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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« Il y a toujours une poignée de dubitatifs, qui se promènent en affirmant à la cantonade qu'ils n'y croient pas, qu'ils demandent à voir, que ça les étonnerait bien que quelque chose leur arrive cette nuit-là parce qu'ils sont revenus de tout et qu'ils sont trop malins pour se faire embrouiller la tête. Vernon et les autres ne cherchent pas à les convaincre. Il suffit d'attendre. La nuit, sur la piste de danse, ils commencent la soirée bras croisés, petit sourire en coin, déterminés à ne pas se laisser prendre, à ne pas se faire avoir. Et deux heures plus tard, ils sont pris. »
Voilà, je suis prise. J'ai commencé en me disant que je mettais le nez dans un roman branchouille sur l'underground parisien ; évidemment, 2 heures après, j'avais mis de côté toute vie sociale et je m'immergeais dans cette flopée de personnages dont il importe peu de se souvenir qui est qui au fur et à mesure qu'ils disparaissent et réapparaissent. Despentes réussit à atteindre ce Graal littéraire qui consiste à créer autant de vérités que de personnages, à donner à chacun la chance de s'expliquer - et chaque voix est toujours juste. Je suppose que c'est à cela que sert le roman: à nous faire entendre l'humanité de chacun, non pour excuser les salauds, mais pour connaître le point de vue de l'ennemi, et surtout le reconnaître, lové en chacun de nous.
Alors, les quelques longueurs, les pistes qui tournent court (quid de l'héritage ?), la toute fin WTF, on prend aussi: force ou faiblesse, peu importe, cela aussi constitue ce roman et participe de l'enchantement désolé où il nous plonge. le monde s'effondre et nous dansons -mais y a-t-il mieux à faire ?

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Ma PAL est si importante qu'il m'arrive de plus en plus rarement de relire des livres, surtout si ma première lecture remonte à peine à quelques mois…
Il se trouve que j'ai eu récemment sous les yeux une liste de trente livres proposés par France Culture sous le thème « Mieux comprendre notre actualité » et que la trilogie Vernon Subutex de Virginie Despentes en faisait partie :
https://www.franceculture.fr/litterature/trente-livres-pour-mieux-comprendre-notre-actualite?fbclid=IwAR1btD-8hFHxku_YDbdWdZlMbSRCcG9ddMYyJM3g¤££¤35France Culture22D Honoré de Balzac45¤££¤

Cette sélection vise à décrire et décrypter par la lecture notre présent troublé et France Culture parlait de ce livre en ces termes qui, naturellement, au vu de mon enthousiasme à la lecture des trois tomes, résonnaient en moi : « la trilogie Subutex sonne juste à chaque page. Non parce que Despentes aurait, mieux qu'une autre, compris notre présent — celui-là ne fait que passer —, mais parce qu'elle saisit notre humanité dans ce XXIe siècle assez dystopique. Son personnage éponyme n'est pas l'idéal-type de l'amateur de musique parisien. Il est plus que cela : un personnage universel, mollement lancé aux trousses d'un bonheur en fuite. C'est en cela qu'il nous parle ».
Ainsi, j'ai recommencé mon audio lecture de cette trilogie, dans la très belle version lue par Jacques Frantz pour Audiolib.

L'intrigue en elle-même est assez simple : Vernon Subutex, disquaire au chômage en fin de droits, se fait expulser de son appartement. Il sollicite tour à tour pour l'héberger ses ex, ses anciens amis ou encore des clients fidèles de son ancien magasin de disques. Quand, à la mort d'une rock star, il se retrouve dépositaire de mystérieuses cassettes-vidéo, il disparaît dans Paris tandis que beaucoup de monde le cherche… le fil rouge du début se dévide lentement et surement d'un bout à l'autre des trois opus : la course poursuite après les cassettes-vidéo de la rocks star décédée et les révélations qu'elles contiennent, le tout prétexte à une formidable peinture sociale.
Le premier tome est le récit détaillé de l'errance urbaine de Vernon et de ses rencontres, de l'engrenage fatal de la précarité dont laquelle il glisse avec une fatalité, une étrangeté, un naturel qui émeuvent et révoltent à la fois.
Puis, dans le deuxième volet, la légende urbaine autour de Vernon, devenu SDF, prend forme. le contenu des fameuses casettes est enfin porté à la connaissance des lecteurs… Quand je dis « enfin », ce n'est pas par impatience, mais pour marquer le fait que l'essentiel de la trilogie n'est pas là, même si, en parallèle, l'auteure nous livre un récit de vengeance dont le dénouement m'a rappelé des péripéties de Millenium de Stieg Larsson : plus qu'une copie, j'y ai vu un hommage peut-être. J'ai surtout relu avec admiration les monologues et les tirades dithyrambiques de certains personnages, quand tout passe dans la moulinette de l'écriture et du regard acéré de Virginie Despentes : la politique, le populisme, la vie de couple, l'éducation des enfants, la sexualité… Nombreux sont les passages qui méritent soulignements, surlignages, annotations, lecture à haute voix…
À ce niveau de l'histoire, l'intrigue devient un peu plus complexe. Virginie Despentes ratisse moins large et la narration s'inscrit dans le quotidien des SDF, dans le monde des rave-parties ou free-parties et dans le cercle des protagonistes qui vont se regrouper autour de Vernon.
Il arrive malheureusement trop souvent que, dans une série, les volumes soient d'inégale qualité. Ici, je salue la constance, l'approfondissement, la solidité de l'ensemble tout au long de la trilogie, très équilibrée. Virginie Despentes a su canaliser son histoire et la restreindre à un certain milieu autour de la musique et du showbiz. Mais, avec son don particulier pour fouiller les psychologies et partir en digressions à tout va, elle peaufine des personnages inoubliables qui nous ressemblent un peu, nous émeuvent, nous agacent… C'est du grand art ! le troisième tome s'articule autour de l'héritage de Charles, de la vengeance de Dopalet, des « convergences » et, en même temps, s'inscrit dans une réalité que nous avons bien connue, celle des attentats terroristes… L'auteure nous distrait tout en nous prenant à temoins.

La narration m'avait immédiatement surprise. le style à la fois oral, direct, sans tabou et qui peut parfois se muer en véritable logorrhée d'insultes, de grossièretés ou d'obscénités risque de dérouter au début mais il est originalement contrebalancé par des passages où, au contraire, le langage devient plus soutenu et recherché. L'ensemble forme un tout plutôt bien orchestré qui ne peut pas laisser indifférent.
En fait, c'est surtout une galerie de portraits incisifs, taillés sur le vif, travaillés en finesse et en profondeur, servie par une écriture magistrale.
Au fur et à mesure de mon avancée dans ma lecture, la langue de Virginie Despentes ne me surprenait plus : je m'y replongeais sans surprise et m'attachait davantage à des accents poétiques qui m'enchantaient immédiatement autour par exemple de Baudelaire et Verlaine pour les ciels parisiens, une poésie urbaine qui me touche et m'émeut. Lors de ma deuxième lecture, sachant à présent à quoi m'attendre, je me suis laissée aller, portée par le style de l'auteure.
Virginie Despentes dresse des portraits particulièrement justes et ciselés de toutes les couches sociales, elle nous promène de l'extrême droite à l'extrême gauche, met sur le même plan les hétéros, les gays, les lesbiennes, les transsexuels, traite avec la même objectivité les SDF et les bourgeois. Il y a une belle neutralité dans son schéma narratif : c'est toujours très factuel, sans jugement ni tabou.
J'ai adoré les décryptages de l'auteure, quand elle analyse des évènements que nous avons tous en mémoire… Je pense à la mort de David Bowie et à la série Walking Dead, par exemple. Il faut sans doute plusieurs lectures pour se rapproprier tous les détails distillés dans le récit, évènementiels ou intertextuels.

J'ai reçu Vernon Subutex comme un roman de moeurs et, tout de suite, j'ai pensé à un parallèle avec La Comédie humaine d'Honoré de Balzac. Ainsi que le disait Balzac, c'est « ce qui se passe partout » et la comparaison avec ce grand écrivain du XIXème prend ainsi tout son sens : Virginie Despentes n'invente rien ; ces personnages nous ressemblent ou nous rappellent des gens que nous connaissons même s'ils évoluent dans un milieu de bobos très parisien. Je salue un sens inné de l'observation et un formidable talent de restitution littéraire ; que l'on soit ému ou choqué par certains passages, tout sonne juste et vrai.
Virginie Despentes décrit par le menu les pratiques sociales, les usages particuliers et les comportements d'un groupe de personnages plus ou moins liés par la musique, le showbiz, les relations humaines… Elle décortique les codes, les règles et les dérives des réseaux sociaux… Elle nous place face à nos contradictions et nos préjugés…Elle évoque aussi des sujets d'actualité, économiques et politiques ou sociétaux comme la prise en charge des sans-abris, le port du voile ou la violence domestique… Qui dit « moeurs », dit sexualité et il en est aussi beaucoup question… Par contre, il n'y a jamais de morale ou de jugement : c'est brut, posé, objectif ; le lecteur en fait ce qu'il veut. La représentation d'ensemble donne un bel effet de réalité ; cela sent le vécu.
On peut se demander si l'univers de Vernon Subutex est vraiment représentatif d'un groupe ou d'une époque… Peut-être pas totalement si l'on considère le milieu particulier où il évolue. Un rapide coup d'oeil sur la biographie et le parcours de Virgine Despentes éclaire la mise en mot de l'univers où évolue Vernon. L'auteure a connu les milieux punk, l'alcoolisme, la prostitution occasionnelle, l'internement psychiatrique… Elle a su s'en servir pour nous donner à lire quelque chose d'assez exceptionnel.

On reconnaît sans doute un chef-d'oeuvre au fait que l'on a toujours envie de le relire et que chaque relecture apporte de nouvelles découvertes. Ainsi, lors de ma première lecture, l'épilogue dystopique ne m'avait pas vraiment convaincu ; aujourd'hui, j'ai pu mieux me l'approprier…
Une trilogie magistrale.

https://www.facebook.com/piratedespal/
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VERNON SUBUTEX -TRILOGIE- Virginie Despentes.

La découverte de la décennie, le gros gros coup de coeur de cette année et peut-être même de ces trois dernières années, compte tenu de la brique ( plus de 1200 pages les trois réunis).
Déjà les couvertures: soignées et elles annoncent la couleur. Elles sont un appel. Les quatrièmes donnent soif de lire.
Quel bonheur! Quel plaisir! Quelle écriture! Waow!!! J'ai été secouée, ça pleuvait de tout les côtés, très fort, car Despentes y tire sur tout et tout le monde, même sur les bandes hygiéniques. Avec une violence, une logique implacable et un humour noir, tous trois délectables. Une lucidité puissante, un ton irrévérencieux et élégant. A travers Vernon, elle va nous dresser une critique de la société française, avec une intelligence unique.
Les références musicales sont nombreuses, admirables et merveilleuses. Son compagnon est dans la musique et elle est bien documentée. Une bande son du livre se trouve sur internet.
La Trame: Vernon Subutex, fil rouge du roman, est un ancien disquaire, ami et pote d'une faune qui rôde dans le monde de la musique et du porno. le gars sympa que tout le monde aime, y compris le lecteur. Un anti héro. Comme l'écrit Despentes en quatrième: « Qui est Vernon Subutex? Une légende urbaine. Un ange déchu. Un disparu qui ne cesse de ressurgir. le détenteur d'un secret. le dernier témoin d'un monde révolu. L'ultime visage de notre comédie inhumaine. Notre fantôme à tous ».
TOME 1: 46 personnages, des nouveaux à chaque chapitre, mais Vernon fait le lien, ou le fera , on s'en doute bien. Despentes place ses pions, et si on aime le ton, si on aime ces dénonciations criantes de vérité des hommes et de la société, on continue.
TOME 2: Subutex et une partie de sa bande reviennent. On se doute que les absents du deuxième tome seront présents au troisième. Ça part a du 200 à l'heure. Elle ose de plus en plus. On veut savoir et c'est tellement plein de révolte juste avec une écriture parfaite.
TOME 3: Va-t-elle nous tenir en haleine encore 400 pages? Va-t-elle réussir à ne pas nous faire une fin en queue de poisson? Va-t- elle encore nous surprendre dans sa révolte et ses vérités? Trois fois oui! Elle a réussi à nous faire douter. À nous perdre dans les possibilités de la fin. On s'attache encore plus à Vernon. On aime bien les autres. Et une fin en apothéose. Une explosion! On est KO sur le ring! Une fin qui au début m'a choquée. Que j'ai relue. Et puis je me suis dit qu'il n'aurait pu en être autrement. Que Virginie Despentes a associé ses mots à la mélodie du livre. Un orgasme littéraire. Merci!!!!
Vernon et ses amis me manquent...

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« Vernon Subutex » est un roman en trois tomes, publiés entre 2015 et 2017. C'est une oeuvre singulière, dans laquelle Virginie Despentes pousse au paroxysme la peinture d'un monde sombre et pré-apocalyptique ainsi que les techniques narratives et descriptives de ses précédents ouvrages.

Le premier tome décrit sans concession les relations humaines dans un Paris rock'n roll où évoluent, autour de Vernon Subutex, ancien disquaire à la rue, des personnages hauts en couleur. D'une plume aiguisée qui ne laisse aucun répit, Virginie Despentes dresse des portraits plus délectables les uns que les autres.

Le deuxième tome semble le moins abouti de la trilogie. Les portraits et retours en arrière sont moins percutants et, systématisés, pourront lasser le lecteur. Néanmoins l'intrigue n'est pas inintéressante, et ses développements réservent leur lot de surprises. On reste donc quelque peu mitigé après la lecture de cet opus.

Le troisième tome, enfin, reprend en les sublimant les ingrédients qui ont fait le succès des volumes précédents : portraits de personnages en marge de la société, progression chaotique de l'intrigue, exploration sans filtre du monde moderne, style incisif et précis… le lecteur planera sans doute mieux qu'avec aucune drogue en compagnie des personnages... Ce dernier opus clôt donc en beauté les aventures de Vernon Subutex !

A mon sens, il faut absolument lire "Vernon Subutex" pour comprendre à quel point Virginie Despentes est une romancière contemporaine incontournable construisant une oeuvre marquante, à l'univers original et dont le succès ne doit rien à un effet de mode.
Lien : http://www.facebook.com/Pere..
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Lu par Jacques Frantz

Vernon Subutex, 47 ans, ancien disquaire réputé de l'Underground parisien, vient de perdre son appartement d'où il est expulsé, et Alex Bleach, immense star de la musique, qui, accessoirement, lui payait son loyer.
Quelque temps avant de mourir, Bleach a enregistré un testament vidéo qu'il a confié à Vernon.
Le mystère de ces cassettes et les errances de Vernon à travers Paris vont provoquer une multitude de collisions entre des personnages aussi différents qu'authentiques.
Il y a les anciennes stars du x que Bleach a côtoyées, les amateurs et professionnels de la chanson qui fréquentaient le magasin de Subutex, la ribambelle de petites copines de l'un et de l'autre, des scénaristes ou producteurs de cinéma et une tripotée de lambdas plus ou moins importants.
Vernon sombre, plutôt volontairement, vers l'abandon total de soi, la rue, la vie SDF et de nouveaux personnages se greffent, plus populaires, plus écorchés.

Tour à tour, chacun a la parole, raconte, se raconte, crache sa haine ou son malêtre, donne sa vision de la société tout en faisant cheminer l'histoire vers ces fameuses cassettes, puis, dans les tomes 2 et 3, vers de mystérieuses soirées.

Plus de 30 heures d'écoute (magnifique narrateur) et je n'ai pas décroché 1 minute!
Il m'est même arrivé de faire des retours en arrière pour réécouter certaines tirades, tant les différentes visions de notre société sont réalistes, tout en étant parfois aux antipodes.

Aucun personnage n'est complètement bon ou mauvais, tout est en nuance de gris, tout sonne juste, authentique, l'histoire de fond est captivante, la plume est magnifique, crue, moderne, mais très littéraire.
D'une intelligence rare. Coup de génie… j'ai adoré!

Lien : https://carpentersracontent...
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J'ai beaucoup aimé les trois volumes et n'y ai pas trouvé de longueurs, contrairement à pas mal de lecteurs. On passe de personnalité en personnalité, de milieu en milieu, avec toujours beaucoup d'intérêt, des descriptions pleines d'humanité, un vrai style littéraire, un ton. Il est possible aussi que la lecture de Jacques Frantz, écoutée tout au long de mes déplacements en voiture, y soit pour quelque chose. Elle est d'une variété ébouriffante, et sans jamais tirer la couverture à lui, cet acteur est génial.
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J'ai voulu lire du Despentes, après la découverte libératoire de King Kong Théorie, et j'ai commencé par Vernon Subutex. Trois tomes pour une histoire. Histoire de bouffer vraiment du Despentes…
Je peux dire que j'ai été servie. J'ai dévoré les trois livres, mais l'avantage de la quantité c'est que même en avalant les pages à un bon rythme la traversée dure longtemps.
Pendant des semaines, j'ai vécu avec Vernon, j'ai marché et dormi à ses côtés. J'ai été la groupie, la maîtresse délaissée, l'amie blasée. J'ai partagé au quotidien mon univers avec celui de ce personnage si particulier, à la fois envoutant et un peu minable.
Et que dire de tous ceux qui gravitent autour de lui ?
Le génie de Despentes, c'est de les rendre si vivants, si réels, que quand je les ai vus sur l'écran de ma télé, quelque temps après avoir fini ma lecture, j'ai eu l'impression de retrouver de vieilles connaissances…
Je vous donne juste le début de l'histoire. Vernon Subutex est un ancien disquaire ayant fermé boutique il y a quelques années. Un matin, après des mois de loyers impayés, il est expulsé de chez lui.
Vous n'en saurez pas plus ici.
Enfin, juste quelques mots sur Despentes si vous ne connaissez pas sa plume… C'est moderne, rock, il y a du sexe et de la vie, de la poussière et de la ville, et ses histoires s'inscrivent dans un moment de l'époque contemporaine, dans une actualité que l'on a vécue. En tout cas, son univers me parle, à moi, parce qu'il est si proche du monde dans lequel je vis depuis toujours…
Lisez Vernon Subutex. Vraiment.
Lien : https://mamandeplume.com/201..
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Waow!!! Cela faisait longtemps (enfin, c'est relatif, c'est pas si vieux) que je voulais le lire (rien que le nom-titre m'attirait) sans trop savoir à quoi m'attendre, mais je n'ai pas été déçue : je me suis immergée dedans, j'ai adoré, c'est magistral.
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Regard acéré sur la société, les hommes et les femmes qui la composent. Lucidité, acuité intellectuelle, colère, urgence. le style unique, direct et travaillé projette une lumière crue sur le monde du quotidien. Avec de surcroit quelques irrésistibles perles d'humour qui soulignent le propos. Très bien fait. Objectif atteint. Une grande autrice contemporaine. Une découverte.
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