AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,17

sur 30075 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Envie de dire : bouquin bourré de rebondissements ! Impossible de le poser, quel que soit le moment de l'histoire. de là lui donner un prix, je ne crois pas que je serais allée jusque là... Et pourtant, en y réfléchissant... ll y a tellement de beaux passages. Les personnages prennent vie entre ces lignes (je pense à Jenny), et l'on comprend mieux le monde de l'édition qui incite jusqu'à l'usure ses écrivains. C'est un roman extrêmement prenant, jusqu'à la toute fin, ce qui est un véritable tour de force de l'auteur.
Mais vraiment, je n'ai pas aimé le personnage de Nola-amoureuse, mais problablement est-ce ainsi que les filles de 15 ans aiment... Un avis qui reste mitigé, donc, à cause de cette histoire d'amour gnangnan-harlequinesque, pourtant pilier central de toute cette histoire, à laquelle j'ai encore un mal fou à croire...
Commenter  J’apprécie          80
Avis mitigé. L'intrigue aux multiples rebondissements m'a captivée et j'ai avalé le roman sans reprendre mon souffle, ou presque. Les formules assenées par le professeur à son élève, le regard inquisiteur et cynique sur la société américaine pudibonde et la critique du système capitaliste et sans état d'âmedu monde de l'édition font mouche, mais l'histoire romanesque et amoureuse est malgré tout assez mièvre et le tout reste très superficiel.
Commenter  J’apprécie          80
peut mieux faire

Comme dans l'histoire, l'éditeur était probablement très pressé, afin que ce livre se retrouve sur les étals avant les élections américaines et pour les prix littéraires.
Et comme ça tombe à pic : sur la couverture un tableau de Hopper, exposé au même moment au grand Palais.

Ce polar bien ficelé aurait pourtant mérité une sévère réécriture et une cure d'amaigrissement. D'ailleurs j'ai zappé bien des pages.

C'est par le style que pèche l'auteur, par des personnages qui manquent d'épaisseur et des dialogues qui rivalisent trop souvent de platitude, niaiserie voire de ridicule.

C'est toutefois un bon moment de lecture sans prise de tête.
Commenter  J’apprécie          71
J'avais hâte d'attaquer enfin la célèbre "Affaire Harry Quebert"! J'ai retrouvé les ingrédients que j'avais adoré dans "L'énigme de la chambre 622", tout en détestant les défauts que j'ai pu retrouver dans les écrits de Musso que je ne peux plus lire. Malgré cela, j'ai passé un bon moment. C'est ce qui compte. Joël Dicker arrive à me transporter dans ses histoires avec facilité.
Commenter  J’apprécie          70
Je suis assez heureuse de l'avoir lu, rien que pour ma culture générale.
Cela mis à part, je ne vois pas le pourquoi de l'engouement général pour ce roman... Si, l'écriture est assez dingue et vachement bien maîtrisée.

Cependant, pas de quoi m'emporter, cette lecture fut longue, très longue.
À chaque fois que je la reprenais, je devais me faire violence pour entrer à nouveau dans le récit.
Si je ne l'avais pas lu dans le cadre d'une lecture commune, je ne l'aurais probablement, jamais terminé...et même jamais commencé !

D'un point de vue personnel, j'ai trouvé la construction des personnages est assez négative sur la nature humaine.
Lien : http://audreybookoverlife.ov..
Commenter  J’apprécie          71
J'ai fini ma saga Dicker et suis déçue.... J'en ai tellement entendu parlé, c'était le mieux, c'était ci, c'était ça... EH ben je préfère Les Baltimore pour l'histoire humaine et La Disparition de Stéphanie Mailer pour le policier.
C'est l'histoire d'une adolescente de 15 ans qui disparait, qu'on retrouve 40ans après dans le jardin de son ancien professeur, qui n'était autre que son amant!!!! Oh scandale, un prof et son élève! Forcément, il est accusé, forcément, il est innocent et là, il a un super ami, ancien élève aussi mais pas amant, qui vole à son secours, qui trouve, qui se plante et on recommence pour enfin trouver le méchant .... On tient parce qu'on veut savoir, qui est le meurtrier mais Dicker a fait nettement mieux...
Commenter  J’apprécie          71
J'ai passé un bon moment de lecture, je ne voyais pas les heures passer, mais ça n'a pas été un coup de coeur, je ne saurais pas trop expliquer pourquoi. L'intrigue est prenante, captivante par moments, mais le policier n'étant pas mon genre préféré, je sais que je n'en garderai pas un souvenir impérissable. L'histoire est originale, bien écrite et bien ficelée. Les pages se tournent sans qu'on y fasse attention. Mais j'en ai sans doute attendu un peu trop, par rapport au bruit que ce roman a fait et fait encore. A voir ce que donne la série maintenant !
Commenter  J’apprécie          70
Comme pour "Le dernier des nôtres" d'Adélaîde de Clermont-Tonnerre, je me demande comment ce livre a pu recevoir le prix De l'Académie Française.
Il y a beaucoup mieux en littérature, les vieux en habits verts doivent être sourd et aveugles sans doute.Cela dit, celui-ci est quand même meilleur que le pré-cité. L'histoire est plutôt bien menée, je l'ai lue d'un trait (une matinée et une partie de la nuit), mais du point de vue littéraire, rien à voir avec Joyce Carol Oates dont je vient de lire deux opus : c'est du top niveau en comparaison.
Il paraît qu'un film va être tiré, selon le cinéaste et les acteurs, cela peut valoir le coup d'oeil...
Commenter  J’apprécie          70
Dans la plupart des catalogues et sur une grande majorité de sites internet, La Vérité sur l'affaire Harry Quebert est présenté comme un trhiller. J'ai plusieurs raisons de penser que cette appellation est assez réductrice et, par certains aspects, même mensongère. Que nous raconte au juste ce roman ? Effectivement, la toile de fond du récit est bel et bien l'élucidation d'un crime perpétré il y a plus de trente ans dans une commune bien tranquille du New Hampshire. Pour autant, s'agit-il là d'un thriller ? Je ne suis pas sûre. To thrill en anglais, ça veut dire tressaillir, et je ne suis pas convaincue que ce soit là ce que la majorité des lecteurs a ressenti à la lecture du second roman de Joël Dicker. On trésaille effectivement sans doute à la lectue de Shutter Island ou encore dans certains romans de Stephen King, mais je ne suis pas persuadée que l'on tremble plus que cela en lisant les lignes du narrateur Marcus Goldman, bien que les notions de suspense et de policier y soient effectivement très présentes.

Outre les problèmes de définitions, se pose enfin la question du fond de l'oeuvre. En effet, si l'enquête policière sur la mort de la jeune Nola en 1975 semble bel et bien être au centre du roman, elle est en réalité le prétexte à de nombreuses réfléxions bien plus profondes que la simple "mais qui au bon Dieu a bien pu tuer cette gamine ?". En premier lieu, et je crois que c'est peut-être une des choses qui m'a le plus plu dans ce roman, Joël Dicker ne cesse de nous interroger sur la littérature : du statut d'auteur à la place du lecteur en passant par l'intrusion du marketing, La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert nous dresse un portrait du système littéraire américain contemporain et de son fabrique de best-sellers. Plus encore, le lecteur est sans cesse abreuvé de maximes au sujet de l'écriture et du travail de l'écrivain. Qu'est-ce que la littérature ? Qu'est-ce qu'un bon, un grand roman ? Comment devient-on écrivain ? Pourquoi devient-on écrivain ? C'est autant de questionnements (et de début de réponses !) que l'on retrouvera avec plaisir tout au long des chapitres.

En plus de cette réflexion sur la littérature, Joël Dicker brosse un portrait critique et satirique de la société moderne américaine, du marketing, de la justice et de leurs travers. Finalement ce que l'on peut reprocher à l'écrivain Suisse c'est que son écriture, parfois facile, n'est pas à la hauteur de la qualité de l'intrigue. Les personnages nous vendent Les Origines du Mal comme un chef d'oeuvre, pourtant les quelques extraits de ce roman ne font pas vibrer. Plus encore, les dialogues entre Nola et Quebert sont plats et relèvent souvent du cliché. le fond et la forme ne s'accordent ici pas toujours, et cela est dommageable. Bref, les chef-d'oeuvres promis ne sont pas réellement au rendez-vous, mais une lecture qui reste néanmoins agréable et distrayante.
Lien : http://liliavernalia.canalbl..
Commenter  J’apprécie          70
Marcus Goldman est un écrivain à succès. Son premier roman, un best-seller lui a permis de décrocher un contrat en or. le souci, c'est que ledit contrat l'oblige à produire cette année un nouveau grand succès très attendu. Mais l'inspiration est un oiseau rebelle que rien ne peut apprivoiser. Il croit la tenir dans son grand appartement new-yorkais, elle l'évite. Alors il recontacte son ami et ancien professeur de fac Harry Quebert qui l'invite à se mettre au vert chez lui, à Aurora dans le New Hampshire.

Ce à quoi il ne s'attendait pas, c'est que des jardiniers venus planter des hortensias dans le jardin de son ami déterreraient une adolescente disparue quinze ans plus tôt dans des circonstances mystérieuses. Et quand tout accuse son ami du meurtre, Marcus croit mordicus à son innocence. Et quand Harry se retrouve en prison, Marcus enquête. Et quand tout le pays s'intéresse au mystère de l'adolescente assassinée il y a quinze ans à Aurora, il commence son livre tant attendu.

Mon avis sur ce livre est difficile à exprimer. D'un côté j'ai trouvé l'intrigue beaucoup trop complexe, nébuleuse par moments. L'auteur suit des pistes qui viennent de nulle part au lieu d'orienter son enquête en fonction des indices. Les allers-retours entre le passé et le présent sont constants, si bien que parfois, l'on s'y perd.

En même temps, justement, il s'agit d'un roman très riche aux nombreux rebondissements qui sert aussi de support à une critique intéressante de la société américaine. D'abord celle des années 1970 entre racisme et antisémitisme latent et cellules familiales en mutation. Et aussi celle de la société contemporaine, des relations tarifées et déséquilibrées entre auteurs et éditeurs au diktat de l'opinion publique.

En bref, le roman est riche, bien écrit et peut être lu sous plusieurs angles : de l'histoire vive et distrayante à la critique sociétale un rien cynique. Pour autant, je ne suis pas sûre de ne pas l'avoir oublié d'ici quelques mois...
Lien : http://leclubdesnatifsduprem..
Commenter  J’apprécie          70





Lecteurs (71217) Voir plus



Quiz Voir plus

Savez-vous la vérité sur l'affaire Harry Quebert ?

Que sont Harry et Marcus ?

père et fils
frères
amis
collègues de travail

24 questions
2498 lecteurs ont répondu
Thème : La Vérité sur l'affaire Harry Quebert de Joël DickerCréer un quiz sur ce livre

{* *}