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3,37

sur 234 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Rose, l'héroïne, est née au Danemark . Sa mère Kristina est danoise et carrément déjantée. Son père René est un militaire français passionné de Spinoza.
Le père vit en Afrique avec Rose jusqu'au jour où il lui déclare qu'elle est assez grande pour se débrouiller.
C'est ainsi qu'elle débarque à Paris, au début du vingtième siècle avec comme bagage culturel, ses lectures d'Alexandre Dumas et la connaissance de plusieurs langues.
Elle est tout à fait désarmée et va vivre une vie faite de hasards et surtout de pauvreté.
Personnellement, je n'ai pas accroché aux personnages ni au style du roman.
Je reconnais les qualités d'imagination mais cela manque de vibrations humaines.
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Avec ce très joli titre tiré du poème « Marie » (recueil Alcools) d'Apollinaire, on s'attend à vivre un beau et grand moment de lecture ... Et pourtant ...

Agnès Desarthe nous livre ici du romanesque, et même du trop romanesque où le lecteur suit les quelques bonheurs et les grands malheurs d'une jeune femme en quête d'émancipation. Elle dresse le portrait d'une jeune femme puis d'une femme naïve mais forte à la fois tel un arbre qui plie avec le vent mais jamais ne se rompt.
Ainsi Rose trouvera des bras tendus qui lui fourniront un logis tout en l'exploitant, bien loin de son confort familial.
Puis Rose découvrira les plaisirs de la chair grâce à Louise, la sauvage, la passionnée, la féministe. A ses côtés, elle vivra une vie de bohème sans se soucier de l'argent. Louise la protégera de tous les dangers, la gardera au chaud dans une prison dorée jusqu'au jour où le passé de Rose la rattrapera…

Lecture en demi-teinte pour ce roman sélectionné pour le prix du meilleur roman des lecteurs de Points car si Ce coeur changeant porte haut et fort de grandes valeurs, notamment dans la construction de la vie d'une femme au XXe siècle avec cette part d'émancipation et de féminisme assumée, il n'en reste pas moins que l'on peut rester en retrait de cette héroïne assez niaise. Même si elle arrive parfois à nous attendrir, il est difficile, en effet, d'avoir de l'empathie pour un personnage que l'on a sans cesse envie de secouer en lui hurlant d'ouvrir les yeux et de prendre son destin en main plutôt que de le subir.

Néanmoins, on ne peut retirer à Agnès Desarthe cette faculté de conter admirablement le début du XXe siècle, ses difficultés puis la guerre et enfin les années folles, le tout avec une plume alerte, charnelle qui permet au lecteur de se projeter dans cette période en pleine métamorphose. On y retrouvera d'ailleurs des similitudes avec Zola : la découverte sexuelle, l'affaire Dreyfus, la vision du monde bourgeois, la vie de bohème et les changements structurels du siècle, n'en sont que quelques exemples.
Même si, personnellement j'ai trouvé la dernière partie du roman bâclée et qu'il ne me restera pas grand-chose de l'héroïne, Ce coeur changeant est un roman qui respire la liberté, le déterminisme et la volonté de s'assumer en tant que femme.
Lien : http://livresselitteraire.bl..
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NON
Une ecriture ampoulée où l'on ne reconnait pas Agnes Desarthe.
Un sujet tiré par les cheveux où l'on peine à se laisser guider .
même pour les fidèles de l'auteure
C'est non.
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D'Agnès Desarthe, j'avais beaucoup aimé Mangez-moi, peut-être parce que cela parlait de cuisine et puis je m'étais ennuyée avec son livre sur son rapport à la lecture. Avec Ce coeur changeant, vers emprunté à Apollinaire, on suit la trajectoire de Rose, née au Danemark, qui arrive seule à Paris en 1909 avec le souhait de vivre de nouvelles aventures après avoir connu plusieurs pays et continents grâce à son père militaire. J'ai savouré les premiers chapitres du livre : le portrait de sa mère séductrice, son enfance et sa relation si forte avec sa nounou Zeleda, son arrivée à la capitale et ses premières rencontres, les flashbacks dans son passé.


Après, je ne sais pas vraiment pourquoi mais cela m'a moins passionné jusqu'à la scène très forte où infirmière pendant la guerre, elle retrouve son père mutilé et blessé avant qu'il ne rende son dernier souffle. Roman d'apprentissage, portrait d'une femme qui ne baisse jamais la tête et les bras, fresque familiale, Ce coeur changeant est tout ça à la fois, pourtant je n'ai pas été emportée par sa veine romanesque….sans doute s'agit il simplemnt d' un rendez vous manqué.
Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
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J'aime d'habitude me plonger dans un roman historique, pourtant impossible de m'attacher aux personnages de ce roman.
La vie de Rose, jeune fille de bonne famille, ballotée pendant sa jeunesse entre le Danemark, la France et l'Afrique, m'a paru bien trop abracadabrante.
Toutes les relations dans cette famille semble difficiles, peu d'amour à première vue (?) même entre le père et sa fille qui sont pourtant complices.
Devenue jeune fille, Rose décide de tout quitter pour rejoindre la France. Elle y connaitra une vie étonnante entre grande pauvreté et richesse. Alternant des périodes de désespoir contre des périodes fastes lorsque une bonne âme la prend sous son aile.
On ne comprend ni comment elle est arrivée là, ni comment elle s'en sort. Elle ne survit que grâce à des rencontres improbables, jamais grâce à son intelligence ou à son bon sens.
En somme une héroïne qui subit son destin sans jamais le prendre en main.
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Baroque, c'est le mot qui me vient à l'esprit quand je pense à ce roman. En 1887, un officier, René de Maisonneuve, vient rendre visite à une famille d'aristocrates danois sur leur domaine de Sorø. Il tombe sous le charme de Kristina qu'il est venu épouser. de cette union malheureuse va naître Rose. La petite Rose grandit entre la France et le Danemark, puis suit son père en Afrique. Que sait-elle faire ? le ménage, appris entre les jupons de sa nounou, Zelada, sans compter qu'elle parle aussi trois langues. Un beau jour, elle quitte son papa pour débarquer à Paris, certaine de devenir traductrice. Hélas, la naïve jeune fille échoue dans un bouge tenu par Marthe, le Café Moderne où se recontrent des femmes. Elle y trouve un abri sordide et le couvert. Les mésaventures s'accumuleront pour Rose : mort d'Émile le distrait qu'elle avait rencontré aux Halles et suivi dans sa misérable mansarde, errance dans la rue, vie de zombie au service d'une fumerie d'opium, installation dans Le Nid - repaire de Louise la garçonne - , chute quand Louise la quitte devant son refus d'abandonner l'enfant de sa cousine, Eva Jansen, survie dans un cagibi avec la petite Ida.
Pourquoi l'écriture d'Agnès Desarthe ne me touche-t-elle pas ? Tout me semble outré, les personnages sont des caricatures d'eux-mêmes. le père de Rose, être fade et pensant « à l'envers », la mère froide et hystérique, Émile l'amoureux tuberculeux et rêveur, Mama Trude la grand-mère monstrueuse qui se suicide aux pâtisseries... La critique évoque un feuilleton digne de Dickens ou Zola, une traversée historique d'un demi-siècle. Mais l'auteur ne se donne pas le temps d'interroger l'époque qui reste une toile peinte assez grossière comme les décors de studio d'autrefois. Faut-il évoquer un M. Wong pour restituer une fumerie d'opium ? Faut-il citer le nom de Dreyfus pour évoquer l'Affaire ? L'auteur déploie en arabesques chatoyantes une langue précieuse qui paraît parfois drolatique quand on voit le peu de réactions de son héroïne, son aveuglement, son apathie ou encore sa simplicité ingénue. Elle a beau être une musaraigne, comme le dit sa grand-mère, si petite qu'elle se faufile partout, elle n'en est pas moins ennuyeuse à force de se laisser ballotter par le destin. Seule la petite Ida parvient à lui donner un peu de colonne vertébrale.
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Gros problème de cet ouvrage : l'écriture. Il y a quelque chose dans le sytle d'A.Desarthe qui le rend particulièrement pénible à lire et pourtant on sent l'auteur érudit. L'ensemble est décousu, brouillon vraiment très désagréable à lire. Parfois c'est tellement confus qu'on est obligé de revenir sur le passage pour se rappeler de quoi il était question. Quant à la vie de Rose comment le dire poliment ? Impossible de s'intéresser à son destin tant le personnage manque de consistance et ce n'est pas la découverte de son instinct maternel sur la fin qui la rend plus intéressante. Seul personnage qui aurait vraiment pu se démarquer si décrit dans un autre style : la mère. J'ai adoré la lettre qu'elle adresse à sa fille et qui se conclut par un magnifique "je ne t'aime pas" seul moment mémorable du livre qui fait regretter que celui-ci nait pas été centré sur la mère plutôt que sur l'insipide Rose. Ca ne m'a pas donné envie de lire un autre ouvrage de cet auteur.
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Rose a grandi sans vraiment croiser le regard de sa mère, trop égocentrée pour s'intéresser à sa fille. A tout juste 20 ans, elle part pour le Paris fantasmé de son enfance dorée, sur un coup de tête et seule. Ce livre fait la part belle aux liens familiaux et ceux qu'on se crée hors du cocon familial, il examine l'impact des attachements noués dans l'enfance, qui se distillent au fil du temps. Quant aux liens qui ne se font pas, comment s'en affranchir ?
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Impossible de rentrer dans ce roman dont je suis resté le spectateur un peu distant.
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Personnellement, je n'ai pas accroché aux personnages ni au style du roman. La vie de Rose, une jeune fille de bonne famille, balotée pendant sa jeunesse entre le Danemark, la France et l'Afrique, m'a paru bien farfelue, Je n'ai pas trop compris comment l'héroïne en était arrivée là, son père semblait pourtant l'aimer ! Sa mère quant à elle, était folle…
Non l'histoire n'est pas à la hauteur que j'attendais, les émotions manquent, je n'ai pas été emportée par le romanesque, récit brouillon, les histoires glanées de-ci delà ne m'ont pas emballées. J'aime d'habitude me plonger dans un roman historique mais impossible cette fois de m'attacher à un quiconque personnage, même si Rose n'a pas su prendre son destin en main, des surprises ou rebondissements auraient pu étoffer le roman.
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