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Avec ce premier album de la série « Scorpion », E. Marini nous entraîne dans la Rome du XVIIIe siècle où ce qu'il reste des plus puissantes familles de la ville ourdissent de sombres complots afin de retrouver leur pouvoir d'antan. C'est toutefois sans compter sur le Scorpion, brillant escroc, à l'occasion refourgeur de fausses reliques, admirateur inconditionnel de la gente féminine, et surtout le seul à même de contrer les manigances de l'infâme cardinal Trebaldi. Comme dans tout premier tome Marini se contente ici de poser les bases de l'histoire que l'on sent toutefois déjà ambitieuse et parfaitement maîtrisée. le lecteur se laisse ainsi rapidement captiver, aussi bien par l'intrigue impliquant les machinations du cardinal que par le mystère qui plane autour des origines du Scorpion.

Des complots, des aventures rocambolesques, des ennemis machiavéliques, un héros charismatique..., tout est donc réuni pour offrir un très bon moment de lecture. le Scorpion est de plus un protagoniste attachant, casse-cou invétéré et incorrigible séducteur usant autant de charme que d'humour pour parvenir à ses fins... Ses ennemis sont eux aussi très convaincant, qu'il s'agisse de la belle et dangereuse Méjaï que l'on devine plus complexe qu'il n'y paraît, ou de son commanditaire, le cardinal Trebaldi, parfait dans son rôle de méchant implacable et retors. Les graphismes, enfin, sont également très réussis, avec leurs couleurs chaudes et les magnifiques aperçus panoramiques de la ville de Rome qu'ils nous offrent. Un excellent album qui marque le début d'une série prometteuse.
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Mais quel secret cache celui que l'on surnomme le Scorpion, bel italien ténébreux au panache indéniable?
Outre le trafic de saintes reliques auquel il se livre sans vergogne, il est en guerre contre ceux qui ont livré sa mère au bûcher.
Le Scorpion distille son venin et excelle quand il livre bataille.
Saura-t-il parer les coups d'une belle bohémienne maîtresse es sorcellerie que ses ennemis ont dépêchée auprès de lui pour lui régler son compte?
Une BD à l'action palpitante qui se lit comme un roman de cape et d'épée.
La ville de Rome, toile de fond et véritable joyau historique est admirablement croquée par Enrico Marini, ses rouges flamboyants illuminent la nuit romaine.
Ce premier tome du Scorpion a su piquer ma curiosité.
Andiamo Scorpione!
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La chute de Rome semble inéluctable, peu importe quand. Neuf patriciens, représentant chacun neuf familles extrêmement riches et puissantes (pléonasme) se réunissent dans le plus grand secret dans la ville éternelle pour préparer l'avenir, à savoir que, quel que soit le gouvernement mis en place, ils vont continuer à tirer les ficèles. Pour ce faire, ils disposent d'un atout. Une nouvelle religion qui prêche la lutte du bien contre le mal ! Une religion amenée à Rome par l'apôtre Simon-Pierre. Pierre qui a un successeur : le pape ! le monde nouveau qui renaîtra des cendres de l'empire romain, sera celui de cette Eglise qui se revendique d'un certain Jésus-Christ. Oh, bien sûr, aucune de ces familles ne souhaite se convertir, mais plutôt… s'en servir ! Une Eglise qui a fait sienne cette étrange invention « le bien et le mal », une religion qui suscite des consciences forgées dès l'enfance, élevées à discerner le vice de la vertu, à repousser la tentation et obéir à l'autorité... Que pourraient espérer de mieux ceux qui savent qu'ils ne respecteront jamais ces règles ?

18ème siècle. Rome.
Pour le Scorpion, la mort n'a aucun sens. Il se livre à un jeu dangereux qui lui rapporte énormément d'argent. le scorpion est un voleur agile, le scorpion est un voleur habile… le Scorpion sait aussi se servir d'une épée avec une maestria qui donne bien des soucis aux meilleurs soldats, y compris les gardes suisses. le Scorpion a le flair pour dénicher de saintes reliques et pour les vendre à une clientèle avide de ces petits (ou grands os) qui lui permettront d'accéder au paradis le moment venu ou de les mettre à l'abri des misères qui s'abattent sur le pauvre monde. le Scorpion sait profiter de la vie ! Notamment avec les dames à la vertu peu farouche qui négligent de se faire payer s'il s'agit de s'allonger à ses côtés. Mais le Scorpion est généreux.
D'où lui vient ce nom si peu flatteur mais ô combien inquiétant ? Il est né avec une marque rouge dans le dos, une marque en forme de scorpion, un signe infernal à n'en pas douter !

Critique :

Vous aimez les trois mousquetaires, les romans de cape et d'épée ? L'aventure ? Les grands complots remontant loin dans le temps, mais plus présents que jamais ? Les fourberies humaines ? Les thrillers historiques, peut-être ? N'hésitez pas ! La série « le Scorpion » est faite pour vous. le scénario du belge Desberg est digne d'un Alexandre Dumas. Marini est un digne descendant des grands peintre italiens. Bon, d'accord, il ne peint pas, mais qu'est-ce qu'il dessine bien !
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Le Scorpion, série bien connue parmi les bandes dessinées, débute ici comme un prologue volontairement détaillé et prenant, afin d'en préparer patiemment la suite.
En effet, ici La Marque du Diable désigne le symbole imprimé sur l'épaule de notre héros, dit le Scorpion. On sent, tout au long de l'intrigue, que beaucoup d'aventures nous attendent dans cette Rome dévorée par les ambitieux. On sent également, comme il est précisé en début de propos, que les auteurs se sont profondément renseignés, auprès de spécialistes, sur l'art des bretteurs et de l'escrime en général. Stephan Desberg offre ainsi au lecteur son lot, non pas de retournements de situation, mais surtout de scènes d'action dignes des films de cape et d'épée tels Scaramouche, Cartouche ou le Bossu/Lagardère. de la même façon, Enrico Marini, dans son style hyper-réaliste, éveille les toits et l'architecture de Rome au son des épées qui cinglent au fil des pages.
Bref, un opus basé sur le pur sentiment d'aventure, c'est un régal de légèreté !
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Le style d'Enrico Marini est absolument sublime. Les couleurs tout à la fois chaleureuses ou froides créent une ambiance adaptée à chacun des lieux traversés par le Scorpion. Les personnages et le cadre général sont typés, créant un contexte pseudo historique intéressant à suivre (une fin de XVIII ème siècle crédible mais peu réaliste). Evènement notable, le coup de crayon est sûr, aucune hésitation, aucun flou (imperfection pourtant admise pour un premier tome).
L'intrigue pose les jalons de tous les tomes qui vont suivre. La rivalité (de moins en moins mystérieuse entre le scorpion et Trebaldi), les neuf familles et une intrigue à plus court terme touchant au souverain pontife : autant dire que le scénario est riche et réserve de nombreuses parts d'ombre. Histoire d'accrocher les curieux.
Dans l'ensemble, les personnages principaux sont stéréotypés : Trebaldi-Richelieu et ses moins guerriers-lames (pour plagier Alexandre Dumas et Pierre Pevel), Mejaï l'empoisonneuse envoûtante, Hussard, le second-couteau osant ce que ne peut se permettre le héros...
L'ensemble forme un beau récit de cape et d'épée : léger, superficiel, sympathique en un mot distrayant !
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Qui est le Scorpion? Redouté des hommes qui craignent son épée rapide et impitoyable, il est aimé des femmes qui trouvent en lui un amant extraordinaire. le Scorpion est un archéologue, qui a fait son fonds de commerce des tombes des saints et martyrs. A prix d'or, il revend les reliques de personnages sacrés aux princes et nobles de la Cour de Rome.

Le Scorpion trouve son ennemi le plus acharné en la personne du cardinal Trebaldi. Ce religieux ne sert l'Eglise que pour mieux assouvir sa soif de pouvoir. Pour Trebaldi, le Scorpion est la personne à abattre, fruit de l'union d'une femme à la beauté envoûtante et du Diable. Mais le père du Scorpion n'est pas le Diable, et la tâche qu'il porte à l'épaule, un scorpion, cache d'autres secrets bien plus noirs.

Cette bande dessinée vaut de très bons romans de cape et d'épée. le thème des origines de la chrétienté est encore une fois source de nombreuses élucubrations hasardeuses. Mais le dessin de Marini est superbe, et les personnages imaginés par Desberg sont très bien construits
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Rome et l'église des débuts, puis le 17eme siècle et l'hégémonie de 9 familles et de son diabolique cardinal, dont la soif du mal et du pouvoir est entravée par un pilleur de tombe. Dessin nerveux, couleur rouge (le feu, l'enfer et le cardinal) scénario à la hauteur, c'est la noirceur des hommes qui domine !
Bien écrit, magnifiquement dessiné, ce premier tome pose violemment le décor ! Et on est pris par l'intrigue dont les origines se dévoilent au fur et à mesure, et compte tenu de la fin.... fait attendre le tome 2 avec impatience !
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Le Scorpion est une chouette petite BD, bien qu'elle n'est rien de très originale.
On s'attache facilement au héro un peu filou et courageux. J'ai bien envie de savoir où vont mener toutes ces manigances et ses complots !
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Je viens de découvrir un peu par hasard le premier volume de cette série et je suis emballé.
Le graphique est très "cinématographique", dynamique, on a l'impression de se trouver dans les meilleurs films de cape et d'épée avec Jean Marais ou Jean-Paul Belmondo car, cela ne gâche rien, cette série ne manque pas d'humour que ce soit dans les textes ou les dessins.
La suite AU PLUS VITE...
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Avec cette BD, nous plongeons directement dans l'action, et il n'y aura aucun temps mort jusqu'à la fin.
L'action se situe à Rome, au 18e siècle, (après un bref passage dans l'Antiquité), et nous faisons tout de suite la connaissance du Scorpion. C'est un vrai personnage romanesque à la Alexandre Dumas, un bel homme avec barbichette impeccable, chemise blanche et cuissardes, séducteur, sans peur et sans reproche, et qui semble avoir soif de vérité et de vengeance. Avec son fidèle homme de main, il fouille les sous-sols de la ville à la recherche de reliques qu'ils monnaye auprès de riches aristocrates collectionneurs.
Il ne croit visiblement ni en Dieu ni au Diable et on apprend rapidement qu'il est le fils maudit d'une sorcière et d'un prêtre et qu'il a gardé sur l'épaule la marque du scorpion. Il est d'ailleurs activement recherché pour être éliminé, et c'est une ténébreuse et belle empoisonneuse qui est chargée de la sale besogne par le cardinal Trebaldi.
Complots, sectes, religions, combats à l'épée, mystères, belles femmes, et un héros fine lame qui ne manque ni de carrure ni de charisme, voilà un cocktail qui fonctionne bien.
Les dessins sont très réussis, il faut dire que Marini maîtrise son sujet.
Le héros est un tantinet figé et, étrangement, on retrouve plusieurs fois les mêmes plans mais ça ne m'a pas dérangée car je suis très bien entrée dans ce premier tome et je vais de toute évidence lire la suite !
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