Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Quel plaisir de découvrir les aventures de Sherlock Holmes autrement que par le visionnage assidu des dessins animés quand j'étais petite.

Tout y est. L'ambiance. le souci des détails. La réflexion. L'intelligence supérieure de Sherlock Holmes. Son regard affûté. Des capacités hors norme d'observation et de déduction. Une assurance inébranlable. le fidèle Watson.

Rajoutez pour que cela soit parfait: une malédiction familiale, une ambiance oppressante, une bête énorme et monstrueuse qui rôde, la lande déserte, le brouillard.

Du grand Sherlock Holmes.


.

Si je suis assez familière des romans policiers britanniques et plus particulièrement de ceux d'Agatha Christie, mais j'avoue mon ignorance quant aux livres d'Arthur Conan Doyle. Bien sûr je connaissais le célèbre Sherlock Holmes ainsi que le docteur Watson mais je n'avais encore jamais lu une de leur enquête. J'ai donc décidé de commencer par la plus célèbre. J'avoue toutefois avoir ressenti une petite déception à la lecture. Je m'attendais à une histoire plus complexe présentant plus rebondissements. Je n'ai pas été très surprise par le déroulé des événements ainsi que leur dénouement. le fait que Sherlock Holmes ne soit pas présent pendant une grande partie du roman a dû également jouer sur cette impression. Je me suis longtemps demandé où il avait bien pu passer.
L'intérêt de l'histoire réside cependant dans l'ambiance si particulière qu'Arthur Conan Doyle a su créer. Cette lande anglaise dans laquelle le brouillard est omniprésent, ces cris de chien, ce bourbier duquel on ne ressort pas vivant, tout cela contribue à créer une atmosphère oppressante propice à une histoire frôlant le surnaturel. En cela, ce roman est bien représentatif de l'époque à laquelle il a été écrit. Il s'agit bien d'un classique à avoir lu au moins une fois pour sa culture littéraire.

Quatrième de couverture :
" L'héritier des Baskerville est retrouvé mort.
Doit-on accuser ce chien démoniaque qui rôde sur la lande, sur les terres de la famille Baskerville ? Quiconque l'aperçoit est perdu, dit-on ...
Pour Sherlock Holmes, cette histoire n'est qu'une obscure légende. Et il le prouvera.
Le voilà donc sur les traces de la bête diabolique ..."

Première lecture d'un Sherlock Holmes.
Je connais bien sûr la renommée de ce détective mais je ne me souviens pas avoir lu une des ses enquêtes.
Maintenant, c'est fait.
Son fidèle acolyte, le docteur Watson est le narrateur.
J'ai aimé le rythme qui est loin du surmenage actuel avec des actions et rebondissements à chaque page.
Sherlock Holmes agit avec malice.
Il fait preuve d'un très grand sens de l'observation. Tout est dans les détails. Il analyse ce qui est dit, ce qui est caché, tu .
Même à son plus fidèle associé, il ne dévoile pas toujours le fil de sa pensée. Il demeure énigmatique jusqu'au bout.
Un duo de choc, tout en finesse.
Lien : http://lirelyne.canalblog.co..

Lorsque Sir Charles Baskerville décède, la responsabilité en est imputée à un chien, créature des enfers qui poursuit la famille de sa malédiction depuis des générations.
Consulté, Holmes envoie le docteur Watson enquêter. L'héritier des Baskerville est en danger.

Watson déroule le film des événements tandis qu'Holmes se terre pour mieux voir. Sans scène de violence gratuite ni effusion d'hémoglobine, tous deux nous emmènent vers le dénouement.
Dés les premières pages, le décor est posé : une créature surnaturelle; un vieux château dans une lande sauvage, "immense étendue semée de rocs et de rochers" dans laquelle se dissimulent des marécages assassins; un ciel d'automne chargé de nuages et de vents glaciaux.. L'atmosphère est pesante, tous les ingrédients chers au XIXème siècle sont là.
Cependant Holmes s'appuie sur la logique, l'observation et les sciences pour résoudre ses énigmes ce qui fait de lui un héros moderne.

Une relecture plaisante qui m'a donné envie de retrouver les premiers héros de romans policiers

J'ai ressorti mon vieil exemplaire de ce roman qui fait certainement partie des plus célèbres romans de Conan Doyle. Un vrai petit bijou littéraire. J'ai découvert ce roman alors que j'étais adolescente et j'en ai conservé un bon souvenir. Les années passant, j'ai eu envie de retrouver ce cher Sherlock Holmes et son fidèle ami Watson dans cette folle aventure à travers la lande sauvage. le plaisir est intact. Dès les premières pages, j'ai été à nouveau captivée par la prose acérée de Doyle. le rythme est soutenue, l'intrigue captivante et les rebondissements se succèdent à une rythme effréné. J'avais oublié la fin de ce ouvrage. Tout au long de la lecture, j'ai échafaudé des hypothèses, recueillant précieusement tous les indices, me prenant pour un docteur Watson en herbe, et accusant tous les personnages du roman. Jusqu'à la fin, j'ai été tenue en haleine. J'ai éprouvé la même joie de lecture qu'à l'adolescence, retrouvant le plaisir intact de lire ce grand écrivain.

Je n'avais pas encore lu de “Sherlock Holmes”. Voilà chose faite.
Je n'ai pas été surpris par le style. Les phrases sont parfois un peu longues, mais la lecture est aisée.
Les analyses et déductions de Holmes sont celles que j'imaginais, et son pauvre assistant Watson(qui est le narrateur de l'histoire) fait de son mieux pour se hisser au niveau de son maître, sans jamais y parvenir.
Attention pour ceux qui veulent lire le roman, je vais révéler une partie de l'intrigue.
Je me suis mis à la lecture de ce livre, car je suis dans une période où j'ai “besoin” de frissons. le côté “fantastique” n'a, malheureusement pour moi, jamais fonctionné. La faute au célèbre détective et à ses enquêtes très (trop) cartésiennes. Aussi, je n'ai jamais cru au chien des enfers et n'ai ressenti aucune peur, même si les descriptions de la lande sont très réalistes et inquiétantes.

Mon tout premier Sherlock !
Et pas le dernier du coup ...
Je ne sais pas ce que valent les autres, mais celui ci , avec sa petite touche de surnaturel et une enquête intéressante, m'a beaucoup plu!
Il m a fallut un tout petit temps d'adaptation car l'écriture est un peu à l ancienne , mais je m y attendais en m attaquant à un classique du genre, et puis on s y fait vite quand même.
Autant que je m habitue car j' ai prévu un Jules Verne pour le prochain 😁

Peu importe l'histoire, peu importe l'intrigue,…c'est …
Le Chien des Baskerville,…une histoire que j'ai reculé le plus longtemps possible, parceque tout le monde dans mon entourage disait que c'était une histoire particulière, une histoire effrayante, que ce n'était pas une aventure de Sherlock.
Certains y voient un parallélisme avec une version de la Bête du Gévaudan…en y réfléchissant, c'est lumineux d'une certaine manière et plusieurs liaisons sont possibles.
La logique pure froide face à non pas un assassin mais avec une légende familiale, une sorte de malédiction touchant la famille Baskerville!
Un défi proposé à son intelligence supérieure, à ses capacités hors norme d'observation et de déduction. Les faits, rien que les faits : tel est son credo, et ce ne sont pas quelques rumeurs et de vieilles superstitions issues de la crédulité d' hommes banaux

Une affaire qui semble impossible Sherlock Holmes arrive et bam il trouve la solution, bleufé (encore et toujours) par la technique de ce fameux détective qui résout ce cas mêlant la vielle légende / malédiction sur la famille et meurtre en partie résolu dans cette même famille, une intrigue compliquée (très même) qui m'a un peu perdu sur la fin mais sinon un bon livre qui commence par la visite du docteur Mortimer chez ce fameux détective qui va lui raconter la légende du chien des Baskervilles, in chien portant malheur à la famille depuis qu'il aurait tué un tyran moyen-âgeux qui faisait parti de la famille et le meurtre d'un meurtre d'un membre de cette famille lors d'une ballade nocturne avec des passages que l'on ne parvient pas a expliquer et cela suffit pour faire un bon Sherlock Holmes.

Un Classique universel qui se démarque de tous les classiques. Je suis heureux qu'il fasse enfin parti de mes lectures achevées. Ce fut un bon divertissement. Une histoire chargée de mystères et sans doute la plus "noire" de tous les Holmes. Rien que pour la culture générale, qui ne l'a pas lu sait ce qu'il lui reste à faire.