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3,93

sur 2451 notes
Longtemps ce livre a attendu que je l'ouvre, et je suis passée à côté de tant pendant tout ce temps... le suspense n'est pas trépidant dans ce roman mais il fait place à bien mieux : l'émotion.
Le récit s'ouvre sur les adieux bouleversants (et on espère que ce ne soit qu'un au revoir) de Paul-Emilie - Pal - , à son père. Ce que Pal lui a caché, c'est qu'il part à Londres, rejoindre la base d'entraînement du tout jeune SOE, dans une section où il découvrira l'art de la guerre, et l'amitié, au-delà de la camaraderie.
Puis vient le temps des missions, et de la peur. Et c'est là que l'on apprend à connaître vraiment les personnages du groupe de Pal, et à s'attacher à eux car Joël Dicker prend le temps de nous lier à eux. Mention spéciale au personnage de Gros, qui m'a beaucoup touchée...
Et tout au long du roman, au milieu des atrocités de la guerre, le temps se suspend autour de l'amour de Pal et de son père. Il m'a souvent fait penser à une certaine Mathilde au fil des pages.
Un très beau livre méconnu, faits de personnages attachants marqués à vie par la violence de la guerre.
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Ça fait quelques années que ce livre traînait dans ma bibliothèque sans que j'ai eu le temps ou l'envie de le lire. Voilà c'est fait. Plus qu'une histoire de guerre c'est une histoire d'amitié, d'amour fraternel et filial. Une histoire de courage ou de lâcheté. Les personnages sont bien construits, l'histoire intéressante mais... Mais l'auteur en fait un peu trop comme un bon élève qui s'applique dans une rédaction et qui n'évite pas malgré tout la maladresse et la facilité. Je pense que le livre aurait gagné en intensité si il avait voulu moins bien faire.
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Au début, j'ai trouvé que c'était un peu mièvre avec des "fils" par ci, "homme" par là, puis je me suis laissé entraîner par la plume finalement assez simple et déliée de Dicker. Au fur et à mesure de ma lecture, je me suis subrepticement attaché aux personnages, si bien qu'arrivé au cul-de-lampe, page 182 de la version poche, j'ai refermé le livre sur la 4e de couverture, et m'adressant à la photo de l'auteur: "T'as pas intérêt à les tuer enfoiré !"
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Je n'ai pas aimé du tout. Je me demande encore pourquoi je suis allée jusqu'au bout, peut être pour le personnage de Gros, qui à mon sens est le seul intéressant, attachant.
Ce roman n'est pas seulement bourré de clichés mais en plus j'y ai même relevé des erreurs.
Ainsi, je ne peux accepter "C'était un bel été. C'était août. Il faisait chaud. Les rues de Paris baignaient de soleil, charriaient des passants de bonne humeur dans leurs vêtements légers"(page 206 édition de poche)... Il s'agit de l'été 1941. C'est vrai à Paris, l'été est léger.... le père fait à manger tous les jours pour le retour du fils prodige puis pour celui qu'il prend pour un Anglais. "l'appartement sentait bon le rôti" page 357... Pour un petit fonctionnaire, se payer du rôti en 44, chaque jour. Et oui m'sieur, dame.
Et le pompon : "Gros vivait désormais dans un petit immeuble, tout proche de la mer, dans une petite ville du nord-est de la France" page 339. La mer dans le Nord-est ???? J'y vis depuis toujours et je ne l'ai jamais vue...
C'est affligeant.
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Un roman sur les pères, les fils et surtout les Hommes au coeur de la seconde guerre mondiale.
Il y a le cadre : des français qui s'engagent dans le SOE, service d'espionnage britannique, Pal, Gros, Faron, Claude, Laura... nous commençons par les suivre dans leur entraînement, découvrons, leurs histoires, l'attachement qu'ils développent les uns pour les autres. Puis les premières missions en France arrivent avec leurs lots de réussites, de rencontres mais aussi de peur, de terreur, de mort...
Et puis il y a l'histoire de ce père et de ce fils liés par delà les frontières et les guerres, cette histoire qui est au dessus de la Grande Histoire !

Un roman vraiment touchant, très doux et pourtant très dur aussi, poignant et haletant tout en étant lent et basé sur les émotions et les sentiments des personnages.
C'est vraiment un roman à part sur la guerre qui nous en fait vivre tous les éléments mais d'un point de vue totalement intérieur. On voit toute la complexité d'un être humain face à l'horreur. Aucun n'est complètement un héros, ni complètement un monstre. le monstre a sa part d'humanité et le héros son grain de trahison. Bref des Hommes quoi !
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Roman historique, Les derniers jours de nos pères mêlent intelligemment la petite histoire à la grande Histoire.

On y suit des jeunes gens, des hommes et une femme, agents d'un service d'opérations spéciales britannique, le SOE, au cours de la seconde guerre mondiale.

Après une formation éprouvante dans des camps d'entraînement secrets en Angleterre, les jeunes Français sont ensuite parachutés en France, chacun pour une mission, afin d'y soutenir la résistance locale, en conseillant, en organisant des attentats, en sabotant…

Je dirais que ce roman s'articule en deux grandes parties, la première partie est plus historique ou documentaire alors que la seconde s'intéresse plus aux personnages, aux liens qu'ont tissés ces hommes et cette femme, à leurs relations familiales, ainsi qu'à leurs faiblesses.

Un beau roman au titre plein de sens qui rend hommage aux hommes, aux femmes, au courage, à la loyauté.
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« Les derniers jours de nos pères » est le premier roman de Joël Dicker… et on est loin du genre polar qui l'a consacré. Il s'agit ici d'un livre historique qui fait revivre un service secret qui a permis aux alliés de gagner la Seconde guerre mondiale : le Special Operations Executive (SOE), une armée secrète créée par Churchill en 1940. L'idée est de mettre en place une guérilla pour créer des opérations à l'intérieur des lignes ennemis : sabotages, attentats, renseignement mais aussi organiser et armer les réseaux de résistance. le SOE a même joué un rôle capital dans le débarquement du 6 juin 1944. Un chapitre fascinant mais pourtant méconnu de cette période, mis en lumière intelligemment par Joël Dicker.

On suit une quinzaine de futurs agents secrets du SOE, recrutés dans toute l'Europe et même aux États-Unis, depuis leur formation jusqu'aux attentats en France. Ces agents sont des civils, des hommes, des femmes, qui ont un point commun : ils sont patriotes mais inexpérimentés. Ils suivent des mois d'entraînement dans des camps secrets, des exercices inhumains qui meurtrissent les corps et les âmes. Au départ ils sont 24 stagiaires, seuls 16 arriveront au bout de leur formation.

Le roman suit en particulier Paul-Emile, surnommé Pal, qui doit cacher à son père qu'il est agent. Il lui fait passer des cartes postales, soi-disant envoyées de Suisse pour lui faire croire qu'il est banquier. Une résistante joue les messagers secrets en mettant les enveloppes dans la boîte aux lettres du père… et c'est ce qui va faire basculer le livre !

C'est un roman empli d'émotions, de par sa thématique, mais aussi du fait d'une galerie de personnages auxquels on s'attache. le lecteur se passionne assez rapidement pour le parcours de Pal, Laura, Faron, Claude, Gros et les autres. Ils ont tous choisi de s'engager et suivent un entraînement très difficile pour devenir des agents de terrain, membres de la Section F, « celle des Français indépendants », ni liés à De Gaulle ni aux communistes ni à qui que ce soit d'autre.

À travers leurs histoires, l'auteur nous invite à une véritable réflexion sur la guerre et comment elle transforme les hommes. Il décrit un monde en subtilités où personne n'est tout blanc ou tout noir. Ses personnages, décrits avec finesse nous sont rendus attachants avec leurs forces et leurs faiblesses.
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Alors, certes, c'est un énième roman sur la guerre, mais la thématique est ici traitée différemment. Joël Dicker fait le choix de narrer ce combat mondial vu par le coeur des Hommes. Ainsi, ne vous attendez pas à un roman d'action, ou d'espionnage, c'est davantage un roman psychologique. Dans ce récit, l'important n'est pas vraiment la guerre, l'important est plutôt ses conséquences et en quoi elle transforme les gens.

Reste que la guerre reste en fil rouge de la grande majorité du récit. On mesure tout le travail de documentation effectué par l'auteur. Les mésaventures de ces jeunes héros s'intègrent parfaitement aux événements historiques. de même qu'ils parviennent à se fondre dans la population locale une fois renvoyés en France, leurs émotions, joies et vicissitudes s'accordent parfaitement à l'intrigue qui ne faiblit pas jusqu'au point final.
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Joël Dicker aborde également de manière très adroite le thème de l'après. Que fait-on après la guerre ? Comment peut-on se reconstruire et exister après ? Des jeunes gens sont devenus des adultes pendant le conflit, ils ont appris à se battre, à penser, à être des soldats, mais quand le conflit prend fin, comment retrouve-t-on une vie quand on a sans cesse des « fantômes » à côtoyer ?

Un premier roman ambitieux, maitrisé de la plus belle des manières et empli d'émotions. L'histoire d'hommes qui ont été prêts à renoncer à tout pour sauver les fondements de la liberté. L'intérêt de ce récit tient surtout dans l'affect que le lecteur éprouve pour tous les personnages et les liens qu'on voit se développer au fil des pages. On referme le livre avec le sentiment d'avoir faire partie de cette bande de résistants.
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Un roman bien différent de ce que nous a habitué Joël Dicker. En effet, loin du genre policier, l'auteur avait choisi la Résistance au coeur de la Seconde Guerre Mondiale pour son premier roman. Et je dois avouer avoir été bluffée.

« Les derniers jours de nos pères » est un roman qui nous raconte l'histoire du SOE, organisation britannique engageant de jeunes français.es pour en faire des soldats de la Résistance. Et c'est à travers une galerie de personnages tous plus attachants les uns que les autres (ou presque..) que l'on (re)découvre la vie de la France occupée. Ce roman est une ode à tous ces hommes et ces femmes pleins de courage qui ont parfois été jusqu'à donner leur vie pour la France.

Alors oui, c'est encore un roman sur la Seconde Guerre Mondiale. Mais c'est aussi un cours d'histoire maîtrisé, réaliste même si douloureusement tragique. C'est une histoire qui nous montre le pire comme le meilleur chez l'Homme, notions qui se confondent parfois quitte à s'inverser.

En bref, un superbe roman historique qui nous rappelle ce qu'est la subtilité humaine au coeur d'un des pire évènement historique du XXème siècle. A lire sans attendre !
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Beaucoup de louanges déjà écrites sur ce roman de Joël Dicker et j'avoue être un peu étonné, car je n'ai pas l'impression d'avoir lu un livre extraordinaire, loin s'en faut. Un début de lecture difficile, plus facile sans doute après 150 pages...
J'admets que ce fut l'histoire du SOE (Spécial Operations Executive) qui surtout m'intéressait à l'origine et, même si l'auteur s'est évidemment documenté, ce n'est pas ici où le lecteur apprendra beaucoup. le 4e de couverture est d'ailleurs un peu beaucoup trompeur, car il m'a fait croire le contraire.
Donc un simple roman, mais c'est là où le bât blesse, un scénario un peu... disons bof-bof... et cousu de fil blanc. le pic, c'est le père neu-neu qui attend son fils disparu à Londres (Ah ! non à Genève). Peu intéressant, lassant même, moyennement crédible dans l'attitude, mais vecteur du drame (on le sent venir dès les premières pages) pour tous les acteurs du livre. Les pensées intérieures des nombreux personnages sont très clichées. Une fin qui se veut larmoyante, mais pas sûr qu'elle soit réellement réussie.
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Pourquoi comparer ce roman à 'Harry Quebert"? Premier roman de l'auteur, cette fresque humaine et guerrière donne au lecteur la possibiire et de pleurer, de voir que personne n'est parfait et que chacun a droit à son petit moment de bonheur, à son petit moment d'égarement.

Ils sont jeunes et la guerre fait rage en cette année 1941. le héros principal quitte son père et s'engage dans les forces spéciales des services secrets britanniques, la plus grande improvisation de l'Histoire. Il y rencontre la camaraderie, l'amour, la solidarité... on le suit durant son parcours militaire puis dans ses diverses missions dans le sud de la France pour le compte de la Résistance.

Et ensuite,...

Et ensuite, on ne peut plus sortir de ce bouquin! Il est puissant, comme un torrent, et on se laisse glisser, en suivant une chronologie de grain de sable dans un sablier. Ça glisse, c'est fluide, ça se déguste...

Premier livre publié, mais déjà puissant et bien composé, "LDJDNP" est parfait pour un week-end pluvieux. Harry Quebert avait besoin d'un socle: inutile donc de comparer les deux ouvrages.

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