurs et 6 encreurs différents. Romulo Fajardo junior, unique coloriste, fait en sorte d'apporter une unité de traitement en ce qui concerne la colorisation. Il réalise une mise en couleurs d'une minutie extraordinaire, sans chercher à épater la galerie. Il faut que le lecteur se concentre dessus pour prendre toute la dimension de ce qu'elle apporte aux traits encrés. En effet Fajardo n'est pas adepte de la multiplication des effets spéciaux tape-à-l'oeil, préférant des dégradés discrets sans être lissés à la perfection, et des camaïeux par touche plutôt que par dégradé pour le ciel, l'herbe, la peau, les zones naturelles, ce qui rend les éléments plus organiques, moins factices sans effet de brillance systématique. Il réussit tout aussi bien les effets spéciaux pour la manifestation des pouvoirs d'Atlantiades, ou pour le symbole apparaissant dans les cieux à l'occasion de Year of the Villain. À chaque page, le lecteur éprouve la sensation d'une narration visuelle dense, son attention n'étant pas attirée par d'éventuelles cases sans décors, à l'arrière-plan vide d'éléments dessinés.

Chaque artiste ou équipe d'artistes réalisent des dessins dans un registre très proche avec un soin apporté à la description détaillée, et précise. En fonction des épisodes, le lecteur peut relever de petites variations. Épisode 75, il remarque le passage d'une équipe à l'autre, le niveau de détails baissant un peu dans la deuxième partie. Épisode 76, Lee Garbett aère un peu ses cases pour privilégier les formes au niveau de détails, l'apport de Fajardo junior évitant un effet de vide par comparaison avec les épisodes précédents. Épisode 78, Tom Derenick choisit des postures un peu plus dramatiques pour ses personnages que les artistes précédents, et il insiste un peu plus sur la beauté de chacun d'entre eux. Scot Eaton se situe à mi-chemin entre Garbett et Derenick, avec des dessins un peu épurés, et des postures un peu esthétiques. du début à la fin, la cohérence de l'apparence des personnages et la narration visuelle restent à un bon niveau très professionnel, racontant bien l'histoire. En fonction des épisodes, le lecteur apprécie visuellement plutôt telle ou telle séquence : l'atterrissage sur le champ de fleurs, la reine Hippolyta enchaînée, le trou dans le ciel, Diana la tête sur les genoux de sa mère, Cheetah maniant l'épée God Killer, les fluctuations de la morphologie d'Atlantiades, la carrure et la coiffure d'Etta Candy, l'assurance visible dans les postures de Veronica Cale, sans oublier les combats dont celui entre Cheetah et Wonder Woman.

S'agissant du dernier tome de la scénariste, le temps est venu pour Gwendolyn Willow Wilson de mener à terme ses intrigues. le lecteur n'est donc pas très surpris que Diana retrouve sa mère et les amazones, ni qu'elle se batte contre les ennemies présentes depuis le début, c'est-à-dire Cheetah, Veronica Cale et Grail. La scénariste parvient à limiter les effets de l'événement intertitre Year of the Villain au strict minimum. En revanche, elle ne parvient pas à donner une importance suffisante à tous les personnages. Par exemple, Maggie et Antiope disparaissent en cours de route, alors que la première était en passe de s'installer sur Themiscyra, avec la perspective de devoir s'intégrer dans la société des amazones. de même le conflit avec l'impératrice Hippolyta n'est plus mentionné, ni le fait qu'une partie des amazones ait décidé de suivre Grail, acceptant de fait qu'elle ait réduit leur reine en esclavage. D'un autre côté, G. Willow Wilson n'a pas abandonné son ambition de parler de thèmes qui lui importent au cours des aventures de Wonder Woman. Il est ainsi question de la relation mère - fille, avec Hippolyta et Diana, mais aussi entre Atlantiades et Aphrodite, ou encore entre Isadore et Veronica Cale. À chaque fois, la relation est particulière, avec une dynamique différente.

À la fin de l'épisode 76, Cheetah commet un crime qui a pour conséquence de faire disparaitre l'amour sur Terre. La scénariste prend le temps de montrer les conséquences de l'inexistence de l'amour sur les relations interpersonnelles. Elle ne transforme pas ça en un discours moralisateur facile ou romantique à l'eau de rose. Elle prend une demi-douzaine de situation pour évoquer ce que l'absence d'empathie peut provoquer, mais aussi le fait que des individus peuvent être animés de motivations autres que l'amour et quand même aider leur prochain. Ce thème est moins développé que celui dans Summergrove dans le tome précédent, mais il sort de l'ordinaire et donne lieu à quelques réflexions positives et originales sur la force de l'amour, dans une forme qui n'est pas celle de la passion amoureuse entre deux êtres.

Ce tome est donc le dernier venant conclure les 2 ans pendant lesquels G. Willow Wilson a écrit les aventures de Diana. Pris pour lui-même, il est sympathique à lire, avec assez d'originalité dans l'intrigue pour maintenir l'attention du lecteur, une narration visuelle de bon niveau, d'une facture très classique, nourrie par une mise en couleurs remarquable par son intelligence visuelle. L'intrigue manque parfois un peu de souffle, et de sensation de conclusion pour une ou deux intrigues secondaires. En revanche, la scénariste continue d'intégrer des thématiques sympathiques dans son récit. Elle parvient à parler du sentiment amoureux sous sa forme commune, avec une sensibilité pragmatique, convaincant le lecteur que cette émotion positive est le ciment de toute société, même quand elle n'est pas mise en avant. Ayant lu le dernier épisode, il se dit que le passage de Wilson sur la série a été globalement une bonne chose, avec une version de Diana cohérente avec les fondements du personnage, et assez originale pour être remarquable.
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Vidéo de G. Willow Wilson
Extraits d'interview de G. Willow Wilson auteur d'Alif l'Invisible aux éditions Buchet/Chastel, en librairie le 19 avril 2013. Les éditions Buchet/Chastel remercient TVW et Grove Atlantic pour la présente vidéo ainsi que Florence Berthon pour sa traduction. © TVW © Libella Pour en savoir plus sur le livre : http://bit.ly/10OooGg
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