Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Je suis ennuyée car j'ai beaucoup aimé certains aspects et beaucoup moins d'autres. On flirte un peu avec le fantastique (c'est sûrement ce qui m'a le plus dérangée) mais la psychologie de Holmes est impeccable, et l'histoire si on fait fi du côté contes et légendes tient la route. Je l'ai choisi car il fait partie de ma liste des 100 livres à avoir lu dans sa vie...

Sir Charles Baskerville est décédé dans des circonstances pour le moins étranges. Certains attribuent sa mort à la malédiction qui pèse sur sa famille : un chien gigantesque s'attaquerait à chaque personne de la lignée des Baskerville !
Le docteur Mortimer s'en vient requérir l'aide de Sherlock Holmes pour enquêter sur l'affaire car l'héritier de Sir Charles, Sir Henry Baskerville, s'apprête à prendre la succession et il ne voudrait pas qu'il lui arrive malheur.

Arthur Conan Doyle nous livre ici une histoire courte (moins de 240 pages) mais dont on apprécie grandement le déroulement. L'auteur nous balade au fil des pages, nous faisant douter sur l'existence réelle ou non de la créature. On se délecte de l'excentricité de Holmes, de sa brillante ingéniosité, de son amitié avec Watson (ce dernier n'étant pas en reste non plus question déductions et importance).

Bien que le roman date un peu, il n'a pas pris une ride selon moi. J'ai adoré joué à mon tour les détectives, essayant de relever les détails, les dialogues, les actions qui pourraient me conduire jusqu'au dénouement final. D'autant que l'écriture de Conan Doyle est agréable et facile donc il n'y a aucun mal à se plonger dans l'intrigue.

Un classique du genre que je recommande fortement !

Même si, évidemment, ce fameux détective fait partie de la culture populaire, il se pourrait bien que ce soit ma première lecture d'un Sherlock Holmes. En tous cas, si ce n'est pas le cas, ma lecture précédente ne m'a pas laissé un souvenir impérissable…

Pourquoi celui-ci ? Et bien tout simplement parce qu'il s'agissait de l'offre de lancement d'une «édition collector» par un quotidien belge…Je me suis laissé tenter.
En effet, le livre en soi est un très bel objet et fait tout pour rappeler l'époque victorienne. Il contient même les illustrations d'époque, ce qui n'est peut-être pas son meilleur atout. Je ne les trouve pas particulièrement attrayantes ! Je préfère aussi laisser libre court à mon imagination plutôt que de la brider avec ces vignettes surannées. C'est un peu la même chose que regarder un film avant d'avoir lu le livre correspondant.

Pour ce qui est du contenu, la première partie plante le décor et il faut admettre qu'elle est assez fastidieuse à lire. Pourtant, rétrospectivement, on y délivre quand-même quelques éléments importants permettant déjà d'entrevoir le dénouement de l'intrigue. Par contre, une fois que l'action démarre, il devient difficile de se séparer du livre !
La façon dont certains rebondissements sont amenés est aussi parfois assez frustrante. C'est un peu comme un magicien qui tire un lapin de son chapeau…

Au final, je suis quand-même content d'avoir persisté dans la lecture de ce roman, il m'a fait passer un chouette moment.
Ce qui est aussi appréciable, c'est sa relative brièveté. Il ne s'étale pas dans des descriptions ou des intrigues secondaires pendant des centaines de page. Ça permet aussi de limiter le temps de lecture à y consacrer…

Je constate que ce roman est également étiqueté « littérature jeunesse ». Curieusement, ma fille (11 ans) n'a pas montré le moindre intérêt à son égard. Peut-être que l'aspect « ancien » du livre ne lui donne pas envie ? Mystère…
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Un peu déçue de la fin... Comme pourquoi on nous révèle qui est le méchant 50 pages avant la fin ? Je ne comprends pas l'idée derrière. Genre on nous dit ça dans un moment où il y a 0 tension. Comme ok ? J'ai trouvé la résolution trop facile pour Sherlock Holmes, genre il n'a soupçonné personne d'autre que le véritable criminel...

Par contre, j'étais bien contente qu'il y ait vraiment un chien derrière tout ce mystère. J'avais peur qu'ils trouvent une raison nulle, pour dire que c'était une hallucination, ou je ne sais pas quoi... Puis au début je me suis demandé si on allait finir par aller dans la demeure des Baskerville.

Genre c'était sympa, mais je préfère le style d'Agatha Christie. Je doute de lire d'autres romans de Conan Doyle. Je ne suis pas fan du lire, mais bon c'était pas mauvais.

Une de mes lectures favorite.
J'en remercie d'ailleurs ma professeur de français du collège de m'avoir fait découvrir l'univers du crime à travers le chien des Baskerville, un grand classique. Ça remonte à si longtemps ! Mais j'en ai gardé un très bon souvenir : mes débuts de lectrice dans l'univers psychologique d'un crime, de la génétique etc …
Étant adulte je n'ai jamais pu oublier cette histoire et il m'en fallait un exemplaire dans ma bibliothèque personnelle.
Par la suite, je pense que ce livre en particulier, m'as déterminé dans mes choix de lectures policières vers un style très proche de Sherlock Holmes : Hercules Poirot, bien entendu.
Je trouve que la manière de ces deux auteurs, se tourne vers ce côté psychologique et cette notion d'identité que j'aime tant à travers les polars.
Sublime roman qui a marqué ma jeunesse.

Une malédiction pèse sur les Baskerville , qui habitent le vieux manoir de leurs ancêtres , perdu au milieu d'une lande sauvage : quand un chien-démon , une bête immonde , gigantesque , surgit , c'est la mort .
Le décès subit et tragique de Sir Charles Baskerville et les hurlements lugubres que l'on entend parfois venant du marais , le grand bourbier de Grimpen , accréditent d'une façon saisissante la sinistre légende .
Dès son arrivée à Londres , venant du Canada , Sir Henry Baskerville , seul héritier de Sir Charles Baskerville , recoit une lettre anonyme :

Sur l'insistance de mon compagnon me voilà avec ce roman de Conan Doyle.
Roman dévoré en 3 jours avec pour papier peint les Landes de l'Angleterre et un château.
Le décor est planté pour se retrouver dans une enquête palpitante de Sherlock Holmes et le docteur Watson.
Un décès inexpliqué, une légende avec un chien féroce et des personnages tout autant imprévisibles qu'énigmatiques.
Cette enquête se lit facilement (je vais le conseiller à mon fils de 13 ans).
J'ai beaucoup aimé...et oui c'était mon premier Sherlock !!!

Probablement l'une des enquêtes de Holmes la plus connue. Il est donc difficile d'en faire un résumé, tant d'autre l'ont fait avant moi. Je dirais simplement que c'est, comme le reste de l'oeuvre, une lecture très agréable. L'amitié qui unit les deux comparses est jouissive. Et que dire de plus qu'encore une fois, chapeau bas a l'intelligence de Sherlock… qui détrône presque, pour moi, Poirot dans le genre détective atypique.

Sherlock Holmes et le Docteur Watson, sont eux-aussi des vieux compagnons de mon adolescence. Je situerais la lecture de plusieurs livres ayant pour héros ce fameux détective vers ma période Arsène Lupin, donc entre la période "Alice" (1969-1971) et celle d'Agatha Christie (à partir de 1974).
Le chien des Baskerville est le premier ouvrage que j'ai lu d'Arthur Conan Doyle et surtout mémorisé, car je pense que la résolution de l'intrigue se jouant sur la génétique, qui me fascinait déjà à cette époque, explique que c'est ce que j'ai retenu essentiellement, ce qui m'a d'ailleurs permis de prendre en exemple la ressemblance entre Hugo le lointain ancêtre et Stapleton pour étayer mon article sur le patrimoine génétique et généalogique que j'avais écrit pour mon site "les écrits de Sherry-Yanne", il y a quelques années en arrière.
Si mes souvenirs sont bons (1973, ça commence à faire un bail), le jeune Henry revient du continent américain car son oncle Charles de Baskerville est décédé d'une crise cardiaque un soir sur la lande. Il se passe des choses insolites et sur les conseils du Docteur Mortimer, il vient à Londres, pour demander conseil à Sherlock Holmes et son fidèle Watson. le Docteur Watson repart avec le Docteur Mortimer et Sir Henry, pendant que Holmes, sans leur révéler son plan, se cache dans la lande pour observer discrètement l'évolution de la situation.
On y a vu un chien monstrueux et phosphorescent que l'on dit surgi tout droit de l'enfer, comme celui qui emporta l'ancêtre de la dynastie, le fameux Hugo, et depuis une légende se transmet de génération en génération, racontant que si un membre Baskerville aperçoit ledit chien, il meurt prochainement.
Les voisins du manoir Baskerville sont les Stapleton, qui se présentent comme frère et soeur, malgré le fait que le "frangin" est un possessif avec sa "soeurette".
Il ne faut pas oublier le majordome et son épouse qui ont un comportement bizarre, mais cela s'expliquera plus tard par le fait que le bandit échappé de la prison voisine et qui erre dans la lande est le frère de madame, et son époux lui porte à manger par pitié pour son épouse, chagrinée de savoir son frère sans abri et sans nourriture.
De fil en aiguille, l'intrigue prend forme avec ses différentes péripéties et Sherlock Holmes résoudra l'affaire, en observant les portraits de famille de tous les Baskerville, ayant vécu dans ce manoir depuis presque 300 ans, car il a noté des traits communs entre l'ancêtre Hugo et un protagoniste du présent.
Le pauvre chien n'était lui aussi qu'une victime collatérale d'une vengeance effroyable, amplifiée par la jalousie, le désir de nuire, et l'appât du gain.
Cet ouvrage fut mon premier "Sherlock" mais il ne fut pas le dernier car j'en ai lu beaucoup d'autres dont j'ai parfois oublié le nom pour certains.
Ci-dessous, je mets le lien de l'article sur mon site, ou je parle du patrimoine génétique transmis avec le patrimoine généalogique, où je prends comme référence entre autres, la ressemblance de sir Hugo avec l'auteur de la machination diabolique.
Lien : http://www.sherryyanne.com/p..

À lire, pour l'ambiance pesante et lourde dans lequel l'auteur plonge le lecteur. Pour le style d'écriture de l'époque, c'est un classique du genre. Pour l'intrigue et le suspense certainement. L'histoire en elle même ne m'a pas passionné par contre.