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3,78

sur 834 notes
Parvenue presque à la moitié du roman, mais aucune envie de poursuivre, je m'y ennuie...
Je préfère donc stopper ma lecture, quitte à la reprendre plus tard...un jour...
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(lu en traduction)

Je m'attendais à beaucoup, et pourtant je ne m'attendais ni à un livre aussi drôle, ni aussi terrifiant. C'est agréable à lire, superbement rythmé, et Arthur Conan Doyle s'épuise à inventer des artifices justifiant l'arrivée de cet improbable récit jusqu'à nous, lecteurs, nous amusant de ses obstinations à rendre vraisemblable l'invraisemblable. Toute la première partie du roman, qui précède la découverte du plateau, est un hymne aux expéditions et à l'incroyable, au rêve et à l'impossible, à l'aventure. L'Aventure avec un immense A, aux proportions jurassiques, à laisser des traces de Godzilla dans le sol et à faire trembler les verres d'eau à son approche.

Tout commence depuis la civilisation. On frémit en soupçonant l'inconcevable, on remonte les longs cours d'un fleuve inquiétant, on s'enfonce dans la jungle dominante de ses proportions nous interdisant de la dompter, trop haute et trop épaisse pour des mains d'hommes, on devine les dangers qui se cachent derrière la broussaille, enfin on y arrive, dans cet ailleurs pour lequel on est venus et qu'on est quand même surpris de trouver tel qu'on l'espérait. Un récit qui rend au mot fantastique toutes les définitions dans lesquelles on l'avait éparpillé.

Sa seule faiblesse serait peut-être, arrivé au dernier tiers, de mettre les dinosaures de côté, comme s'il ne s'agissait subitement plus que de vulgaires autruches encombrantes, une fois que de nouveaux dangers émergent ; le récit y gagne en intensité ce qu'il y perd en cohérence. Qu'importe ! Quel livre, pour les amateurs du genre ! le professeur Challenger est un sacré bonhomme que je suivrais partout, le sourire accroché aux lèvres quels que soient les dangers pleuvant en déluge sur nos têtes, jusque dans la gueule d'un loup ou d'un prédateur plus gros encore.
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Je suis une grande fan du Monde Perdu du Sir Arthur Conan Doyle. J'ai vu pratiquement toutes les adaptations. Films, série et même la version animée en plusieurs épisodes. Sauf les plus anciennes versions. Il me fallait donc découvrir l'oeuvre originale et heureusement, j'avais le roman dans ma PAL depuis X temps, après l'avoir obtenu lors d'une braderie organisée par ma médiathèque. Il y a énormément de descriptions et même si en temps normal, pour ce genre de romans, c'est censé être positif, ici c'est plutôt un point faible car le rythme est d'autant plus lent. Il faut attendre un bon moment avant que l'aventure ne commence vraiment. Je pense aussi que le style d'écriture de l'époque y est pour quelque chose. Mais sinon, j'ai bien aimé ma lecture. J'ai pu retrouver Challenger, Sumerlee, Malone et Roxton. Et me rendre compte que les adaptations ont pris beaucoup beaucoup de libertés. Il y a énormément de différences, celle qui m'a le plus surprise c'est qu'il n'y ait point de personnage féminin.
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Cherchant à impressionner Gladys, Edward Malone, journaliste, interviewe le célèbre professeur de zoologie George Edward Challenger qui a affirmé publiquement que les créatures préhistoriques du Jurassique existent toujours. Il décide alors de partir en expédition avec lui et son équipe. Ils partent dans les contrées sauvages du Brésil avec le professeur Summerlee, Lord John Roxton, et plusieurs autres membres. Challenger et Malone atteignent enfin un mystérieux plateau volcanique qui préserve une flore et une faune uniques. Lorsqu'un ptérodactyle se précipite sur le feu de camp du groupe pour attraper de la viande , Summerlee se rend compte que Challenger avait raison.
Sur le plateau, Challenger et les autres découvrent des iguanodons, des ptérodactyles, mais également des primates de deux sortes: les hommes-singes qui sont apparemment le «chaînon manquant» réclamé par les évolutionnistes, et leurs successeurs, les premiers êtres humains.
Des personnages attachants et excentriques, du suspens et de l'action ... Un roman dépaysant qui vous fait voyager (très utile en ce moment!)
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J'ai retrouvé ce livre dans un carton, avec plein d'autres livres jeunesse ...
Je me suis donc lancée dans la lecture de ce roman de Sir Arthur Conan Doyle, qui est le 1er pour moi de cet auteur. Eh oui ! aussi étrange que cela puisse paraitre, je n'ai pas lu un seul Sherlock Holmes ...

J'aime beaucoup son écriture, savante, comique, intelligente.
Il a dû faire de nombreuses recherches scientifiques, historiques, botaniques, géographiques pour avoir un roman aussi descriptif dans tous ces domaines. On ne peut que saluer son travail et son talent.
D'un certain côté, il m'a fait penser à Jules Verne en moins pointilleux tout de même mais avec de nombreuses similitudes.

Le personnage de Challenger est très attachant, de part son arrogance, son bon sens et surtout son ton comique, caustique. Je me suis bien marrée avec lui et sa gueguerre avec l'autre scientifique.


En revanche, peu de femmes et il n'en dresse pas de beaux portraits ...
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J'adore ce livre!
Les descriptions permettent d'entrer pleinement dans cette aventure palpitante, avec des personnages géniaux, de Malone au professeur Challenger, chacun a un caractère bien propre, et les péripéties qui se succèdent donnent un rythme flamboyant à l'ensemble!!
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Des personnages hauts en couleurs, une expédition "à l'anglaise", un humour pince-sans-rire, des aventures dans un endroit inexploré, du suspense, des découvertes scientifiques, sensationnelles... Un super roman d'aventure !
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J'avais besoin d'une pause détente, entre mes lectures à caractère dramatique et le sanglant des romans policiers. Curieux de découvrir l'univers dévoilé en infime partie par la couverture de l'édition de poche junior du roman, je dois avouer que cette aventure d'un autre temps m'a passionné.
Et rien de tel pour échapper à la morosité ambiante que de plonger au milieu de l'Amazonie à la découverte d'une terre inconnue et inexploitée, d'un plateau qui échappe à la main de l'homme et au sein duquel se croisent des créatures de tous les âges, dinosaures y compris !

Un scientifique loufoque et redoutable, le professeur Challenger, pour prouver les dires de son premier voyage, décide de provoquer la communauté scientifique et de mettre en place de manière ingénieuse une expédition en Amérique du Sud.
Son plus farouche opposant, le professeur Summerlee, accompagné de Lord John Roxton, sportif confirmé et de notre intrépide Edward Malone, reporter de la gazette locale en mal d'aventures, formeront l'équipe de choc censée rapporter les preuves existentielles de ce monde mystérieux.

Tous les quatre ne seront pas au bout de leur peine et leur aventure traduite au fil des pages au travers des lettres rédigées par Malone à l'attention de son rédacteur en chef, sauront tenir en haleine le lecteur tout au long du roman. Ptérodactyles, stégosaures, créature hideuse en forme de crapaud gigantesque, hommes singes, tribu d'un autre monde… le spectacle que leur offre le monde perdu dépasse l'entendement et l'imagination. Mais le plaisir et l'intérêt scientifique devront aussi laisser place à la cruauté, la violence, l'horreur, la barbarie.
Monde stupéfiant ou univers cauchemardesque ? L'exploration des premiers jours s'éclipsera au profit d'une lutte pour la survie. Leur but sera alors de trouver simplement le moyen de quitter ce monde fantastique et dangereux.

L'auteur se permet certains raccourcis et quelques-unes des explications scientifiques manquent d'approfondissement mais n'enlèvent rien au plaisir de l'histoire et de la lecture.
La lecture du roman de Conan Doyle me renvoie immédiatement à celle de Jules Verne et de « Voyage au centre de la Terre ». La lecture est agréable, les descriptions extraordinairement détaillées, le suspens intense et permanent, la chute de l'histoire inattendue ou presque.
En résumé un livre à mettre entre toutes les mains, des plus jeunes et des moins jeunes.
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Ah, le style Doyle, c'est quelque chose, quand même...

Alors oui, ce livre a (un peu) souffert du fait que j'étais plongée par ailleurs dans une quadrilogie passionnante...

Il n'empêche que j'ai pris grand plaisir à le lire. Comme je disais, le style est inimitable, quoi que ma traduction dans l'e-book pêche un peu par moments, le pire de tout étant "l'anneau manquant" au lieu du "chaînon manquant", ça, comme ça y est plusieurs fois, ça m'a un peu tapé sur les nerfs (ça sent le mot à mot très canadien, à dire vrai, lol)... Mais bon, passons. Les descriptions sont quand même superbes.

On a de grands moments (comme les colères de Challenger, ou encore la découverte du plateau, la bataille (j'ai trouvé ça kitchissime ! et j'ai adoré...), ou toute la fin (sauf les histoires personnelles du narrateur)). On passera aussi sur les rapports hommes-femmes archi-datés, tout comme la vision des femmes par l'auteur, bien de son temps, ou l'histoire avec les "boys" dans la jungle... En fait ça participe aussi à l'ambiance générale, parce que quand on lit du Conan Doyle, on sait très bien qu'on se retrouve à la fin du XIXème ou tout début du XXème, bref, c'est un voyage dans le passé.

Mais que dis-je. Un voyage, c'est trop banal... Ici c'est plutôt une aventure ! Fabuleuse, qui plus est, fantastique, évidemment ! Et avec son sens de la description et du détail, inutile de dire qu'on vit avec nos 4 protagonistes des moments hauts en couleur !

Bref, il semble que moi aussi je vais lire d'autres aventures de Challenger !(BazaR, c'est quand tu veux pour de futures lectures communes ! ;) )
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Arthur Conan Doyle = Sherlock Holmes ?

Mais non, mais non ! L'auteur a au moins un autre personnage récurrent tout aussi coloré que le grand détective : le professeur Challenger.
Ce héros apparaît dans le roman le plus connu de Doyle : le Monde Perdu. Apparition remarquée et qui ne permet pas de développer de la sympathie pour lui : savant à coup sûr, avec le sens du spectacle, mais tellement imbu de lui-même, brutal et d'un machisme insupportable (son comportement avec sa femme…). Je vous fais un portrait peu flatteur qu'il me faut corriger immédiatement. Car c'est bien en poussant ces « qualités » jusqu'à la caricature que Challenger se révèle génial à lire.

Donc, Challenger, ayant mis ses pas dans ceux de l'explorateur Maple White, a découvert un plateau inaccessible en Amazonie qu'il prétend habité par une faune des ères géologiques. Mais l'exposition de cette découverte fait rire dans les assemblées scientifiques londoniennes incrédules. Il réagit avec sa verve agressive et le coup de poing, puis de concert avec le professeur Summerlee – le plus incrédule de tous – il organise une expédition de vérification. Les deux savants seront accompagnés du célèbre chasseur lord John Roxton et du journaliste Edward Malone (qui conte les aventures à travers ses lettres) qui veut aussi séduire la belle Gladys, cette dernière prétendant ne pouvoir aimer qu'un homme d'action.

Ces aventures mélangent l'extraordinaire, le danger et l'humour écrites avec le style inimitable de l'auteur. J'attendais à chaque chapitre une nouvelle chamaillerie entre deux savants ou un nouveau show de Challenger. Toute la couleur comique vient de ces deux-là, le chasseur et le journaliste apportant une composante plus posée, l'expérience de l'action pour le premier, une certaine fraicheur de jeunesse pourvue d'illuminations bienvenues pour le second. Mais le comique n'empêche pas Challenger d'exposer des raisonnements scientifiques qui m'ont soufflé par leur logique. Conan Doyle a dû préparer son histoire avec soin.
L'extraordinaire vient de ce que l'expédition découvre sur le plateau, quand elle a trouvé le moyen d'y poser les pieds. Là aussi l'auteur montre qu'il s'est bien documenté. J'imagine à quel point le lecteur anglais a dû se régaler en voyant revivre en phrases les animaux des ères géologiques disparues. Aujourd'hui encore cela fait de l'effet sur le lecteur que je suis, habitué des films à grand spectacle de King Kong aux Jurassic Park. Ma seule déception vient du fait que . La vérité des explications scientifiques de Challenger quant à l'isolement du plateau qui a permis la maintenance des espèces s'en ressent.
Mais je vais vous dire : on s'en fout ! Cela n'atténue en rien le plaisir.

Dernier truc j'ai toujours du mal avec les milles, les yards et autres pieds. J'étais tout le temps en train de convertir dans ma tête, un peu comme à l'époque où l'euro est apparu. Cependant l'utilisation du système de longueur britannique est nécessaire pour renforcer l'atmosphère anglaise qui émane du récit.

Je lirai à coup sûr les autres récits du professeur Challenger. On ne croise pas tous les jours un zigoto pareil.
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