Blacksad, tome 1 : Quelque part entre les ombres

Blacksad est une bonne bd avec des dessins aussi excellents que ses personnages et une ambiance de polar noir originale. Ce concept avec les animaux marche du tonnerre. Une lecture passionnante avec aussi une bonne intrigue. Cela motive pour lire la suite qui est encore mieux. Je vous la conseille.

Superbe BD. Blacksad est un détective dont une ancienne conquête vient d'être assassinée et il décide de mener l'enquête. Les personnages sont des animaux mais tellement humains dans l'attitude. On se retrouve dans une atmosphère des années 1950, énormément d'actions, l'humour noir associé. le scénario tient la route et les dessins sont excellents et très détaillés, reflétant l'époque et les animaux sont très expressifs.

Blacksad est un chat dans un univers d'animaux. Détective privé, il enquête, dans le premier tome, sur la mort d'une ex-petite amie, dans le second, sur la disparition d'une petite fille et dans le troisième sur le passé d'un vieil ami.
Je n'ai pour le moment, lu que trois tomes, mais je sais qu'il en existe un très récent quatrième. le dessin est magnifique : la personnalisation des animaux, qui gardent cependant leurs instincts est une réussite. Dans le premier tome, les personnages s'installent et dans le second tome, on sent qu'ils ont bien pris leur place. Dans celui-ci, intitulé Arctic-Nation, Blacksad est confronté au racisme, à la haine et au Ku Klux Klan. le scénario est classique et efficace. Dans le troisième tome, un peu moins bon, le maccartysme est le contexte auquel les auteurs ont mélangé la bombe atomique et les relents de la seconde guerre mondiale.
Les albums se déroulent dans les Etats-Unis des années 50/60, dans cette atmosphère à la fois légère pour ceux qui réussissent et tendue pour les laissés pour compte (les noirs notamment, dans le tome deux !). Et finalement, tendue pour tous, parce que malgré leur argent, leur renommée et leur réussite, beaucoup de personnalités ont été inquiétées par la chasse au communisme (tome trois). Une série et un personnage-chat vraiment originaux.

Il y a bien longtemps que cette série policière traînait dans ma pile à lire, et en ouvrant la première page, la préface de Loisel m'a tout de suite convaincu en tant qu'illustrateur et habitué de ses lectures.

Ce fut son ma première lecture dans l'univers de Juan Diaz Canalès et Juanjo Guarnido, et je n'ai absolument pas été déçu.

L'intrigue policière est plus que bien ficelé, les scènes d'actions tout autant, les protagonistes ont tous un intérêt dans l'histoire et les illustrations sont vraiment très impressionnantes.

À chaque page, on passe un pur moment. Je n'ai pas lâché la bd une seule fois, et ça en général, c'est plus que bon signe.

Une belle réussite, un duo au top, il faut absolument que je lise la suite. Ce qui veut dire par là même occasion, que je le recommande vivement à la lecture.

Dès les premiers dessins, le charme agit... le coup de crayon est superbe, le cadrage nous plonge dans l'histoire comme dans un film.
Les personnalités des personnages sont variées, le style polar très réussi.
Un classique qui vaut largement la découverte.
Coup de coeur.

Blacksad est une série animalière, dans laquelle le héros, qui donne son nom à la série, est un chat doublé d'un détective privé. Dans cette première enquête, il est confronté au décès d'une ex relation sentimentale, décès sur lequel il va enquêter sans s'en tirer sans quelques plaies et bosses, comme tout détective un peu sombre qui se respecte.

J'ai adoré cette bande dessinée. le dessin est magnifique et nous plonge dans une ambiance très polar noir américain des années cinquante. Les animaux anthropomorphes sont bien campés, leur caractère étant en lien avec leur physique, et leurs traits très expressifs rendent l'histoire vivante et rythmée. Les couleurs sont superbes, et mettent en avant les décors qui servent l'histoire. La voix off de Blacksad nous donne l'impression d'être transposés dans un de ces films que j'affectionne, et les dialogues, qui sonnent juste tout le long, sont emplis de cynisme.

Etant depuis toujours grande amatrice de bandes dessinées, et en possédant un certain nombre, je mets cette série dans le top de celles que je préfère. Je pense également (mais ce n'est que mon avis) qu'elle peut être une porte d'entrée vers la BD pour ceux qui en ont moins l'habitude, tant le dessin tend vers l'animation, et permet une projection plus simple dans l'histoire.

En résumé, une série coup de coeur !

Le lecteur est projeté d'emblée dans le récit. Une femme, belle, tuée dans son lit. Elle fut la maîtresse de Blacksad, un privé 100% pur Bogart... Imper et guigne, impair et gagne...

Saint Malet et Saint Hammett priez pour nous, pauvres pécheurs, qui allons endosser l'imper mastic et le feutre mou...

Bien sûr, les flics lui ordonnent de rester à l'écart de l'enquête. Bien sûr, il va enquêter. Bien sûr, les gros bras vont lui tomber dessus pour l'écarter de l'enquête. Bien sûr, il va démêler les fils de l'imbroglio. Bien sûr, le coupable est un gros poisson. Bien sûr, les flics fermeront les yeux sur les écarts par rapport à la loi.

On est dans un polar. 100% pur jus. Zincs et whisky. Indics et salles de boxe. Rien de neuf. C'est un peu désespérant. J'attendais sans doute trop... car je suis un peu resté sur ma faim. J'ai trouvé que l'on arrivait bien trop vite à la fin du récit. Tout ça pour ça, me suis-je dit.

OK, je suis (un peu) de mauvaise foi. Car la claque est venue à plusieurs reprises. A la première case, déjà. Pour quoi? Les dessins... mon dieu ! Je connais mes classiques. Mais là, les dessins sont à se rouler par terre. le sens du détail. Les plus infimes détails, tout est impeccable. Quelle précision. Je suis accroc.

En général, je ne suis pas emballée plus que ça par des êtres à têtes d'animaux et aux corps humains. Mais là je dois dire que le dessin est vraiment très sympa, et l'histoire de ce privé, qui apprend la mort d'une ancienne conquête et décide de retrouver son assassin est assez bien menée.
Rien d'original dans l'histoire, elle suit son cours entre règlements de compte, coups fourrés et gros bonnets, imperméable et baston, mais le dessin est assez léché je trouve. Il désamorce tout ce qui me gêne habituellement dans l'anthropomorphisme. Je vous aurais bien dit comment, mais j'ai du mal à me l'expliquer. Les images sont claires et limpides, les personnages ont du caractère et même du charisme, quand bien même ils ont des têtes de chat, de porc ou d'orang-outan. On devine leur caractère, leur sentiment, leur sensation au travers de ces dessins qui nous plongent au coeur de l'histoire et nous font regretter d'arriver trop tôt à la dernière page.
Et l'avantage, s'il en manquait, est qu'il s'agit, pour ce premier tome, d'une histoire complète, avec un début et une fin. Si on le souhaite, on peut très bien en rester là. Mais pourquoi faire ? On risque bien plus de passer à côté d'une autre histoire qui nous fera admirer à nouveau la belle gueule féline de Blacksad !

Enfin, je parviens à lire cette BD si souvent recommandée et qui semble recevoir une majorité d'excellentes critiques.
Un plaisir pour les yeux, à lire et à regarder, avec une vraie qualité de dessin et de colorisation et une étude des personnages fine, qui se reflète à travers leurs expressions, des gueules dignes des films noirs des 40s et 50s. Génial.
Tout y est. Mais ce tome se termine trop vite... je vais donc m'empresser de dévorer le tome suivant!

🌹Blacksad, quelque part entre les ombres🌹de Dìaz Canales et Guarnido BD

Blacksad est appelé pour identifier le corps de
d'un amour passé, une étoile montante dans le cinéma, Natalia, qui n'avait pas que des fans.

Malgré l'interdit de la police, il va mener l'enquête de son côté.

Les graphismes sont magnifiques, les personnages sont des animaux parfaitement bien dessinés.

Une belle découverte.