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3,04

sur 204 notes
Je n'avais jamais lu cet auteur, j'étais curieuse de le découvrir. L'histoire est dure, tres dure.... J'ai eu un peu de mal avec l'écriture. Il n'y a pas de chapitres, juste 2 parties, la 2 nde tres courte.... J'ai du mal avec l'insertion des dialogues et surtout l'emploi des verbes de paroles avec inversion du sujet. Je ne trouve pas cette forme tres élégante, or, elle est emlpoyée à tout bout de champ... Il va falloir que j'en lise un autre, pour voir si j'ai mal choisi ma 1 ere lecture chez cet auteur.... Je reste donc tres dubitative !
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Lorsque j'étais ado, j'avais une passion pour les livres de Philippe Djian. J'aimais son style, son côté très provocateur. Et puis, il était l'auteur de nombreuses chansons de Stephan Eicher. Bref, il cumulait les bons points. Et puis en prenant de l'âge, j'ai un peu moins lu Djian, je me suis prise de passion pour d'autres univers. Mais là, j'ai eu très envie de lire son dernier bouquin "Chéri-chéri" car j'étais très intriguée par la couverture et la quatrième ...

Denis a la quarantaine. le jour, il mène la vie ralentie d'écrivain sans succès et de critique fauché. le soir, il s'habille en femme et va danser dans un cabaret. Quand ses beaux-parents viennent s'installer au-dessus de chez lui, plus question de se la couler douce. Paul, son beau-père, un mafieux notoire, pas franchement adepte du travestissement, lui a trouvé un emploi qui devrait l'endurcir. Chaque semaine, assorti d'un certain Robert, l'écrivain devra réclamer de façon musclée leurs impayés aux débiteurs de son beau-père.
Contre toute attente, le job lui convient bien et Robert lui inspire le sujet d'un livre, qui pour la première fois fait un tabac en librairie... Mais voilà que quelque temps après, Paul est victime d'une tentative d'assassinat. Qui a voulu tuer Paul ? Denis, Robert, Hannah, sa fille, ou Veronica son épouse ? Tous avaient un sérieux mobile de s'en débarrasser. Un accident de voiture battra une ultime fois les cartes de ce roman dans lequel s'entrecroisent, se superposent, avant d'entrer en collision frontale, des mondes généralement étanches.
Celui de l'écriture, celui de la mafia et celui de la nuit rêvée et fantasmée des drag-queens.

Autant le dire tout de suite, je suis extrêmement déçue par cette lecture. J'ai certes retrouvé le style de Philippe Djian mais avec des modifications qui m'ont déplu. Par exemple, il a décidé d'inclure les dialogues dans le corps du récit. Ca m'a beaucoup déstabilisé et je n'ai pas aimé. Je n'ai pas vraiment compris l'intérêt de procéder ainsi en plus ...

Et puis j'ai trouvé l'histoire très, très poussive. On s'ennuie à chaque page. J'aurai pu aimer le personnage de Denis(e) mais il est tellement cynique et inintéressant que je ne me suis pas du tout attachée à lui. le point positif est pour moi la couverture que je trouve très réussie, elle donne une bonne idée de ce à quoi Denis peut ressembler la nuit ...

Bref, cette chronique va être très courte mais j'ai tellement détesté ce livre que je n'ai rien à en dire. Je n'avais qu'une envie : le torcher et ne plus en entendre parler. Je tenais cependant à le terminer, je ne sais pas pourquoi ... je dois avoir un côté maso bien planqué. Ou bien, j'avais tellement envie de retrouver le Djian de "Maudit manège" ou de "37°2 le matin" que j'ai voulu le chercher jusqu'à la dernière page.

Pour terminer, je vais emprunter une citation que j'ai vu je ne sais plus où (la honte !!) : "Si on établit un jour la liste des plus mauvais romans de Philippe Djian, il faudra penser à y inscrire Chéri-Chéri." ... Tout est dit ...
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Des peaux de banane disséminées ça et là. Piégeux. Ma lecture est à cette petite chose de se casser la gueule, mon zèle de lectrice s'évidant tel une piscine à boules saccadée par un gosse turbulent. Car, désolé Philippe, sur ce coup-là, si les pages se succèdent convenablement, mon cerveau s'est détaché quelque part au-dessus du bouquin, baigné d'abord d'un doux ronron littéraire pour finir par sombrer définitivement dans une torpeur détachée. J'ai abdiqué.

La patte est bien là, l'entrain désinvolte que l'on connaît chez l'auteur, lequel au fil du temps déshabille toujours un peu plus la littérature, la dépouillant de son académisme précieux. Moins de temps pour barguigner, il élague un max, la ponctuation, les formules empruntées, on ne va pas se morfondre, ça emmerde la moitié des gens, il les écrème.

Les pesanteurs sont ajournées, les dialogues déplumés d'un quelconque apparat et l'action agglomère les mots dans des décors dressés habilement en deux ou trois phrases. Bim, bam, boum.

Les idées fixes de l'écrivain maintenant. Ici, un narrateur abîmé, désabusé, comme souvent écrivaillon, qui déambule au rythme de galères somme toute triviales dans une banlieue aisée et grise. Sa femme Hannah, figure à la naïveté attachante mais nacrée d'une certaine forme de crétinisme, n'est pas sans rappeler le personnage de Marlène du livre au titre éponyme.

J'avais des appréhensions sur le choix du travestissement mais, je dois l'avouer, Djian s'est bien dépatouillé. J'imagine qu'il s'est dûment documenté avant la rédaction. Il nous épargne l'angle grossier voire sensationnaliste d'un homme travesti et aborde le sujet avec délicatesse. Un bon point.

Où se logent donc mes réserves ? L'ossature du livre m'a semblée légère. Là où j'ai l'habitude de frémir chez l'auteur, j'ai bouffé de l'intrigue attiédie, comme des frites réchauffées au micro-ondes. Les inimitiés entre Denis et son beau-père Paul tournent en rond, patinant comme des rollers playskool sur une neige cradingue de trottoir. Ce Paul campe poussivement le rôle vieux salopard rétrograde et m'a fait secouer la tête à plusieurs reprises tant j'ai trouvé ça creux. Sans parler du déversement de cette inconsistance sur la belle-mère qui se déforme page après page. Tels des cheveux trop gominés, j'ai trouvé ça gras, collant par paquet, des coucheries nigaudes avec la belle-mère à la bromance bricolée avec son collègue aux façons primates.

Je ne peux pas dire que c'est un mauvais livre mais je m'y suis ennuyée malgré l'exercice de style. Ça ne m'empêchera pas de continuer à lire l'auteur vers lequel je fonce toujours tête baissée.
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J'ai eu du mal à rentrer dans ce livre. J'ai la sensation d'avoir survolé l'histoire … l'histoire qui semble avoir été écrite pour laisser une grande place à l'imaginaire du lecteur … à nous de trouver les entrées, les couloirs … le concept peut effectivement être intéressant mais j'avoue être totalement passée à côté … je n'ai pas trouvé le chemin ..

C'était mon premier « Djian », et j'ai aimé son écriture, en parfaite harmonie avec le genre. Denis est un personnage intéressant. Troublant dans tout ce que sa part fémine lui ajoute en virilité.

Djian a parfaitement su donner à chaque protagoniste, sa place, ses caractéristiques, tout en restant dans les clichés …. (le mafieux, la blonde écervelée à forte poitrine …..).

J'ai trébuché sur l'intrigue … à mon sens, elle méritait d'être plus développée et moins suggérée.

C'était mon premier « Djian », expérience que je ne qualifierais pas de concluante. Mais j'y ai trouvé une étincelle, qui me conduira à retenter l'expérience « Djian » ….
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Chéri Chéri
Denis(e) est écrivain, sans grand succès, le jour, et danse, habillé en femme, la nuit. Il faut bien gagner sa vie, surtout lorsqu'on a épousé la fille d'un riche mafieux qui se met en tête de vous faire payer le loyer de l'appartement dans la résidence qu'il possède et dont il habite l'appartement voisin. Il vous embauche d'ailleurs pour assister Robert, son homme de main, qui est chargé de récupérer, par tous les moyens, les sommes qui lui sont dues au titre de ses douteuses activités. Et cela ne déplait pas à Denis. Sur le plan affectif, il est partagé entre Hannah, sa femme, qu‘il aime, et Veronica, sa belle-mère, qui le désire. Situation très inconfortable.
Homme, femme, travelo, travesti, homosexuel, nymphomane, mafieux, tout se mêle dans une intrigue dont on ne perçoit pas toujours la cohésion. Les scènes de sexe alternent avec les scènes d‘amour ; les coups pleuvent sans raison.
Le style est particulier. La ponctuation réduite au minimum, les dialogues se mêlent au récit. Mais cela ne m'a pas déplu et c'est ce que je retiens de positif dans un ouvrage que je n'ai pas trouvé bon par ailleurs.
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Chéri-chéri, c'est le nom d'Hannah donne à son mari Denis, qui, la nuit, devient Denise. J'ai aussitôt été interpellée par cette couverture, qui montre la moitié du visage d'un travesti. Une couverture que je trouve très bien choisie et superbe, en passant. Quant à l'histoire, j'ai trouvé ça vraiment intéressant d'aborder un sujet qui reste encore très délicat, avec une façon de vivre souvent incomprise. Dans Chéri-Chéri, Denis(e) doit faire face non seulement à l'incompréhension, mais aussi au mépris, notamment de la part de Paul, son beau-père. Les deux hommes ne s'entendent pas du tout, et Paul trouve toujours à redire sur le travail de Denis, autant celui d'écrivain que celui qui consiste à se travestir et à danser.

J'ai trouvé que le personnage de Paul était insupportable, il trouve toujours à redire sur son gendre, au lieu de le laisser mener sa vie de famille. Denis, quant à lui, j'ai eu du mal à le cerner même s'il m'a été bien plus sympathique. C'est quelqu'un de cynique, ça me plait. En revanche, je l'ai trouvé assez dur avec Hannah, sa femme, celle-ci semblait vraiment éprouver quelque chose pour lui, la réciproque n'était pas forcément vraie...

Philippe Djians parle de mafia et de drag-queens, toutes ces choses interdites ou qui choquent. Alors forcément, ça ne peut pas plaire à tout le monde. Pour ma part, j'ai bien aimé ce livre, j'étais ravie de voir aborder un sujet tel que celui-ci dans un livre !
Lien : http://leslecturesdanais.blo..
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Je n'ai pas vraiment été emballée par ce roman.

Ce qui m'a le plus intéressée, ce sont les réflexions sur le métier d'écrivain ; pour le reste, ça se lit et ça s'oubliera assez vite, je pense.

Quant au style testé par l'auteur d'intégrer les dialogues au corps du texte, je trouve que ça l'alourdit, alors qu'habituellement les dialogues sont une respiration.

Bref, mauvaise pioche !
Lien : http://la-clef-des-mots-e.mo..
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Philippe Djian est l'auteur « 37°2 le matin » avec ce nouveau roman qui vient de paraître, un avis mitigé sur cette histoire qui tient la route, sans excès sur le thème du travestissement sans tomber dans des clichés, l'idée est bonne, écriture fluide mais le style est déroutant et l'intrigue poussive.
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Denis est un écrivain pas tout à fait comme les autres. La nuit, il se travestit en femme et chante dans un cabaret. Son beau-père, un mafioso de bas étage, le tient sous sa coupe et l'utilise pour régler ses affaires douteuses. Sa femme est une bimbo gentille mais décérébrée et sa belle-mère, une dangereuse femme fatale. Philippe Djian réunit tout ce petit monde dans une histoire enlevée avec un style qui n'appartient qu'à lui. Chapitres, tirets pour les dialogues, guillemets ont disparu pour donner du rythme aux phrases. Et au détour de l'intrigue, une critique du monde littéraire actuel pointe.Une jolie réussite.
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Ecrivain, transformisme, sexualité, argent, golf, mafieux, mélangez le tout avec le rythme "américain" de Djian. Pas exceptionnel, mais se laisse lire.
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