Bleu comme l'enfer de
Philippe Djian
Comment Ned et Henri s'étaient ils retrouvés avec Lili et Carol, le hasard, ils avaient réussi à s'échapper de la maison de Franck qui les y avait menottés avant l'arrivée des filles. Pourquoi avaient-ils été fait prisonniers ? Parce que Franck était flic et les avait arrêtés au volant de leur Buick alors que
lui était dans sa Mercedes avec Willy le cinglé et le Gros. Il avait piqué à Ned tout le fric qu'il avait volé
lui même un peu plus tôt et Willy ainsi que le Gros étaient partis avec la Buick. Ned et Henri devaient vite se planquer avant que Franck ne récupère, alors ils vont avec les filles chez Jimmy et sa copine. Quand Jimmy apprend que la Buick a disparu alors qu'elle devait être livrée chez un client qui avait payé d'avance il sait que les problèmes sont devant eux car il a déjà dépensé sa part et est persuadé qu'il y avait quelque chose, genre drogue dans la Buick. D'autant que Franck est marié avec Lili qui
lui a annoncé qu'elle divorçait et ça, il ne le supporte pas. La poursuite commence entre Franck, harcelé par sa voisine Helen qui ne pense qu'au sexe et les quatre plus Jimmy dont les obsessions sont elles aussi sexuelles.
Délirant, déjanté entre sexe et biture, joints et Captagon un récit haletant, un Djian de bonne facture plus américain que jamais dans le genre road movie à la sauce Selby. Un bon moment de détente si la grossièreté et la vulgarité ne vous font pas détourner les yeux.