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3,73

sur 1981 notes
Le roman a connu une genèse longue, et pas très facile à suivre. L'auteur mentionne le texte dès 1781, qui connaîtra une première parution dans les Correspondances littéraires, entre 1778 et 1780, au profit de quelques très rares lecteurs. Diderot continuera à travailler sur son texte ensuite. La première édition paraît en 1796, après la Révolution et la mort de l'auteur, comme pour la plupart de ses romans.

Dès son titre, le texte affiche son ambition philosophique. le fatalisme est en effet une doctrine philosophique qui affirme le déterminisme, l'absence du libre arbitre, et s'oppose en cela à la conviction majoritaire dans le catholicisme de l'époque. le représentant de cette doctrine, Jacques, est un valet, qui discute à ce sujet avec son maître, qui ne partage pas le point de vue de son domestique. La source de la philosophie de Jacques est son capitaine, du temps où il a été soldat et il s'appuie sur cette autorité, dont il reprend les propos. D'où d'emblée la question de la manière dont se créent les opinions, les adhésions.

Mais le livre n'est pas qu'un dialogue d'idées métaphysiques, loin de là. C'est aussi un enchevêtrement de récits, d'histoires, de contes. Jacques raconte le récit de ses amours, son maître raconte les siennes. Les personnages qu'ils croisent en route ne se privent de narrer leurs vies, ou celles des autres. Comme cette aubergiste qui dévide le récit le plus connu du livre, celui de la vengeance de Mme de la Pommeraye. Toutes ces histoires sont en permanence interrompues par les aléas du voyage : chute de cheval, brigands et voleurs, le temps pris pour manger, s'installer pour la nuit etc. Diderot contrarie son lecteur, coupe le récit, comme Jacques contrarie son maître en s'interrompant au moment le plus intéressant. Ce faisant il l'oblige à s'interroger sur les procédés narratifs, sur la manière dont se construit un récit, la façon d'y adhérer ou non.

Le texte balance entre les débats philosophiques et les récits. Ou plutôt les récits éclairent le débat philosophique. Car ils posent la question de la manière dont le fatalisme pourrait se traduire dans la vie, dans les choix, dans la manière de conduire son existence. Malgré le fatalisme revendiqué par Jacques, ce dernier n'en fait pas moins des efforts pour arriver à vivre son amour avec Denise, comme si tout n'était pas écrit d'avance, comme si son action pouvait changer les choses, les amener à la conclusion souhaitée. Cela crée une dissonance : malgré l'ascendant que Jacques arrive à prendre sur son maître dans la controverse, son comportement semble contredire l'opinion qu'il défend. La métaphysique et la réalité semblent antinomiques. Surtout lorsque l'enjeu est vraiment important, au point de laisser de côté les idées théoriques sur la manière dont fonctionne le monde.

Le romancier, malgré la revendication du déterminisme, affiche sa liberté, en menant le récit d'une manière très peu orthodoxe, en laissant entendre qu'il pourrait le mener autrement, que ce n'est qu'un récit possible parmi d'autres aussi légitimes. Et il s'abstient de donner des conclusions tranchées, un jugement clair et définitif, comme dans l'histoire de Mme de la Pommeraye : qui a tort , qui a raison, pourquoi les personnages agissent comme ils le font, c'est finalement au lecteur de décider. Il est très difficile de trancher dans une question éthique, l'ambiguïté est toujours présente. Or nous vivons dans un monde éthique dans lequel il s'agit de trancher, de juger en permanence. Et les grandes idées métaphysiques théoriques ne sont pas des guides très utiles pour le faire.

C'est brillant, stimulant, pouvant donner lieu à des lectures multiples et diverses, sans fin. L'apparente légèreté, l'élégante ironie servent à questionner sur la liberté dans toutes ses formes, sur le rapport à la fiction, notre manière de lire. Essentiel et délectable.
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Je crois que c'est le premier livre qui m'a sincèrement énervé.
Le but de Diderot est de raconter les amours de Jacques (jusqu'ici tout va bien), mais en étirant les anecdotes de Jacques le plus possible dans le récit (jusque là tout va mal). A chaque fois que Jacques essaie de raconter ses histoires à son maitre, il se fait interrompre de toutes les manières possibles et reprend là où il en était 20 pages plus tard, pour se faire de nouveau interrompre au bout de quelques lignes et ainsi de suite.
Je comprends l'intérêt de faire ça et j'aurai pu trouver ça drôle si j'étais investi dans le bouquin. Mais ce ne fut pas le cas.
Rien ne m'a intéressé dans ce livre, pas même les amours de Jacques. Je trouve ça peu captivant dans la vraie vie, alors sur papier c'est encore pire, surtout étalé comme ceci. Je n'en avais rien à faire du maitre ou des autres personnages et de leurs histoires, alors je n'ai pas vraiment aimé. J'ai uniquement tenu jusqu'au bout pour un cours.

Je mets quand même 2 étoiles pour l'humour et pour la réussite de Diderot de m'avoir emmerdé jusqu'au bout. A un point où je rigolais de ma propre colère quand l'auteur avait trouvé un nouveau détour à exploiter. Il aime d'ailleurs beaucoup se moquer du lecteur.
Il est fort ce saligaud.
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"Jacques le Fataliste" de Denis Diderot, une oeuvre audacieuse du XVIIIe siècle, nous entraîne dans un voyage narratif où les fils du destin s'entremêlent de manière inattendue. Plongeons dans cette exploration délibérément anarchique, sans attribuer de note explicite à cette pièce littéraire complexe.

Dans le XVIIIe siècle en France, une époque où les Lumières imprègnent les esprits et où les idées sur la liberté et le fatalisme trouvent un écho particulier. "Jacques le Fataliste" nous propulse dans une épopée chaotique où le destin et le libre arbitre se confrontent dans une danse littéraire.

Cette oeuvre nous introduit dans le récit enchevêtré de Jacques et de son maître. Diderot, tel un jongleur des mots, tisse une toile narrative où chaque histoire interrompt l'autre, créant une structure labyrinthique qui reflète la complexité des vies humaines.

Ces dialogues, souvent interrompus par des digressions audacieuses, invitent le lecteur à remettre en question les attentes traditionnelles de la narration. Chaque page est un défi à la linéarité narrative.

L'oeuvre, avec ses digressions, ses interruptions et ses retours en arrière, ressemble à une aventure littéraire délibérément anarchique. Diderot explore la subjectivité de la réalité, proposant une réflexion sur la nature même du récit et de la vie.

En conclusion, "Jacques le Fataliste" est une oeuvre avant-gardiste qui défie les conventions du récit traditionnel. Diderot, avec sa plume pleine de subtilités, propose une réflexion sur le hasard, le destin et le pouvoir narratif. Cette oeuvre, à la fois complexe et ludique, continue de fasciner les lecteurs par sa remise en question constante des normes littéraires, offrant une expérience unique qui transcende son temps.
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Que dire...certes des thèmes philosophiques, sur l humanité... Un mode d écriture original, surtout pour l époque, avec des interpellations directes du lecteur. Mais c'est une longue, trop longue conversation pour moi ! Je n ai pas trouvé de plaisir particulier dans cette lecture. Certes l'écriture est belle mais ne m a pas touchée outre mesure...je suis ravi d avoir enfin lu ce livre. Désolé face à ce qui est, pour certains, un monument de la littérature française
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Diderot explique son concept de « grand rouleau » qui révèle son décret prédéterminé sur la vie individuelle des hommes au fil du temps. Cet appel au déterminisme existentiel s'exprime à travers les personnages Jacques, un valet de chambre, et son maître anonyme, qui voyagent vers un lieu indéfini. le maître de Jacques lui dit de soulager leur ennui en racontant comment il est tombé amoureux. Tandis que Jacques s'exécute, la fête est interrompue par une multitude d'embûches et de personnages absurdes, dont le personnage du lecteur, qui interroge le narrateur de l'histoire. La plupart des contes se veulent à la fois drôles et philosophiques, se concentrant sur des sujets de sexe, de romance et d'hédonisme, explorant comment ces aspects de la vie humaine sont philosophiquement intriqués.

L'intrigue principale du roman suit les personnages principaux alors qu'ils voyagent à travers la France rurale. Jacques est le plus bavard des deux, en raison de l'amour de son maître pour entendre plutôt que de raconter des histoires et de la personnalité exubérante de Jacques. L'histoire principale est, apparemment, le récit de Jacques sur la façon dont il est tombé amoureux. Cependant, cette tentative est interrompue à plusieurs reprises par les récits d'autres personnages, qui apparaissent souvent de manière inattendue, ou par les mésaventures logistiques des deux voyageurs. Par-dessus tout, le narrateur prend la primauté sur le rythme de l'histoire, interrompant fréquemment le récit pour parler au lecteur.
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Cet ouvrage a été pour moi, l'occasion de découvrir la plume de Denis Diderot, que je connaissais surtout pour sa participation à la rédaction de la fameuse Encyclopédie. J'y ai découvert un auteur qui s'affranchit de beaucoup de règles, qui brise le quatrième mur pour s'adresser directement au lecteur, qui interromps souvent son récit, etc. J'ai passé du bon temps à lire se livre qui a, selon moi, deux niveaux de lecture : on y découvre soit les amours de Jacques et son maître soit on creuse un peu et on comprend que l'auteur y livre de nombreux concepts philosophiques et moraux. Je finirai en ajoutant que "Le Fataliste" est un surnom très bien choisi pour définir Jacques.
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- JACQUES LE FATALISTE-

Mon premier livre de Diderot, je n'ai pas été déçu mais ce n'est pas un coup de coeur.
J'ai beaucoup aimée les réflexions philosophiques : L'une des forces de Jacques le Fataliste réside dans sa capacité à susciter des réflexions philosophiques profondes. Diderot explore des questions existentielles telles que le libre arbitre, la destinée, la moralité et la nature humaine. Ces réflexions sont présentées de manière subtile à travers les dialogues entre les personnages.

Mais aussi une structure narrative assez complexe,Diderot utilise une structure narrative complexe pour raconter l'histoire de Jacques et de son maître. le récit est entrecoupé de nombreuses digressions, d'histoires parallèles et d'interruptions, ce qui crée un effet de miroir avec la vie chaotique et imprévisible des personnages.

Après j'ai trouvée que le livre était confusion et désordre : Malheureusement, la complexité de la structure narrative peut également être une faiblesse. Certains lecteurs peuvent se sentir perdus ou confus en raison des nombreux détours et digressions. le manque d'une trame principale solide peut rendre l'histoire difficile à suivre pour certains.

Ou encore la caractérisation inconstante : Les personnages de Jacques le Fataliste sont parfois difficiles à cerner en raison de leur comportement imprévisible et de leurs changements soudains d'attitude. Bien que cela puisse être délibéré pour refléter la nature changeante de la vie, cela peut également rendre difficile l'identification ou la connexion émotionnelle avec les personnages.

Au final, c'est un livres que je conseilles à lire et c'était assez intéressant mais je ne pense pas que ce sera une relecture .

Carlaines
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Jacques et son maître cheminent et causent. On se rend compte que Jacques a un fort ascendant sur ce dernier, il raconte à sa guise, fait pauses et digressions, le fait tourner en bourrique. Il s'amuse à imbriquer les récits les uns dans les autres...

Au début, assez souvent fastidieux à lire : Diderot s'amuse à des récits à tiroirs dans le récit, mais, prolongeant l'artifice, il m'a lassée. J'étais frustrée en continu qu'un récit dans lequel j'étais happée soit interrompu en plein élan, puis repris quand les suivants m'avaient captivée à leur tour et, presque oublié, il ne m'intéresse plus !).
Diderot, avec ses fiches sous la main, s'y retrouve, un étudiant qui le lit stylo en main aussi, mais moi, lectrice (presque) naïve, j'étais obligée de re-feuilleter en arrière.
L'agrément de lecture s'est amélioré quand j'ai consacré des périodes plus longues (plus de 30 mn par jour) à ce récit : moins d'oublis, plus de liens entre les épisodes, et de perspectives.
Parallèlement, Diderot a fait des étapes plus longues (le "roman de Mme de la Pommeraye" n'est presque jamais interrompu) dont la finalité philosophique et littéraire apparaît plus clairement.
Dans l'ensemble, les situations sont drôles, parfois licencieuses, les passages philosophiques sont courts et peu difficiles.
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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Jacques le Fataliste et son maître
Denis Diderot (1713-1784)
L'écriture de ce conte philosophique que Diderot voulait anti – philosophique, prit dix-neuf ans à Diderot, de 1765 à 1784 et sa publication ne fut que posthume, en 1792 en Allemagne et en 1796 en France, car sous le règne de Louis XV la censure avait les membres de l'Encyclopédie dans le collimateur. Alors tous les écrits philosophiques un tant soit peu subversifs étaient la cible de la censure et les auteurs devaient fuir, soit en Suisse, soit en Russie auprès de Catherine II qui reçut ainsi Voltaire et Diderot.
Sous une forme apparemment désinvolte grâce à des dialogues merveilleusement riches de liberté et des acrobaties d'écriture, Diderot pose le problème de la liberté. Ne se souciant guère du désordre de la composition, il s'accorde des licences de plume et de nombreuses digressions. Mais la verve et le sens du dialogue dramatique et philosophique entre Jacques le philosophe bavard et son maître plus sobre, alliés à un style sans égal font de ce conte un joyau d'humour, le récit des amours de Jacques n'étant qu'un prétexte au récit d'une foule de récits secondaires pour illustrer le thème.
Dans cette oeuvre insolite et déconcertante, l'histoire picaresque du vagabondage de deux personnages à cheval qui racontent, écoutent et vivent diverses aventures, il faut bien voir que Diderot a voulu divertir le lecteur tout autant que le faire réfléchir, émettant des réflexions contradictoires sur la liberté humaine notamment, sur le rôle du déterminisme et du hasard qui se conjuguent et de façon conséquente sur le sens que l'on doit accorder alors au vice et à la vertu. le véritable thème de l'oeuvre est l'enchaînement des causes et l'inextricable ensemble de circonstances qui déterminent le moindre événement. On peut déceler là l'influence de Leibniz et de Spinoza qui soutiennent la rationalité objective d'un monde unique, géométriquement inéluctable. Ce qui pour Diderot ne va en aucun cas à l'encontre de la liberté.
Diderot met habilement en avant ses thèses concernant le relativisme moral, sa critique de l'Église (abbé Hudson), son matérialisme et la sexualité en général.
Interviennent plusieurs a parte de Diderot à l'intention de son lecteur qu'il prend à témoin de ses hésitations quant au choix de la suite à donner à la narration des errances de Jacques et de son maître, le pseudo - récit des amourettes de Jacques puis celles de son capitaine, puis vers la fin celles du maître, narration sans cesse interrompues par des digressions de toutes sortes qui sont en fait la substance de l'oeuvre. Ce roman a été qualifié d'antiroman, de métaroman ou encore d'hyperroman de par la richesse et la puissance de sa nouveauté. En effet Diderot met au premier plan la joute entre l'auteur et le lecteur et fait de ce roman une oeuvre qui échappe à toute règle et à toute classification.
Comme je le disais, la trame très lâche du roman est constamment coupée par des récits secondaires ; l'un des plus importants est celui contée par l'hôtesse de l'auberge, une femme élégante et prolixe bavarde, qui met en scène le marquis des Arcis, un homme de plaisir, très aimable et croyant peu à la vertu des femmes, et la marquise de la Pommeraye, une veuve fortunée et de belle naissance, laquelle a compromis sa réputation en aimant le marquis qui peu à peu se détache d'elle après l'avoir séduite. La marquise alors feint de vouloir reprendre sa liberté : ils ne s'aiment plus disent-ils, mais cela ne les empêche pas de rester bons amis. Cruellement blessée, souffrant le martyr, affligée d'un tourment qu'elle compte bien rendre éternel pour le marquis, la marquise a soif d'une vengeance qu'elle prépare avec un machiavélisme inouï en amenant une fille de mauvaise vie, la d'Aisnon, de son nom Mlle Duquênoi, accompagnée de sa mère, affectant une vertu et une vie irréprochable qu'elle n'a pas. le marquis tombe dans le piège et s'éprend de la d'Aisnon et l'épouse…Et quand la marquise avoue le subterfuge, le marquis courroucé n'en reste pas là….Un roman dans le roman que cette histoire !
Toute cette narration est arrosée de nombreuses rasades sans ponctuation ( !) partagées entre Jacques, son maître et l'hôtesse à l'intarissable caquet, histoire de s'assurer de la sagesse de la bouteille !
On peut noter aussi le parti pris féministe de Diderot ou plus exactement sa mentalité féministe, car il met toujours la femme (c'est le cas notamment pour Mlle Duquênoi que défend vigoureusement l'hôtesse malgré les objurgations du Maître) sur le même plan moral et intellectuel que l'homme et soutient qu'elle possède le même droit que lui au bonheur des sentiments et des sens. Toute son oeuvre en atteste d'ailleurs. Diderot prend même la défense de Mme de la Pommeraye, car même si après avoir avalé tout le calice de l'amertume et le ridicule d'une délaissée, sa vengeance est atroce au dire de l'auteur, elle n'est souillée d'aucun motif d'intérêt.
Au fil des pages et des lieues de vagabondage, le maître avoue à Jacques qu'il a endossé la paternité d'un enfant dont il n'est pas le père et Jacques va épouser la gentille Denise dont il est éperdument épris.

Extrait : Jacques philosophe:
« Et quand je serais devenu amoureux d'elle, qu'est-ce qu'il y aurait à dire ? Est-ce qu'on est maître de devenir ou de ne pas devenir amoureux ? Et quand on l'est, est-on maître d'agir comme si on ne l'était pas ? »
Plus loin : le Maître, gausseur :
« La perte de son pucelage ? de tous les péchés d'une jolie pénitente, je suis sûr que le confesseur n'est attentif qu'à celui là. »
Enfin si vous voulez bonifier une tisane et en faire un vulnéraire efficace, ajoutez y un peu de vin blanc. C'est la recette de Jacques quand il ne se sent pas bien.
Véritablement un ovni littéraire.


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Ce livre se trouvait dans ma pile à lire depuis le lycée, soit quelques poignées d'années. Ce fut une chance de ne pas m'être résolue à l'ouvrir avant cette année, parce qu'il fait partie de ces grands classiques qui pourraient dégoûter des adolescents de lire.
La pérégrination sans but des personnages comme l'errance de leurs conversations ne m'a pas permis d'entrer dans un quelconque récit, il n'y en a pas vraiment. Ce serait plutôt un tissage de nouvelles.
Malgré un intérêt philosophique et littéraire avéré, les idées me semblent jetées pêle-mêle, trop nombreuses pour être mariées harmonieusement. J'en suis ressortie avec de nombreuses notes, mais aucune idée majeure, aucune sensation non plus, qu'il s'agisse d'avoir appris, réfléchi ou ressenti. A cet égard, je ne peux dire qu'il m'était vraiment utile de l'avoir lu.
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