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Un ciel gris, un vent qui fait tourner à plein régime les pales des éoliennes et s'envoler le sable, une côte qui se désindustrialise, une écluse qui voit passer d'énormes minéraliers, un vieux blockhaus pour terrain de jeu. Des hommes et des femmes survivent ici, dans cette région du Nord. Il y a d'abord Louis qui vit avec son oncle Michel depuis que sa mère s'est fait renverser par un camion en pleine nuit il y a 10 ans. Jérôme et sa maison dans les dunes qui dépérit au fil des saisons. Sylvie qui a quitté Michel et qui se meurt aujourd'hui d'un cancer. Cyril et sa fille, Mona, qui vivent dans une caravane au milieu de l'ancienne zone industrielle. Cyril qui regarde un peu trop Mona faire sa toilette le soir. Wilfried, pêcheur en surcasting, qui semble fuir sa maison et surtout sa femme tyrannique. Gilles, lui, fuit autant que possible les coups de son père. Des vies qui s'entremêlent. Des vies presque en friche...

Tout est gris dans ce roman, le paysage enlisé, les personnes embourbées, les vies ravagées. Pascal Dessaint n'a pas son pareil pour raconter la vie des gens et dresse le portrait de 6 hommes et 1 femme au passé tragique. Qu'ils se connaissent ou non, chacun est lié à un autre. le malheur et la misère pèsent et semblent les envelopper. Dans ce roman social profondément noir, l'on étouffe presque sous cette chape de plomb. Pas l'ombre d'une étincelle. Pas une once d'espoir. Seulement des blessures et des souffrances pour ces laissés-pour-compte. Pascal Dessaint décrit brillamment, avec humanité et profondeur, ce quotidien qui mine et nous livre un roman choral à l'écriture à la fois enragée et poétique.

Le chemin s'arrêtera là pour certains. Pascal Dessaint, on l'espère, lui, continuera...
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Le Nord, encore et toujours.
Tout autant que cette région, Pascal Dessaint aime ces gens qui ont dans le cœur le soleil qu'ils n'ont pas dehors. Avec Enrico, ils sont deux.
Enfin, soleil, soleil, c'est vite dit pour certains.
Si les anges y avaient élu domicile, ça se saurait.

Ils sont autant que les sacrements, les nains, les mercenaires...la renommée en moins. Pour ce qui est des péchés capitaux, certains auraient même tendance à cumuler.
Perdus entre ciel et mer.
Survivant pour la plupart en cette contrée sauvage balayée par les vents.
Oubliés de la croissance, les délocalisations ont oeuvré en ce sens.
Aide-toi, le ciel t'aidera qu'il disait.
Sympa Aesope mais visiblement le facteur a égaré la riposte céleste. Accusé de réception au tarif lent, j'imagine.
C'est pourquoi ils vivotent.
Se démènent dans un morne quotidien qui exacerbe désormais les penchants les plus vils.
Cependant, si tous n'ont pas baissé les bras, ils possèdent unanimement cette noirceur annonciatrice du pire.

Décidément, Dessaint confirme cet admirable talent découvert il y a peu.
Deux atouts récurrents : des particularités régionales dépeintes avec brio et l'Humain dans toute sa splendeur, voire son indignité.
Le récit est lent, authentique et structuré.
Tel un maître queux, l'auteur élabore sa recette avec raffinement et savoir-faire.
Dessaint ne se dévore pas, il s'apprécie, se savoure posément.
Aussi tragique que fascinant, Le Chemin S'arrêtera Là dépeint le combat journalier de ces damnés de la terre.
Aussi lumineux qu'un soir d'éclipse en plein tunnel pour un adepte du braille, il parvient toutefois à vous inoculer la dose d'espoir nécessaire à votre intégrité mentale pourtant à deux doigts de verser dans le côté obscur de la force.
L'homme est un loup pour l'homme.
Dessaint est son berger.
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Il faut reconnaitre à Pascal Dessaint l'art de jongler avec les mots avec une maestria incontestable. Ici, tout est gris, tendance foncée, la vie n'a rien d'un long fleuve tranquille, on est plutôt dans affreux, sales et méchants. Comment trouver ne serais-ce qu'un minuscule coin de ciel bleu dans cette grisaille qui anesthésie tout espoir ?
Dessaint se mérite, le style est là, chaque mot bien à sa place, pas de superflu. Ses personnages fracassés mais qui restent debout, malgré les vacheries, les horreurs, les rancoeurs, et quand l'un tombe pas d'éclaircies à l'horizon, le tunnel semble sans fin. du social dur, désespéré (désespérant ?) qui confirme le grand talent de Dessaint.
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Une digue de....dingues
pris en sandwiche entre un amas de dunes, un gros filet huileux de mer du nord et une zone industrielle fumeuse
avec pour horizon des chantiers méthaniers et une centrale nucléaire....
Rien de bien appétissant et de réjouissant
C'est pourtant dans ce no man's land apocalyptique
que survivent une tripoté de personnages
à la marge, rejetés et virés comme des déchets.
Y en a qui font du camping sauvage,
d'autres qui éclusent pas mal
ou encore qui pêchent en surfcasting...
Des portraits sans couleurs
sauf pour Jérôme qui détonne dans ce paysage gris avec sa perruque bariolée
Pas de jaloux, Pascal Dessaint leur donne la parole à tour de rôle
et le tableau de ses naufragés de la vie
prend forme par petites touches noires.
Des fêlures comme bagages,
de sales histoires qui refont surface,
des idées de vengeance, des filets tendus
Mais aussi une lueur d'espoir qui perce dernière les nuages.
Ouf on respire enfin
dans ce très bon roman noir de Pascal Dessaint
qui ne s'arrête jamais là où on l'attend.
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Nom : on ne sait pas, et c'est pas grave
Prénom : Cyril (ou Jérôme ou Wilfried ou Michel ou Gilles... chacun porte une croix)
Sexe : de frustrant (attouchements à la va-vite) à sordide (viol, inceste, femmes prédatrices répugnantes et cruelles)
Date de naissance : il y a longtemps, même les plus jeunes sont usés
Lieu de naissance : une ville côtière au nord de la France
Profession : sans (pas encore, ou au chômage) ou boulot pénible
Profession des parents : OS
Loisirs : pêcher, picoler, regarder les oiseaux, les bateaux, refaire un crépi qui ne tient pas, se venger sur les autres de sa vie de lose

De Pascal Dessaint, j'avais lu 'Les derniers jours d'un homme'. J'avais beaucoup aimé le contexte et les idées, moins l'intrigue.
Expérience moins enthousiasmante avec cette deuxième découverte :
- je me suis perdue dans les personnages, trop nombreux, trop semblables (et pourtant je prends des notes)
- j'avais un mal fou à visualiser cette côte d'acier, de béton, de fumée, avec sa centrale, ses usines, ses gigantesques bateaux, ses blockhaus, ses oiseaux (j'appliquais tant bien que mal des images de Saint-Nazaire)
- j'ai trouvé excessive l'accumulation de guignes et de violence (même si je sais que ça existe, une telle poisse, notamment dans les zones économiquement sinistrées).

Cet ouvrage m'a fait penser à 'D'acier' (Silvia Avallone), 'Les vivants et les morts' (Gérard Mordillat), 'Rafael derniers jours' (Gregory Mcdonald), 'Mystic River' (Dennis Lehane) - autres romans 'sociaux' que j'ai trouvés à la fois plus subtils et plus intenses.
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La digue du Braek à Dunkerque offre un contraste saisissant entre nature sauvage et industrialisation massive. Il y a d'un côté la Mer du Nord, des plages aux dunes de sable parsemées d'oyats et une faune extraordinaire : pingouins, phoques, faucons ou harles. De l'autre s'agrègent des usines chimiques dont les cheminées lâchent de vilaines fumées, une centrale nucléaire et des lignes à haute tension. De vastes cargos remontant les canaux se dessinent à l'horizon. La digue est isolée du reste du monde lorsque le pont de l'écluse reste levé. Certains ont fait le choix de s'y installer : un homme et sa fille font du camping sauvage au coeur de la zone industrielle, un autre végète dans une maison délabrée perdue au milieu des dunes, un dernier loge avec son neveu dans l'ancien poste de commandement de l'écluse. S'ajoute à cet inframonde un pêcheur qui, s'il habite dans une cité de la ville, passe ses journées le long du littoral à surveiller ses cannes. Les premières pages du roman sont plombantes, on croirait lire le rapport d'activité d'une assistante sociale d'Outreau. La dédicace de l'auteur sur mon ouvrage ne mentait pas : « Ainsi parfois vivent les hommes… C'est effrayant ». Chaque personnage porte sa croix : deuils, précarité, exclusion, ruptures amoureuses ou amicales, violences conjugale ou parentale… On a beau aimer le roman « noir », là c'est du lourd. Mais si le récit s'enfonce, certains personnages progressent avec en filigrane la parabole du scarabée. Il faut apprendre à ne pas se résigner à la fatalité du malheur.

« Le chemin s'arrêtera là » est un roman choral d'une grande noirceur. Les personnages sont écrasés par le capitalisme sauvage. Ce n'est pas un hasard si le livre débute avec des citations de Zola et Thompson. Pascal Dessaint a su parfaitement utiliser la digue du Braek pour mettre en scène ces histoires d'humanité désenchantée. Elle lui permet également de donner une place centrale à la nature. Son observation est une véritable épiphanie dans un monde sombre et brutal.
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Garanti que ce roman a dû faire grincer les dents des syndicats d'initiative du Nord !

Si le film "Bienvenue chez les Ch'tits" vous donnait envie de visiter le Nord, ce livre vous donnera plutôt envie d'aller voir au Sud si la misère est moins pénible au soleil.

Parce qu'ici, tout est gris ! M'est avis qu'ici, un canal s'est pendu, comme le chantait si bien mon cher Jacques.

M'est avis aussi qu'il n'y a pas qu'un canal qui s'est pendu lorsque toutes les usines ont fermées leur porte, mettant au chômage des milliers de gens.

Les personnages qui gravitent dans ces pages sont tous en déshérence, leurs portraits ne sont pas glorieux, leurs vies sont fracassées, fichues, et c'est avec un oeil désabusé et cynique qu'ils contemplent tous et toutes le déclin de leur région autrefois si prospère.

Au travers des vies de 7 personnages, l'auteur nous dresse une histoire comme un puzzle : chaque chapitre est comme une nouvelle, narrée par l'un des personnages, mais on comprend vite que tout le monde se connait, se fréquente, se croise et que toutes les fils disparates de leur putain de vie vont, à un moment ou à un autre, s'entremêler, et ce sera pour le meilleur ou pour le pire.

C'est étouffant et trash, ces histoires, car entre le père alcoolique qui a la main lourde, le père qui se frotte l'entre-jambe contre sa fille, le frère qui s'est disputé avec sa soeur, avec son ami, celui qui se complait dans sa vie qu'il passe assis sur sa chaise tout en gémissant sur son pauvre sort, celui qui ne vit que pour la pêche, celle qui trime, et les deux gosses qui s'en sortent difficilement à l'école, on a l'impression qu'on a réuni une majorité de tous les portraits miséreux et possibles de l'humanité.

Malgré tout, cela reste humain, profond.

Les portraits des personnages sont brossés en peu de phrases, mais on s'en moque, on a l'impression qu'on les connait, de toute façon, et puis, pas besoin d'en dire plus, on vient déjà de s'immiscer dans leur vie merdique, alors, pas la peine d'en rajouter.

Pas de voyeurisme dans ces petites histoires, juste le constat brut de décoffrage de ce que peut-être l'Humain dans toute sa splendeur.

De ce que la Vie peut être violente, de ce que les industries peuvent être criminelles, que ce soit au plan humain ou écologique.

Un roman noir contemporain, qui n'explore pas les voies des hors-la-loi, mais celles des marginaux, ceux qui tirent le diable par la queue tous les jours, ceux qui ont été broyés par le système, ceux qui se sont relevés, ceux qui se sont laissés couler.

Un roman noir choral où toutes les voix hurlent leur mal-être, leur misérabilité, mais aussi leur envie de vivre.

M'est avis que ça donnerait envie à Mylène Farmer de chanter "Désenchantée" ! La chanson collerait bien à l'ambiance des pages : sombre, grise, sans lumière.

Un roman noir à découvrir si vous en avez l'occasion, parce que les français peuvent aussi écrire de bons romans noirs, comme les Américains.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Bienvenue dans ce pays perdu, bord de mer gris, usines désaffectées ou presque mortes, dunes, blockhaus et passages nombreux de gros bateaux. " C'est le nord"...
Et dans cet univers si désespéré il y a des hommes, des femmes et des ados qui nous brossent de drôles de portraits. Pas vraiment de quoi rire, ça picole, un peu, ça se comporte d'une façon abjecte, ça pleure et ça grince. Il y a quelques figures plus lumineuses, attachantes quoi. Un peu de bleu dans cette merdaille grisâtre.
Dans ce roman qui se présente en 5 tableaux, chaque chapitre parle d'une vie et d'un homme...Louis, Michel, Wilfried, Cyril, Jérôme, Gilles, Mona... On les découvre peu à peu, la vie est une "p*tain" dans ce trou à rats.
Roman policier, on ne s'en rend pas vraiment compte au début. Et puis après on apprend les disparitions en même temps que les coupables.
Voilà comment vivent les hommes quand l'humanité déserte et donne peu d'espoir dans cet avenir aussi bouché que l'écluse fermée, après la sassée...
C'est violent, sans concession, il y a de beaux salauds, certains m'ont cueillie douloureusement, dans cette histoire.
Sinon j'ai aimé me balader sur cette côte, suivre le mouvement des bateaux, découvrir les oiseaux et apercevoir un phoque ...
J'ai eu un peu de mal à me retrouver dans les personnages au début. L'auteur déroule le fil….
J'ai frémi et grincé des dents. Effrayant m'a mis l'auteur en dédicace. Sans concession c'est certain.
Une analyse fine et implacable de ces gens détruits par une société sans pitié.

Merci à C pour cet envoi, merci à M pour le choix et conseil et à l'auteur pour la dédicace.
J'ai dévoré ce livre et je n'ai qu'une envie, redécouvrir très vite la plume de Pascal Dessaint.

Le chemin s'arrêtera là. Un bouquin qui sape le moral comme l'est le crépi de Jérôme....
(Chouette couverture avec la perruque…)



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Dans le Nord, sur une zone industrielle portuaire, là où les usines, les friches et les entrepôts abandonnés forment un paysage hors du temps, les habitants vivent au jour le jour.
Mona qui vit avec son père,
Cyril, dans une caravane.
Wilfried dont le seul plaisir est le surf casting.
Gilles qui cherche à tuer un phoque pour enfin faire plaisir à son père dévasté par ses années de chômage.
La misère économique et affective est partout.
Sauf peut-être chez Louis qui est élevé par son oncle Michel et reçoit beaucoup l'amour...

Pascal Dessaint décrit un univers désespéré où le malheur des gens vient autant de leurs difficultés financières que de leur misère affective.
Peu d'amour réel et généreux mais des petits arrangements, des hasards malheureux et des vengeances tragiques. le tout forme un tableau très noir.
Seuls les trois adolescents gardent un peu d'espoir dans l'avenir malgré l'atmosphère sombre.
Pour deux d'entre eux il y aura une lueur...

L'auteur a décidément beaucoup de tendresse pour ses personnages paumés, un peu à la "Olivier Adam", et il a le grand mérite de faire de ces "invisibles" de réels personnages de roman !

N'oublions pas son humour, très noir bien sûr; à la manière de Pascal Garnier.
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Le port de Dunkerque n'a rien d'un charmant petit port de pêche,. Imaginez plutôt un espace de 4000 ha couvert d'usines ( acieries, raffineries, centres thermiques, gazoducs, vapocraqueur etc) La proximité d'une centrale nucléaire n'embellit pas l'ensemble. C'est un vrai décor de science fiction absolument effrayant ! Il faut avoir traversé cette zone, s'être promené le long des 17 km de la digue du Break pour bien réaliser à quel point l'endroit est cauchemardesque, inhumain au possible.
C'est dans ce cadre que Pascal Dessaint met en scène ses personnages, , là où ils se sont échoués, là où leur chemin s'est arrêté.
Ils sont sept à prendre la parole, à tour de rôle. Chacun nous raconte son quotidien fait de chômage, de pauvreté, d'alcool, de misère affective, de violence et nous livre ses souvenirs, ses secrets inavouables.
Louis, seize ans, vit avec son oncle Michel depuis le décès de sa mère. Son père est aux abonnés absents depuis longtemps.
Michel est un éclusier mis sur la touche depuis que le fonctionnement des portes a été automatisées. Il continue d'habiter sur le port dans une vigie, son logement de fonction. Sa compagne l'a quitté il y a dix ans, à l'arrivée de Louis.
Jérôme vit dans une bicoque délabrée surnommée " la maison de le folle" nichée dans les dunes. Il ne s'est jamais marié pour s'occuper de sa vielle mère. Il aime porter en permanence une perruque de carnaval rouge et argent. A croire que les vapeurs d'éthylène de l'usine de vapocracage où il travaille lui ont rongé le cerveau.
Cyril sans emploi vit au crochet de sa fille Mona. Il fait "du camping sauvage en zone industrielle". C'est un vrai salaud.
Mona a18 ans, elle vend du parfum bon marché dans un centre commercial.Elle vit dans la caravane de son père.
Gilles est un ado maltraité qui n'a qu'un rêve, celui de tuer un phoque avec son fusil. C'est un ami de Louis et Mona.
Wilfried pêche en surfcasting de jour comme de nuit sur la digue pour fuir les ardeurs de son obèse d'épouse.
Tous se connaissent, ont un lien qui les unit sans qu'ils en aient forcément connaissance. C'est ce que va nous dévoiler ce roman sombre comme un ciel plombé sur la mer du Nord. L'intrigue bien ficelée le rend tout simplement captivant.
A travers ce récit on sent toute la tendresse de l'auteur pour cette région qui l'a vu naître. Il la connaît bien et arrive à faire apparaître la poésie, inattendue dans cet environnement hostile: l'envol d'un oiseau, un phoque sur plage, un bande rouge qui claque sur le flanc d'un cargo.... de la tendresse aussi pour ces laissés pour compte qu'il nous décrit si bien avec parfois beaucoup d'humour.
Pour tous ceux qui risquent d'être effrayés par ce tableau, je tiens a préciser qu'il suffit de tourner le dos à la centrale nucléaire, de s'éloigner juste un peu en se dirigeant vers la côte belge pour retrouver une nature intacte et sauvage dans la réserve naturelle nationale de la dune Marchand.


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