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3,78

sur 828 notes
Ce livre aura été bien difficile à lire pour moi : les tournures des phrases & les mots utilisés n'étant pas des plus courants.

Néanmoins j'ai beaucoup aimé l'histoire & les péripéties de nos 4 aventuriers très bien décrites, où nous avons beaucoup de détails.
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L'un de mes classiques que j'aime énormément. Je l'ai lu plusieurs fois et j'adore toujours autant.

Ce roman est pour moi une pépite qui nous permet de voyager a travers une époque où on s'imagine une terre inconnue peuplée de créatures, sachant que le roman date de 1912.

Le début se met en place doucement en présentant les personnages puis on est ensuite immergé dans cette aventure assez rapidement en compagnie de nos londonien. Ils sont tous différents et pourtant complémentaires, c'est ce qui fait le charme de ce groupe.
Leur aventure ne sera pas de tout repos mais ils en ressortiront changés. Comme le journaliste Malone qui était un personnage peu courageux et qui allait a l'aventure pour une demoiselle, rentrera métamorphose de cette expédition.
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c est plutot sympa, pas moyen de me rappeler si je l avais lu enfant. Il y a des choses datees c est certain, safari et racisme de l epoque evidemment, mais le cote aventures palpitantes a chaque page m a tenu en haleine. c est le premier tome manifestement, de quoi fournir de la lecture pour quelques temps

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Un univers très inspiré par le monde de Jules Verne. Mais très plaisant à découvrir. En tout cas, mieux que la série superficielle que j'ai pu voir à la télé. Ici les détails sont plus précis, la narration très envoûtante et les personnages bien campés. Un bon moment d'évasion. Quoique ce ne soit pas de la grande littérature non plus.
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Ce livre fut pour moi une excellente découverte de l'auteur. Je ne connaissais pas du tout cette histoire et j'ai été très agréablement surprise.

Déjà, au niveau de la plume, malgré l'ancien français elle reste très facile à lire, très entraînante.

Pour ce qui est de l'histoire, moi qui adore les dinosaures j'ai été servie ! Elle est pleine d'aventures, de rebondissements, je ne me suis pas ennuyée une seule fois !
Je n'ai eu qu'un goût de trop peu, je serais bien restée plus longtemps sur le Monde Perdu.
Les personnages sont attachants, j'ai beaucoup apprécié le professeur Challenger et son caractère impulsif.

Par contre, on sent que c'est une vieille histoire, certaines choses ne passeraient plus actuellement comme "Maple White, plus blanc que blanc, normal pour un albinos"
Les mentions multiples aux nègres et aux mixtes.

En bref, une excellente histoire qui m'a fait voyager et rêver. J'en lirais d'autres avec plaisir de cet auteur !
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Un classique de la science-fiction permettant de découvrir un écrit différent du célèbre Sir Arthur Conan Doyle.
L'idée de l'histoire est intéressante. Un récit d'une expédition scientifique dans un plateau volcanique isolé du reste du monde qui aurait été à l'abri des pressions évolutives environnementales et connaîtrait encore des reptiles géants de l'ordre des Dinosauriens. Un genre de mélange entre un récit scientifique de Darwin et d'aventure de science-fiction de Jules Verne.
L'histoire est très datée avec des considérations colonialistes, sexistes, racistes qu'il faut remettre dans leur contexte mais surtout par une mauvaise connaissance des théories scientifiques de l'époque. En effet quand on voit que ce texte a été publié la première fois en 1912, donc plus de 70 ans après la publication de Darwin de son voyage et une vingtaine d'années après des romans SF de Jules Verne et l'essai de H.G. Wells L'Extinction de l'espèce humaine, on voit que Doyle ne s'est pas beaucoup renseigné sur les théories scientifiques paléontologiques, zoologiques de SON époque... Ainsi le récit n'est pas ancré dans la justesse avant d'entrer dans la partie imaginaire... Les deux professeurs de l'histoire n'ont pas non plus une attitude scientifique pour accepter et participer à l'extinction d'une espèce inconnue par les intrus de ce monde, mais bon c'est la logique colonialisme avec laquelle Doyle semble totalement d'accord (d'ailleurs Sherlock Holmes fait souvent preuve de racisme et suprématisme européen).
Le récit de l'expédition est divertissant et intéressant, et c'est un bon roman de science-fiction mais très très loin de la hard-science comme j'ai pu l'entendre !
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Arthur Conan Doyle est surtout célèbre pour ses romans mettant en scène le détective Sherlock Holmes, considérés comme une innovation majeure du roman policier ; ainsi, on oublie souvent qu'il a aussi écrit des romans de science-fiction, des romans historiques, des pièces de théâtre et de la poésie.
Le professeur Challenger est le plus extraordinaire de tous les personnages inventés par Conan Doyle. Physiquement, il est doté d'une tête de taureau barbu, posée sur le corps d'un homme des cavernes en veston. Toujours beuglant et grondant, il corrige les journalistes qui essaient de l'aborder et traite ses confrères d'ignorants timorés ; il insulte même notre système solaire, ce « soleil de troisième ordre traînant une racaille de satellites vers une fin misérable ».

Une équipe de scientifiques composée des Professeurs Challenger et Summerlee, accompagné de Lord John Roxton, un riche aventurier, et d'Edward Malone, un reporter aventureux, se rend en Amazonie pour prouver que certaines espèces jurassiques, des ptérodactyles et des dinosaures, sont toujours en vie sur notre planète. L'expédition est semée d'embûches et riches d'aventures et de péripéties ; l'ambiance est souvent tendue à cause des discussions et chamailleries, des rivalités et des antagonismes.

La narration véhicule des postures un rien misogyne, un côté suprématiste blanc conforme à l'époque de l'auteur. C'est aussi plein d'humour et très divertissant. J'ajoute que l'on trouve également, au gré des pages, une réflexion sur le devenir de notre planète.

C'est un texte à connaître, un univers référentiel à ne pas perdre de vue et à retrouver dans le paysage littéraire et cinématographique contemporain.

Lien : https://www.facebook.com/pir..
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La télévision n'existait pas à l'époque et donc les auteurs devaient décrire au maximum l'environnement de leur histoire.
Comme les romans de Jules Vernes, on se retrouve face a des aventures palpitantes mais qui se trouvent ralenties par toutes ces descriptions certes utiles mais parfois frustrantes par la lenteur qu'elles imposent au récit.
Le monde perdu reste une excellente histoire, mélange de jurassic Park, Indiana Jones ou encore de Bob Morane. On peut d'ailleurs se demander si Henri Vernes ne s'en est pas inspiré pour écrire la première aventure de Bob Morane : la vallée infernale.
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[Critique extraite de l'article "TUGPÉUA #33"]

George Edward Challenger est un vieux connard. Scientifique reclus, misanthrope et machiste, grossier et plus habitué à assommer ses confrères qu'à les contredire, il tient moins du savant fou que du gorille en rut.
Seulement, comme le stipule la première loi de Clarke, « Quand un savant reconnu mais vieillissant estime que quelque chose est possible, il a presque certainement raison ». Et Challenger est persuadé qu'il existe un endroit de l'Amazonie où les dinosaures ont survécu. Sans plus attendre, il part en expédition avec un jeune journaliste benêt et une bande de scientifiques au langage truculent. L'univers qu'ils découvrent est baroque, riche en surprises, et très crédible scientifiquement pour l'époque.
Le monde perdu est un pionnier de la SF « à dinosaures », tout comme dans une moindre mesure Voyage au centre de la terre avant lui. Ici cependant, les explications scientifiques laissent plus souvent place à l'humour, ce qui le rend plus facile à lire… Et encore heureux. Car le monde perdu, c'est aussi un festival de clichés racistes, où les femmes n'existent pour ainsi dire pas non plus. Les non-blancs de l'équipe sont de simples guides et serviteurs, ou bien humbles et serviables, ou bien fourbes et mauvais comme la gale. Pas la moindre amitié ne se crée pour ces chairs à canon bien pratiques, juste un peu de condescendance affectueuse pour le noir Zambo.
On pourrait excuser le roman, se dire que c'est l'époque qui veut ça. Mais plus le récit avance, et plus de manière générale le rapport à l'altérité devient problématique : on découvre des hommes préhistoriques stupides et barbares, qu'on se fait une joie de karchériser à l'artillerie lourde, et les dinosaures sont systématiquement pointés du doigt comme démoniaques et monstrueux. En naïf adulescent efféminé du lointain XXIe siècle, je m'interroge sérieusement : Comment a-t-on pu aimer ce genre d'histoires ? Si le monde extra-occidental leur paraissait si horrible, pourquoi donc le rêver ? le but du voyage n'est-il pas justement de s'ouvrir au monde, de s'émerveiller devant la différence ?
Le monde perdu est le produit d'une Angleterre impérialiste et coloniale, une époque que l'on espère pour toujours révolue (encore que, quand on voit certains partis…). Les uns parviendront à le lire pour l'intérêt historique. Les autres lui préféreront le déjà beaucoup moins problématique Rosny aîné pour enrichir leur culture…
Lien : https://cestpourmaculture.wo..
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Moins connu dans les années 2020, le monde perdu était presque une lecture obligée pour tous les enfants et ados ayant une carte de bibliothèque. Je l'ai donc lu il y a longtemps et je viens de le relire.
Il s'agit d'un bon roman d'aventures à même de plaire aux amateurs des écrits de Jules Verne. En effet, Conan Doyle change ici pas mal de ce qu'il fait avec Sherlock Holmes.

Le roman souffre d'une faiblesse incompréhensible : il est déséquilibré. Peut-être car il était à l'origine publié par épisodes dans une revue. Donc, s'il se nomme le monde perdu, son action dans le monde perdu lui-même n'occupe qu'un tiers du récit. Les personnages passent plus de temps à Londres. Et ça, c'est décevant.

D'un autre côté, Conan Doyle surprend en donnant une leçon de vie qui me semble indispensable (et plus que jamais d'actualité) à tous les garçons et hommes en devenir.

Ce roman est le premier à mettre en scène l'irascible et brillant professeur Challenger. J'ai l'intention de lire la suite de ses aventures.
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