AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,29

sur 17 notes
5
7 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je remercie l'auteure Evelyne Dresse et les Editions Glyphe de m'avoir envoyé ce Sp dédicacé. C'est le troisième livre d'Evelyne Dresse que je lis, et c'est pour l'instant mon préféré. le style est toujours aussi agréable et fluide. Les descriptions travaillées, on sent encore plus dans ce livre ci la touche artistique.
Evelyne Dress est peintre avant d'être auteure, et j'ai été heureuse de retrouver la nature même de l'artiste dans les mots et les sensations.
L'histoire nous emmène à la découverte d'une toute jeune femme, originaire de Nîmes entre 1914 et 1927. Mais le voyage ne va pas se limiter à Nîmes, il y aura Paris, les Etats Unis et la Turquie au programme. Au travers de tous ces voyages la femme et l'artiste peintre va grandis, murir, souffrir, découvrir le vrai sens du mot Amour, le vrai sens de sa peinture.
Rebecca, l'héroïne va d'abord être attirée par l'amour et le mariage tel un papillon par la lumière y voyant la liberté au bout du tunnel, elle sera profondément atteinte par la mort de son fiancé lors de la première guerre.
Le second mirage amoureux, sera de confondre passion et amour, et de ne pas comprendre la réelle vision du partenaire, profondément égoïste et narcissique. Au fil de l'histoire elle va peindre, et sa passion pour la peinture va se nourrir de ses peines, et prendre la première place, devenir elle même la vraie passion. de simple exutoire elle va devenir nourriture de l'âme.
En laissant enfin s'exprimer sa peinture, elle va aller à la recherche d'elle même, et de sa maturité. Elle va surtout comprendre que l'amour est une communion de deux êtres, qui parlent le même langage, comme le peintre et sa toile. Confiance, communication, maturité, amour et peinture sont les grands thèmes de ce livre que j'ai beaucoup aimé. Un livre dépaysant, inspirant et de belles rencontres pour l'héroïne comme Pierre Matisse, Gershwin et Khalil Gibran qui lui livrera la clé par cette phrase " c'est en soi que l'on porte ses propres enfermements".
Commenter  J’apprécie          120
C'est toujours un plaisir de découvrir un nouveau roman de Evelyne Dress, actrice , auteure et peintre . Lire un de ses romans est l'assurance de passer un très bon moment de lecture plein de sensibilité, d'amour , de poésie et oserais-je dire « et de tendresse bord.. ». Nous allons suivre une femme qui trace sa vie avec les pinceaux de ses peintures, Rebecca. Elle va connaître l'amour avec Georges qui part faire la guerre et y trouvera la mort le 24 septembre 1917. Elle perd l‘amour de sa vie et peu de temps après ses parents dont elle hérite de la maison familiale à Nîmes . le seul cadeau qu'ils lui feront, eux qui « grâce » à leur détachement à son égard sont à l'origine de sa passion pour la peinture . Elle y puise la force de vivre , d'aimer , d'avancer dans la vie tout simplement . Grâce à Viviane une ancienne amie d'enfance elle va retrouver l'amour avec Maxime . Ils tombent éperdument amoureux mais du jour au lendemain il la laisse pour partir aux États Unis , lui qui rêve de faire du cinéma . Pour Rebecca c'est encore un triste destin qui semble s'acharner sur elle . Elle trouvera la force de se relever une nouvelle fois grâce à la peinture qu'elle enseigne dans un lycée de jeunes filles et ses toiles qu'elle peint chez elle . Jean galeriste remarque son oeuvre et lui propose de l'exposer à New-York. Nous allons donc suivre Rebecca dans sa quête d'elle-même , de bonheur de Nîmes , en Provence , à New-York jusqu'en Turquie . Son exposition sera un succès et lui fera de nouveau croiser la route de Maxime. À New-York elle fera de magnifiques rencontres comme Pierre matisse fils du peintre , Khalil Gibran. Rebecca est une jeune femme de l'entre-deux guerres qui vit par et pour sa peinture . Elle met dans ses toiles ses ressentis , ses sentiments . Elle existe par ses toiles . Pour elle peindre et aimer sont ses 2 raisons de vivre. Mais une femme peut-elle créer , aimer et rester libre? Rebecca est une jeune femme pleine de résilience , sensible . Un magnifique roman historique , initiatique sur l'amour dans lequel la femme a une place importante comme dans tous les romans de cette auteure . Si vous ne connaissez pas encore cette plume si délicate , maîtrisée , pleine de tendresse et de poésie offrez-vous et offrez ce magnifique roman .
Lien : https://m.facebook.com/story..
Commenter  J’apprécie          50
Rebecca vit une belle histoire d'amour avec Georges. Pleins de projets en tête, Georges part à la guerre. Les deux amants s'échangent des lettres très régulièrement. Jusqu'au jour où le malheur vient frapper à la porte. Georges est mort à la guerre. Rebecca est dans tous ces états ❤️‍🩹.
Elle hérite de la grande maison familiale et décide d'y vivre et d'y peindre. La grande passion de la jeune femme est de peindre. Cela la libère de toutes pensées.
Par la suite, elle rencontre Maxime qui lui redonne le sourire. Jusqu'au jour où celui-ci part à New-York. Et il finira par ne plus donner de nouvelles.
Elle se lance à corps perdu dans le travail, la peinture,
Un matin, alors que Rebecca était en train de peindre, Jean est venu la regarder. Puis les jours suivants, aussi !!
Il décida de se présenter ; Jean, galeriste. il était admiratif des toiles que peignait Rebecca. Il lui proposa de les exposer à New-York.
Le début d'une nouvelle vie pour Rebecca.. 🧡
.
——————————————-
L'écriture d'Evelyne Dress est tellement fluide que l'on peut imaginer les toiles peintes lors de ce roman. C'est vraiment une belle histoire !
Commenter  J’apprécie          20
Après avoir perdu son fiancé dans la guerre des tranchées, Rebecca trouve dans la peinture une raison d'exister. Animée d'une soif inextinguible d'aimer, elle habille cet appétit de rencontres et de voyages, sources d'inconfort, et de frénétique inspiration. Chemin faisant, de la France à la Turquie, en passant par New York, pourra-t-elle réunir la somme de ses contradictions ?

Avec Rebecca, on fait un voyage dans le temps foisonnant, et nous sommes les témoins d'une époque qui s'échelonne de 1914 à 1927. le tourbillon est envoûtant, nous sommes transportés comme dans une galerie d'Art par la découverte.

L'écriture est fluide, passionnée, et tous les élans du coeur sont à notre portée. Rebecca nous émeut avec ses fragilités, ses exigences. On suit ses aventures sentimentales et artistiques avec un ravissement exquis.

Il y a une évolution dans sa psyché et sa création. On vibre au rythme de ses obsessions. Amour et passion se confondent tandis que la peinture révèle ses désirs profonds, son authenticité. Voluptueux, sensuel, infiniment féminin, ce roman explore de multiples facettes, jusqu'à délivrer son essentielle vérité.

Femme, artiste, Rebecca se nourrit de ses expériences, entre fièvre, attachement, et indépendance fière et composée.
Lien : https://www.sophiesonge.com/..
Commenter  J’apprécie          20
Note 2/5
L'histoire de cette Rebecca est sans intérêt. Les clichés s'enchaînent sur une écriture pompeuse. On s'ennuie avec cet étalage de bons sentiments ressassés des milliers de fois par d'autres. Ce n'est ni du Baudelaire, ni du Corneille, ni du Proust. Aucun style ne se dégage. Pire, certaines expressions sont prévisibles.
Commenter  J’apprécie          10
Doucereux, ce roman est fluide à lire. J'ai beaucoup aimé découvrir cette tranche de vie qui se déroule il y a des décennies. Dans l'ambiance d'antan, Rebecca détonne déjà sans le vouloir : seule, déterminée ; son caractère et son mode de vie ne passent pas inaperçus. J'ai ressenti l'envie de vivre pour elle, et pas pour et comme les autres. S'écouter, profiter de la vie et ne pas s'encombrer de sombres pensées, malgré les difficultés. Inspirante, la jeune femme s'affirme mais elle peine à combler un manque dans sa vie. J'ai ressenti de nombreuses émotions ; l'histoire est tendre et intéressante. Comme toujours avec l'auteure, les descriptions sont précises et visuelles : les lieux, la peinture. Je me les suis facilement représenté. le réalisme est accentué par des détails historiques (évènements, personnages). J'ai passé un agréable moment avec la plume délicate d'Évelyne Dress.

(avis complet sur le blog)
Lien : https://leslecturesdangeliqu..
Commenter  J’apprécie          10
Je veux peindre et aimer Évelyne Dress





Que diriez vous d'un roman qui vous tient en haleine et lorsque le mot fin se dessine, vous en voudriez encore ?

Une petite saga me plairait bien. Rebecca pourrait avoir un fils ou une fille qui reviendrait en France !

J'ai beaucoup aimé ce roman et l'écriture de la romancière m'a emportée dès les premières pages. Une belle pause après la lecture des Prix. Évelyne Dress sait capter mon attention, sans doute, suis-je sensible à ses portraits féminins.

Rebecca dès ses onze ans s'infiltre en douce dans les ateliers de dessin de la maison carrée de Nîmes, elle s'installera ensuite à Paris dans une cité d'artistes.



Georges, l'homme de sa vie est enfin libéré en avril 1914, ils vont pouvoir se marier, c'est sans compter sur la mobilisation générale du l2 août 1914 ? Rebecca va vivre au rythme de trois ans de correspondances épistolaires pendant lesquels elle va se chercher en peinture, gouaches, pastels, sanguines, fusain. Hélas comme pour beaucoup, L'amour fantasmé s'interrompt par la mort de Georges tué glorieusement fin septembre 2017.

Profondément touchée, Rebecca n'a plus que la peinture, l'artiste peintre dont le père Gustave Meyssonier est notaire ne peut reprendre l'office puisque il est réservé aux hommes. Ses parents décèdent, elle hérite de la maison où elle a vécu une adolescence solitaire, elle va s'installer avec ses émotions et ses pinceaux dans le grenier de cette maison.



Elle perçoit une petite lumière pour s'en sortir en obtenant un travail de professeur et l'aide de ses amies.

Quelques années plus tard, comme devant un miroir aux alouettes, elle se brûlera les ailes au contact de l'élégant Maxime.

On traverse les périodes d'après-guerre où on fait tourner les guéridons pour essayer de discuter avec l'âme des précieux disparus.



Il fut un temps où les hommes, ces héros partaient vivre d'incroyables aventures avant de rentrer auprès de l'épouse ou la fiancée restée sagement à la maison.

Rebecca ne correspond pas aux critères, elle veut aimer et surtout peindre.

Repérée par le galeriste Jean Debourg, elle voyage en paquebot, un palace flottant avec maître d'hôtel 6150 kms et neuf jours de transatlantique m'ont fait rêver. Les riches, les pauvres et Charles son petit protégé premier modèle.

Le rêve américain n'est pas si aisé, New York change de Nîmes.



Quel beau saut dans le passé.



Je ne peux en spoiler plus, je vous souhaite un beau voyage dans une époque où tout paraît encore possible à condition d'avoir l'envie chevillée au corps et Rebecca comme Évelyne Dress la possède.

Rebecca est comme la romancière hors du commun et pourtant si sensible.

La peinture, la vie, l'amour au bout des doigts et après les États-Unis où Rebecca fait des découvertes surprenantes, (j'ai retrouvé le poète Kahlil Gibran que je prenais pour un esthète sage après la lecture du Prophète) vous vous envolerez vers d'autres cieux plus apaisés comme la Turquie.



Belle lecture. retrouvez mes chroniques sur les amisdelabibliothequeannonayoverblog et mon site https//annemariequintard.fr
Lien : https://annemariequintard.fr
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (25) Voir plus



Quiz Voir plus

Petit quiz pour tester vos connaissances sur l'univers d´Evelyne Dress

Combien de livres Evelyne Dress a-t-elle écrits ?

3
4
5
6

9 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Evelyne DressCréer un quiz sur ce livre

{* *}