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sur 2451 notes
J'ai adoré cette histoire. Ces gens naïfs et patriotiques qui s'enrôlent dans cette guerre m'ont profondément touchés par leur humanité. Leur formation rigide et extrêmement difficile ainsi que leurs missions de guerre dépourvues de sentiments transforment leur vie mais surtout leur être profond.
Cette transformation leur fait vivre de grands moments de bonheur, de fierté, de fraternité mais aussi d'abandon, de solitude et surtout de très grande vulnérabilité et de fragilité.
Dans ce roman bouleversant, on rencontre l'humain dans toute sa splendeur et dans sa folie. Les livres m'aident tellement à prendre conscience et à être reconnaissante des petites joies quotidiennes de ma vie.
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Le Livre des Baltimore est mon roman préféré, et La Vérité sur l'affaire Harry Quebert fait sûrement partie de mon top 10 également. Et malgré ça, je me suis rendu compte récemment que je n'avais pas lu le tout premier roman de Joël Dicker, intitulé Les derniers jours de nos pères. Je viens de le terminer, et il faut avouer que je ne m'attendais pas du tout à ça ! Je me demande ce qui a poussé l'auteur à écrire un livre sur ce thème en particulier. Seulement 2 ans plus tard, il écrivait La Vérité sur l'affaire Harry Québert, dans un style et à une époque totalement différents. Avant de le lire, je ne m'étais volontairement pas trop renseigné, j'avais à peine survolé le résumé, je voulais me laisser surprendre. Je m'étais dit, c'est un Joël Dicker, je vais forcément apprécier. Alors, oui, j'ai adoré, mais j'ai aussi été très étonné.

Les derniers jours de nos pères, c'est l'histoire d'un groupe d'agents des services secrets anglais chargé de mener des opérations sur le sol français pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ce n'est pas une énième romance se déroulant pendant cette guerre comme on en trouve à la pelle, non, c'est une histoire construite d'une façon bien spécifique et très détaillée. Celle-ci se découpe en plusieurs parties.

La première porte sur le cycle de formation des agents dans différentes écoles d'Angleterre : ce n'est clairement pas ma partie préférée ; certes, elle permet de découvrir les personnages et de comprendre les difficiles conditions de travail des agents, mais on a l'impression de se retrouver dans un livre d'histoire du lycée avec beaucoup d'explications sur toutes les techniques de guerre, de combat, d'espionnage, etc. J'ai trouvé que cela manquait d'un quelque chose pour être moins technique. Les personnages principaux nous sont présentés, Pal, Claude, Stanislas, Laura, Faron, Gros, Aimé, … mais à ce moment-là de l'histoire j'ai encore du mal à m'attacher à eux, ils me semblent très distants.

Dans les parties suivantes, les agents partent en mission et l'intrigue commence enfin à se mettre en place, avec également l'arrivée de nouveaux personnages. Un peu lassé par la première partie, j'ai été happé par l'histoire à partir de ce moment-là. Les personnages se développent, on découvre les particularités de chacun. Gros, surnom de guerre d'Alain, m'a particulièrement captivé. Tous ont des caractères et une façon d'aborder la guerre bien différents. Il ne faut pas oublier de parler d'un personnage important, à la fois très présent et très absent dans l'histoire : le père de Pal, ou devrais-je dire le père « tout court ». Il reste mystérieux avec un caractère peu développé. Présent de façon récurrente tout au long du livre, il brille par sa naïveté et semble être une représentation de tous les parents dont l'enfant est parti à la guerre.

Je ne m'appesantirai pas sur les rebondissements de l'histoire ici pour ne rien révéler, mais malgré tout, ils restent assez prévisibles. Je ne pense pas que ce soit ça le plus important. Joël Dicker dépeint avec brio les relations humaines en temps de guerre, et plus particulièrement les relations père-fils. Au-delà du quotidien des soldats et agents, il nous transmet ici leurs pensées et la façon dont la guerre influence leur esprit et leur représentation de l'humanité. On ne saura jamais comment on aurait réagi à leur place dans les mêmes situations, mais on entrevoit ici quelques possibilités. Et c'est tout ceci que l'auteur veut faire passer, l'émotion, le ressenti, l'importance des autres, et la vitesse à laquelle tout peut changer. Je recommande la lecture de ce roman, mais attention, l'expérience est totalement différente des autres Joël Dicker.
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"Les derniers jours de nos pères" est le premier livre de Joël Dicker. Il est très différent de ceux qui ont suivi, même si on y retrouve quand même le même idéal amoureux un peu cul-cul.
L'action commence en Angleterre, où un groupe d'individus assez différents se trouve réuni pour une raison tenue secrète : la création du SOE, les services secrets britanniques imaginés par Churchill. On suit la formation de ces jeunes agents, engagés pour des raisons différentes, mais tous menés par le même idéal : faire en sorte que les Hommes restent des Hommes, et que cette terrible guerre prenne fin. Mais une fois en opération avec la Résistance française, ils vont être confrontés aux difficultés du terrain, ainsi qu'à de multiples tentations...
Malgré son sujet grave, j'ai trouvé ce livre d'espionnage très doux, mettant en avant la tendresse des rapports humains pour contrecarrer la noirceur du monde, et malheureusement aussi pour devenir vulnérable. Même si on n'est pas dans un page-turner le suspense est bien là, par petites touches, quelques fois insoutenable. Bref, un bien beau premier roman plein de nostalgie et d'humanité.
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Avec « Les derniers jours de nos pères », Joël Dicker nous fait découvrir le SOE (Special Operation Executive), branche secrète des services secrets britanniques créée par Winston Churchill.

Dans ce roman, on va y suivre la section F (pour la France) de l'enrôlement de ses membres jusqu'à la fin de la guerre, en passant par leur formation.

Ici, pas de grandes scènes d'action héroïque. Joël Dicker se concentre plus sur les émotions des personnages. Cela m'a beaucoup plus et m'a permis de m'attacher aux différents protagonistes.

Ce premier roman de Joël Dicker est un bon livre et je comprends parfaitement pourquoi il a été récompensé par le Prix des Écrivains Genevois.

J'ai passé un agréable moment de lecture aux côtés de la section F du SOE.
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En attendant la parution du dernier Joël Dicker en format poche, je me suis contenté du seul livre non encore lu de son cru : son premier roman publié. Tant de vives débats naissent ici sur sa personne ! La seule critique qu'on ne pourra pas faire est celle que cet écrivain sait déchaîner les passions... et, par la même occasion, les ventes de ses livres...

Si, comme moi, vous avez lu ce livre en dernier, on change complètement de thème : les sujets abordés sont plus lourds et historiques. Fini l'enquête policière, les personnages parfois caricaturaux et un coin tranquille du Maine : bienvenue en Europe, sous les bombes et au coeur de l'horreur. le livre s'est lu en à peine deux jours et j'ai été happé à nouveau par cette histoire, soit tout. Je n'ai pas trouvé de problèmes de style ou que ce soit mal écrit (à moins que je n'ai pas encore la truffe assez développée pour reconnaître le génie littéraire de l'imposteur...)

La première moitié du roman, l'intrigue se met en place, on voit les personnages évoluer, avec dans les tréfonds la guerre. L'action prend place réellement dans la seconde partie, lorsque tout s'accélère pour notre fine équipe qui commence à accumuler de sérieux ennuis... A certains moments, on serait presque tenté d'être à cette époque et de tirer les ficelles de cette guerre, pour que "notre" côté soit celui "victorieux". J'ai eu l'impression que la situation des différents protagonistes était inversement proportionnelle à celle de la guerre. Que d'âmes brisées, déchirées ; cela montre à peine ce qu'ont vécu les individus, d'innommables mais aussi parfois de simples moments d'émerveillement. L'auteur semble s'être renseigné et nous offre ainsi un moment d'histoire, présente et passée

En bref, un autre livre merveilleux dont j'ai eu plaisir à lire ! Mais, comme toujours, tout le monde a le droit de ne pas être d'accord, en bien comme en mal ! Libre à vous de vous sentir offusqué/e, unanime ou autre ;)
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Qu'aurions-nous fait durant cette période trouble ? Nous serions-nous engagés comme ces hommes vers l'inconnu ? Aurions-nous cédés pour survivre ? Adolescente je me suis souvent interrogée à ce propos, et je n'ai toujours pas de réponse, mais une certitude ils n'étaient que des hommes, avec leur courage et leurs faiblesses.

J'ai vraiment apprécié ce livre qui a mon sens pose une question essentielle : quid des familles laissées dernière soi au moment de l'engagement dans la résistance ? Peut-on réellement faire table rase, oublier son père, sa mère ? Partir sans se retourner, jamais ?

Pal est un jeune homme de 22 ans qui décide de s'engager outre-manche parce qu'il n'accepte pas la défaite de juin 1940. Se rend-t-il compte à cet instant de ce à quoi il devra renoncer ? Les épreuves à traverser ? Les choix difficiles, impossibles qui l'attendent ? Mais c'est aussi un éloge de la loyauté, de la droiture et de l'amitié.

Dickers réussi dans livre à aborder toutes ces questions. Son récit est entraînant, bien construit, agréablement écrit.

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J'ai découvert Joël Dicker avec "La Vérité sur l'affaire Harry Québert" et m'étais alors promis de lire ses autres oeuvres.
De prime abord, je n'étais pas emballée par l'histoire : la seconde guerre mondiale, les réseaux de résistance … car les romans historiques ne sont pas ma tasse de thé.
Et pourtant, quelle claque ! La plume de l'auteur me ravit toujours autant. Même si ce roman n'est pas le seul qui traite de la seconde guerre mondiale, il sort vraiment du lot. L'histoire est fidèlement reconstituée et l'auteur nous fait suivre différents personnages tous très attachants, vers les destins desquels on est entrainé.
Un roman poignant, troublant de vérité. L'histoire d'hommes qui ont été prêts à renoncer à tout pour sauver les fondements de la liberté.
En ce qui me concerne, ce roman m'a bluffé. Un coup de coeur !

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Les derniers jours de nos pères est le premier roman de Joël Dicker. Et même s'il est très différents de ces autres romans, je l'ai beaucoup aimé.

On suit un groupe d'individus qui rentrent au SOE, une branche des services secrets britanniques. Dans ce groupe de personnes, il y a Pal, c'est un peu le héros du roman mais il y aussi Laura, Faron, Claude, Gros et bien d'autres. On s'attache à tous sans exception et j'ai parfois eu de la peine pour tous ses personnages qui sont au coeur de la seconde guerre mondiale et de ce que cela implique.

Au début du roman et pendant une bonne partie, nous les suivons aux entrainements des services secrets. Puis certains partent sur leurs premières missions et nous les retrouvons quand ils arrivent à se réunir à Londres ou Paris.

Tout n'est pas rose dans ce roman, car c'est bien de la guerre qu'il s'agit. Il y a donc sont lot d'épreuves et de morts.

L'intérêt de ce roman tient dans l'affect que nous éprouvons pour tous les personnages et les liens qu'ont voit se développer sous nos yeux. Des liens forts d'amitiés se créés et nous avons l'impression de faire partie de cette fratrie.

La relation de Pal avec son père est aussi très émouvante et sincère. On voit l'attachement que se porte l'un et l'autre. Mais cette relation est parfois le point faible de Pal.

Bref, j'ai adoré et je recommande à milles pourcents !

Elise__♥

Instagram : etliselesmots
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Les romans historiques ne sont pas ceux que je préfère, d'ailleurs j'ai trouvé un peu long le début, mais une fois tout bien mis en place, j'ai adoré ! Les personnages sont bien décrits et attachants. Des hommes et des femmes courageux qui ont risqué leur vie pour que les hommes restent des hommes. Une belle amitié aussi pour ces gens qui ont appris à se connaître dans des circonstances horribles.
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Tout à fait différent des célèbres "La vérité sur l'affaire Harry Québert" et "Le livre des Baltimore", ce roman aborde L Histoire avec un grand H. Celle des personnes qui ont décidé durant la seconde guerre mondiale de rejoindre le SOE au péril de leur vie et de tout faire malgré la peur pour libérer leur pays.
C'est un livre très instructif au niveau de l'entrainement des candidats que je ne connaissais pas.
L'auteur met en exergue l'aspect humain de cet engagement: l'action malgré le danger et la peur, la crainte de parler sous la torture.
Différents épisodes du récit posent aussi des questions humaines fondamentales. Qu'est-ce que le courage ? Jusqu'où va-t-il lorsqu'il s'agit de sauver ses proches ? Dans une guerre, n'y a-t-il strictement que des bons et des mechants ?
Ce livre aborde aussi les thèmes de la trahison, des liens familiaux et amicaux, des humiliations, etc...
Un excellent roman avec un angle inhabituel pour parler de la seconde guerre mondiale.
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