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4,05

sur 238 notes
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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Que le grand cric me croque !

Si vous en êtes au tome 4, c'est, j'ose l'espérer, après avoir logiquement apprécié les trois premiers opus à leur juste valeur.
Que dire de ce tome qui clôt magistralement la franchise?
Claque scénaristique et visuelle, ni plus, ni moins.
Vous allez en prendre plein les mirettes, enfin, la mirette pour ceux qui auront poussé le mimétisme flibustier jusqu'au bout.

Un épisode monstrueux, pourvoyeur d'un plaisir qui ne l'est pas moins.

Une seule chose à dire concernant Long John Silver : à l'abordage moussaillon !

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Final en apothéose, dans un décor grandiose, au coeur de la forêt amazonienne, dans une ambiance digne de tragédie grecque. Cette série est une bonne surprise, le dessin parfois confus et le sujet teinté de paganisme auraient pu me rebuter, mais les personnages consistants, au romantisme torturé, et l'action pleine de surprises dans un décors d'opéra lyrique m'ont conquis.
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Tout simplement magistral !

C'est de loin, à mon avis, le plus abouti des 4 tomes de la série, tant sur le plan du graphisme, que du scénario ou des dialogues. C'est simple : impossible de le lâcher avant la fin tant le rythme est haletant et sais surprendre.

Une série à lire absolument.
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Ben, il aura pris son temps pour arriver, ce tome quatre… Mais ne crachons pas dans le rhum, car l'attente valait définitivement le coup et c'est sur un final de haute volée que se termine la saga fantastico-piratesque de Dorison et Lauffray. Pour ce dernier chapitre, nous abandonnons les ingrédients habituels du récit de pirate pour entrer à grands pas dans un univers fantastique à la frontière du cauchemar et de l'hallucination. Adieu, tempêtes, mutinerie et beuveries ! Bonjour, dieux antiques, cités disparues, sanglants sacrifices païens et monstres mythiques cracheurs de flammes !

L'amatrice de fantastique que je suis ne s'en plaindra pas, d'autant plus que ce tome est, tout comme les précédents, un modèle de construction scénaristique, édifié sous la forme d'un crescendo démoniaque et exaltant. Dans le volume précédent, on avait abandonné la courageuse et cupide lady Vivian aux mains de son terrible – et complétement siphonné – époux, tandis que Long John Silver et le docteur Livesey tentaient d'échapper à des hordes de sauvages sanguinaires pour mettre la main sur le trésor de Guyanacapac (et peut-être même récupérer la donzelle saine et sauve par la même occasion… Que voulez-vous ? On s'attache à ces vipérines petites choses). Car trésor, il y a ! Un fabuleux, immense trésor, plus d'or et de joyaux que ne pourrait jamais en ramener et en dépenser un homme seul ! Et ça tombe bien puisque Silver, rongé par la tuberculose et peu désireux de mourir patron de taverne, n'a jamais eu l'intention de revenir de cette dernière aventure. En vérité, quelle mort plus tentante pour un pirate que d'agoniser, seul et victorieux, sur un gigantesque tas d'or ?

Le dessin de Mathieu Lauffray est, comme d'habitude, de toute beauté – je sacrifierais des chatons pour pouvoir me procurer certaines planches en poster – et rend à merveille l'atmosphère apocalyptique du récit. Immenses forêts vierges, pyramides fracassées, bateaux détruits dans une gerbe d'explosions gargantuesques… On sent sans peine le plaisir mégalomane que le dessinateur a pris à illustrer ce dernier tome et on le partage avec passion. Splendide bande dessinée. Splendide série. Réussite sur toute la ligne. Messieurs, je vous tire mon tricorne !
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Ce dernier tome tient toutes ses promesses et termine cette série en beauté, en apothéose, tant au niveau scénaristique que graphique. Il nous emmène dans les profondeurs de la jungle tropicale, à la recherche de l'âme humaine. Que cherche véritablement Long John Silver? L'or, la gloire, l'immortalité? Une réponse teintée d'horreur où une ambiance de fin du monde plonge les personnages aux tréfonds de leur nature. Il semble qu'il n'y ait pas d'espoir de sauver la race humaine tant elle est cupide ou manipulable, que ce soit à l'image de Silver, de Moc le traitre ou de tous les autres. Trahison, vengeance et déraison rythment ce dernier tome jusqu'à un final qu'on attendait un peu quand même, mais qui est tellement bien amené. Long John Silver bâtit sa propre légende, minutieusement, car peu lui importe l'or finalement si celui ci n'est au final qu'un outil servant son immortalité.
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Etant fan du roman l'île au trésor, ma crainte était d'avoir une bande dessinée qui se veut libre mais qui ne serait qu'une adaptation du roman dans une forme ou une autre.
Il n'en ai rien à mon goût, Dorison et Lauffray ont su à mes yeux s'inspirer du roman pour nous livrer une proposition intéressante et qui dénote suffisamment du livre.
Silver et Livesey, deux personnages issus de l'oeuvre originelle, profitent d'un développement remarquable et on redécouvre les personnages.

Quand le roman s'appuie sur Jim Hawkins, il s'appuie sur un personnage tout de suite attachant et que le lecteur va tout de suite prendre en sympathie.
Ici, Dorison casse cette facette et aucun personnage ne semble être "gentil" ou "méchant", chacun défend juste son idéal et ses envies. L'envie de richesse, l'envie de liberté, l'envie d'autonomie et ce qui renforce l'attachement aux différents personnages, peu importe la gravité ou la violence de leurs actes.

Graphiquement, les dessins de Lauffray sont superbes et ils nous plongent au coeur de l'aventure maritime. Les décors prennent souvent le dessus sur les personnages, mais il arrive à nous communiquer leurs sentiments en quelques traits pour pas qu'ils ne soient "noyer" dans la page. Difficile quand un homme n'est finalement pas grand chose dans l'immensité d'un bateau ou d'un océan.

Long John Silver est à mes yeux un pari réussi et parlera à beaucoup de fans du roman de Stevenson.
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Une fin en apothéose, très mystique comme je les aime. La cité perdue de Guyanacapac est très réussie, dans les couleurs, dans l'ambiance, qui évoquent réellement les fameuses cités d'or ( je fais partie de la génération du dessin animé). L'aspect mystique/mythologique est parfaitement mis en scène avec la notion du sacrifice et des fanatiques d'un dieu inca assez pervers. Idem pour les grands idéaux de la piraterie avec une mention spéciale pour la relation entre Long John et Vivian (qui m'a surprise !), j'aime le parallèle fait entre les personnages et la fin , même si elle n'est pas un happy ending bisounours pour tout le monde est parfaite : exactement celle qu'on a envie de lire !


Ce que j'aime : les planches sur la cité perdue, la relation Long John/Vivian, la mystique et.... les varans !


Ce que j'aime moins : bah zut c'est fini...


En bref : Une belle conclusion douce-amère pour cette saga, la fin est parfaite et les représentations de la cité et de la mystique très réussies !


Ma note


9/10
Lien : http://jessswann.blogspot.fr..
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Tout est dit dans les derniers mots du dernier paragraphe. Quatre tomes pour une histoire complète avec un découpage somme toute assez cohérent. Dans le premier tome, les auteurs présentent les personnages et le contexte de l'histoire. Intitulé du seul personnage féminin de l'histoire, on comprend assez vite que Lady Vivian Hastings est un personnage principal de l'histoire au même titre que John Silver. Dotée d'un tempérament fougueux, insoumise à son mari, enceinte d'un amant, elle détonne dans cette Angleterre de la fin du 18è siècle. Une fois ces personnages présentés, les aventures commencent réellement avec le deuxième tome et la traversée de l'Atlantique. le troisième tome s'attache au passage dans le continent sud-américain tandis que le quatrième et dernier tome laisse place au dénouement explosif dans la cité de Guyanacapac. Notez que je ne spoile en rien l'histoire, les titre des tomes étant suffisamment évocateurs.

le dessin Mathieu Lauffray est également très réussi et parvient à instiller au lecteur les différents sentiments par lesquels passent les héros. Ca passe par les visages et les couleurs, les ombres en particulier. Les paysages sont également somptueux et on notera en particulier dans chaque tome une paire de double-planches tout simplement magnifiques. Long John Silver est donc un parfait exemple d'un récit d'aventures pleinement réussi sur tous les aspects, de la construction progressive et tout en accélération du scénario au dessin qui colle à l'ambiance de l'histoire. N'hésitez donc pas, jetez-vous dessus.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Guyanacapac existe. Décrire ce tome, ce serait raconter la fin de cette quadrilogie. On peut y admirer de grands dessins plein de force. Outre la piraterie dans sa quintessence, l'approche d'un trésor sublime, j'y ai trouvé un peu d'inspiration type Rayon U. Une belle histoire de forbans...
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Arrivés à Guyanacapac, Long John Silver et Lady Vivian Hasting ne sont pas au bout de leurs surprises en découvrant cette cité qu'ils croient abandonnée depuis longtemps... quelque chose d'obscur y demeure terré !

Ici s'achève la série des Long John Silver avec un certain brio il faut l'avouer.

Les dessins et couleurs de Mathieu Lauffray sont toujours superbes, donnant ambiance et dynamisme au récit et au dialogues qui n'en déméritent pas moins.

Pour le final, L'histoire prend un léger tournant fantastique / ésotérique qui se marie très bien avec la dimension "mystérieuse" qui baigne souvent les cultures précolombiennes, mais s'achève plus sur une fin toute en simplicité, la plus à même de mettre en relief la légende du plus grand des pirates ; Long John Silver.

Une série vraiment excellente dans son ensemble que l'on peut désormais dévorer sans avoir à subir l'attente de la suite !
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