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sur 6186 notes
Un certain Charles Mortimer, médecin de campagne dans le Devon, se rend à Londres pour consulter Sherlock Holmes, détective privé. Un de ses patients, Charles Baskerville, vient de mourir subitement dans la lande non loin de chez lui. S'agit-il d'une mort naturelle ou bien a-t-il été victime de la malédiction qui pèse sur sa famille depuis plusieurs générations ? Une légende raconte en effet que depuis le XVIIIe siècle, les hommes de la famille meurent les uns après les autres attaqués par une créature monstrueuse : un énorme chien. Charles Mortimer, bien qu'homme de science, est impressionné par cette hypothèse surnaturelle et se demande s'il peut laisser l'héritier du défunt, à savoir Henry Baskerville, s'installer à Baskerville Hall, sans lui faire courir le risque de périr à son tour victime de la terrible malédiction. Il demande donc son avis et finalement sa protection à Sherlock Holmes. Celui-ci, ne pouvant quitter Londres, dépêche sur place son fidèle ami, le docteur Watson…

Comme il aurait été dommage de passer à côté de ce grand classique du roman policier ! L'histoire nous est racontée par le docteur Watson, semble-t-il le narrateur habituel des aventures de Sherlock Holmes. Constamment humilié, rabaissé par Sherlock Holmes dont il n'aurait pas le brillant pouvoir de déduction, il m'a semblé que Watson était comme un miroir assez peu flatteur tendu au lecteur. Parce que Sherlock Holmes en sait toujours plus que son lecteur, se montre plus perspicace pour interpréter les plus petits indices, il l'amène à lire pleinement conscient de son infériorité. Il s'agit donc me semble-t-il, plus que dans beaucoup d'autres romans policiers où le lecteur, malgré un handicap certain, tente de rivaliser avec le détective, d'une lecture assez masochiste. Mais cela ne m'a pas empêchée d'apprécier les talents de Sherlock Holmes. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé le début du roman, où le détective en fait une démonstration saisissante. Quelqu'un (dont il ne sait pas encore qu'il s'agit de Mortimer) a demandé à le voir en son absence, mais est finalement parti avant son retour en oubliant sa canne. A partir de l'observation de l'objet, Sherlock Holmes en déduit un certain nombre de choses sur son propriétaire. Quand le docteur Mortimer se présente à nouveau, la plupart des déductions est avérée.

A partir du départ de Watson pour le Devon, le récit de celui-ci est entrecoupé des rapports qu'il fait par lettres à Sherlock Holmes et d'extraits de son journal. A la suite de Watson, nous faisons alors connaissance de tous les personnages qui peuplent la lande : le couple Barrymore qui tient la maison de Baskerville Hall, Stapleton le voisin naturaliste et sa soeur Beryl, Selden le forçat évadé… et un homme mystérieux qui observe et se cache dans la lande. Tous ces personnages ont quelque chose à cacher. Les paysages sont faits de marécages, de collines, de rochers… On y entend des cris d'animaux inquiétants, les aboiements d'un chien, et même les sanglots d'une femme. le roman se situe à la lisière du fantastique, entre le roman à énigme et le roman à suspense, car tandis qu'on cherche à résoudre l'affaire du meurtre de Charles Baskerville, on craint pour la vie de Henry, son héritier. C'est un pur chef d'oeuvre, un roman qui a plus d'un siècle, mais ne m'a absolument pas paru daté. Il a su me surprendre, me faire sourire, me faire frissonner et il entre donc immédiatement dans mon tout nouveau « top ten » des classiques du roman policier.
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Quelle affaire intéressante et pleine de surprises. Pour le moment je n'ai pas à regretter ma lecture de Arthur Conan Doyle et donc par la même occasion je vous le conseil. Une histoire captivante, pleine de suspense.
Il y a tout de même un lien intéressant à remarquer entre la bête du Gévaudan et cette histoire.
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Les origines du polar: la preuve par l'indice
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Et voilà encore une lacune de comblée !!!! Je n'avais jamais lu cette célèbre enquête de Sherlock Holmes dont le titre est très connu.
Cette histoire est très prenante et l'ambiance inquiétante est très bien rendue.
Les descriptions des paysages sont superbes, on s'y croirait, et j'aimerai maintenant voir le film pour retrouver cette atmosphère.
Sherlock Holmes est vraiment très fort mais dans cette enquête il est bien aidé par son fidèle Watson, élémentaire !!!!!!!

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Voici donc mon premier Sherlock Holmes, je ne sais pas si j'aurais dû commencer par celui-ci...néanmoins, je ne me suis pas sentie lésée.
Sacré Devon ! [...]
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Une fois de plus, la malédiction qui pèse sur la lignée des Baskerville depuis le 18ème siècle a frappé. Depuis que Hugo Baskerville a été égorgé par un molosse d'une taille hors norme, plusieurs membres de la famille sont morts dans des conditions sanglantes et mystérieuses. Cette fois, la victime est Charles Baskerville, retrouvé littéralement mort de peur dans la lande de Dartmoor, près du chateau familial. Près du corps se trouvaient les empreintes d'un chien de chasse gigantesque. Sir Henry Baskerville, dernier héritier du nom, revient d'Amérique et compte sur Sherlock Holmes pour élucider le mystère et lever définitivement la menace.
Voilà donc le célèbre détective embarqué dans une nouvelle énigme. Comme des affaires importantes le retiennent à Londres, il délègue au docteur Watson le soin d'accompagner Sir Henry dans le Devonshire et de lui transmettre régulièrement le compte-rendu de ses observations.

C'est donc principalement par le regard du Dr Watson que nous assistons à cette enquête, que j'ai trouvée très effrayante, par moment ! Les descriptions de la Lande, de ses paysages désolés et de ses pièges cauchemardesques m'ont donné le frisson !
Les différents personnages de cette histoire sont décrits minutieusement, sans indulgence de la part du narrateur, mais sans parti pris d'avance. Ils évoluent dans cette atmosphère glacée et terrifiante, et le lecteur se sent lui-même englué dans les brumes de la lande de Dartmoor. le dénouement est peu prévisible, mais raconté sans éclat, comme si finalement l'intérêt de l'intrigue reposait davantage sur le déroulement de l'enquête que sur son résultat.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture, surtout dans cette collection des chefs d'oeuvre universels, destinée aux jeunes. Les illustrations et les commentaires sont tout à fait pertinents et d'une aide précieuse à la compréhension du contexte historique et géographique. A mon avis, ce roman est destiné à de bons lecteurs pas trop sensibles, car Conan Doyle s'y montre vraiment maître dans l'art de communiquer la peur et l'angoisse !
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Dans une propriété du Devonshire, Sir Charles Baskerville est mystérieusement décédé voici 3 mois. Aux alentours de son corps, on a retrouvé l'empreinte d'un gros animal, probablement un chien. Ce décès mystérieux serait-il lié à la malédiction des Baskerville ? En 1742, Hugo Baskerville a été tué par un chien monstrueux alors qu'il partait, à travers la lande, à la poursuite d'une jeune femme qu'il avait séquestrée et qui était parvenue à s'enfuir. le docteur Mortimer, le médecin personnel de Sir Charles Baskerville, vient demander de l'aide et des lumières à Sherlock Holmes et à son ami le docteur Watson, alors qu'il s'apprête à accueillir Henry Baskerville, l'héritier du défunt. Sherlock Holmes étant retenu à Londres pour enquêtes, c'est Watson qui accompagne le docteur Mortimer et Henry Baskerville dans la riche demeure du Devonshire. Bien des mystères s'accumulent : quel secret cache le domestique Barrymore ? Où est donc passé ce mystérieux prisonnier évadé d'une prison voisine ? Qui est cet homme aperçu au clair de lune ? de quel étrange animal proviennent ces horribles cris qui se font entendre le soir sur la lande ? Et si la légende prenait corps ?

Un policier très habilement construit, autour d'une trame narrative et d'une intrigue solides. L'histoire est assez complexe, les énigmes multiples, et il faut bien suivre la progression que propose l'auteur. Mais à la fin, la vérité est exposée dans tous ses détails et l'auteur démonte point par point les diverses énigmes, ce qui permet de comprendre toutes les clefs du mystère. J'ai trouvé un peu lourde la forme narrative du milieu du roman, à savoir des compte-rendus sous forme de lettres adressés à Sherlock Holmes par le docteur Watson. L'écriture est précise et soignée, mais un peu vieillotte, on a donc du mal parfois à accrocher. le lecteur se demande si l'auteur va verser dans le fantastique, accordant crédit aux racontars des habitants de la lande, ou s'il va s'en tenir à une explication rationnelle. Mais on connaît bien le personnage de Sherlock Holmes… Les descriptions des paysages du Devonshire, notamment de la lande jouxtant la riche demeure des Baskerville, sont riches et précises, mais effrayantes…
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Bienvenue dans les landes froides du Devonshire et les intrigues policières de Sherlock Holmes dans l'Angleterre Victorienne. Dans cet univers feutré de luxe, Sir Conan Doyle conte la légende du chien des Baskerville. Je n'avais lu aucun des romans de Sherlock Holmes et pour cause il sont très peu nombreux, la plupart des aventures du détective et l'enchainement magistral de ses déductions étant plus à leur places dans des nouvelles. Il y a quelques mois j'avais lu une reprise du célèbre personnage avec l'affaire du secrétaire Italien qui m'avait passablement déçu. L'original est souvent réputé meilleur que la copie, et puis je voulais me débarrasser de ce goût amer de la trahison dans la bouche. J'ai donc investi dans ce court roman.
Ai-je trouvé mon salut avec ce livre, pas vraiment. Bien entendu on retrouve la patte de Conan Doyle génial précurseur du roman policier. Mais on sent que l'auteur s'essouffle qu'il reprend à contrecoeur son personnage pour satisfaire ses lecteurs. Et comme je le pensais, le support du roman est bien trop long pour que le lecteur soit époustouflé par l'esprit de synthèse du célèbre détective. On trouve donc un compromis étrange du roman d'aventure en suivant les pérégrinations du docteur Watson tandis que son compagnon est retenu à Londres pour d'autres affaires. Et lorsque le détective intervient, c'est pour commenter la difficulté de l'enquête. Ses déductions sont le plus souvent hasardeuses, elles ont perdu l'étincelle de génie qui les caractérisait dans mon souvenir. Ca se laisse lire, c'est même très bien écrit mais quelle amère déception de voir cette idole de mes lectures adolescente rabaissé ainsi.
Et pourtant l'intrigue était prometteuse, une malédiction ancestrale s'acharne sur la noble famille des Baskerville, un chien issu des enfers qui hante les paysages mystérieux des landes du Devonshire. Face au surnaturel, le rationnel Sherlock Holmes mène l'enquête. Sur le papier ça sonne bien, mais en pratique c'est décevant. le mystère se dissipe en quelques pages, sans que le lecteur soit invité à affuter ses propres déductions. L'enquête se résout enfin dans une scène d'action assez déplacée. Pour une fois, ce n'est pas le cerveau qui triomphe mais les bras armés de revolver. C'est pour le moins frustrant.
Il est impératif que je retrouve les romans de mon enfances, c'est nouvelles qui m'avait passionné afin de découvrir si Conan Doyle s'est véritablement égaré ou bien si c'est moi qui ai vieilli en embellissant un souvenir trompeur.
Lien : http://oiseauchanteur.blogsp..
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Des cris lugubres résonnent sur la lande...


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Et voici que la légende prend corps. Un chien énorme, créature fantomatique et infernale, serait à l'origine de la mort de sir Charles Baskerville. Maudit soit Hugo, l'ancêtre impie et athée, qui provoqua, en son temps, les forces du mal !
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Mais Sherlock Holmes ne peut croire à de telles sornettes. Aussi, lorsqu'il dépêche le fidèle Watson auprès de sir Henry, l'héritier nouvellement débarqué d'Amérique, il ne doute pas de mettre rapidement fin à ces spéculations. Pourtant, la mort a frappé plusieurs fois sur la lande. Et le manoir est le théâtre de phénomènes bien étranges...


*Se peut-il que la malédiction des Baskerville pèse encore ?
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Sir Arthur Conan Doyle (1859-1930) Scotland Yard aurait dû le nommer chef de la police: en effet, nul doute que sir Arthur Conan Doyle aurait fait un fin limier.
Né dans une famille nombreuse, le futur écrivain passa par les jésuites et fit des études de médecine. Il publia sa première nouvelle en 1879 et, devant le succès, décida de vivre de sa plume.
Huit ans plus tard, il donna naissance, dans Une étude en rouge, au personnage qui allait lui offrir la gloire: Sherlock Holmes. L'homme de Baker Street est en effet l'un des plus célèbres détectives de la littérature, et il est difficile de compter toutes ses aventures.
*
Les clés de sa réussite? Tout d'abord, Doyle a inventé un héros charismatique, qu'il a mis en scène à travers quatre romans et près de cinquante-six nouvelles «officielles» - sans compter les inédits.
Avec un sens fabuleux du feuilletonesque, l'auteur nous met face à un personnage omniscient, visuellement identifiable (avec son costume de tweed, sa redingote et sa pipe), capable de prouesses physiques et qui possède même une part d'ombre (il se drogue).
En général, chaque histoire s'ouvre sur un individu (ou un organisme policier) désespéré, qui fait appel au génie de Holmes pour résoudre une situation mystérieuse.
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Et nous voilà lancés dans un jeu de piste, semé de faux indices, souvent à la lisière du fantastique, où le rationalisme finira (normalement) par triompher. En parallèle, le lecteur peut facilement s'identifier au docteur Watson, qui assiste en spectateur (et acteur occasionnel) aux exploits du grand professionnel.
Aussi, Doyle a su offrir à son détective un méchant digne de ce nom: le professeur Moriarty, incarnation du Mal proche de l'abstraction.
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Et Sherlock Holmes ne serait pas ce qu'il est sans les multiples études, adaptations cinématographiques ou clubs d'admirateurs, dont l'existence est aujourd'hui, dans notre inconscient collectif, indissociable des livres. C'est ça aussi, la légende. B.L.

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On ne s'en lasse pas de ces bons vieux classiques !
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