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3,68

sur 1084 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Jean-Paul Dubois n'en est pas à son premier roman mais pour moi c'est une première rencontre, assez déconcertante.
Ton désabusé, ironie froide pour dire ou suggérer les tragédies d'une famille, comme si l'auteur voulait se mettre à distance des évènements.

Où l'on apprend tout ou presque sur le pelotari, joueur de pelote basque, un sport exporté aux Etas Unis et particulièrement populaire en Floride où il donne lieu à des paris et trafics douteux. Peu intéressée par le sujet auquel le narrateur consacre plus de la moitié du roman, l'émotion n'est venue qu'aux derniers chapitres évoquant le délicat problème de la fin de vie et des soins palliatifs.
Méconnaissant la côte basque et peu attirée par l'eldorado supposé de la Floride, j'ai donc avancé avec peine dans cette histoire dont la fin est particulièrement pesante, mais je comprends que le livre ait trouvé son lectorat.
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Que m'a-t-il manqué à la lecture de ce livre de Jean-Paul DUBOIS? Manifestement, les critiques sont bien plus élogieuses que la mienne, pourquoi? J'ai dû louper un angle d'attaque, une clé de lecture laissée sur le porte-clé alors que la rumeur m'invitait à ouvrir, dévorer et apprécier ce livre. Toujours est-il que, même si j'ai eu du plaisir à la lire, je ne peux me résoudre à le classer parmi les livres que je voudrais que tout le monde puisse lire.
"La succession" de Jean-Paul DUBOIS est le premier livre que je lis de cet auteur (Ceci explique peu-être cela?) Fidèle à moi-même, j'en lirai au moins un deuxième avant de me faire une idée plus arrêtée sur l'auteur, sa plume et les thèmes qu'il aborde. Néanmoins, je le reconnais volontiers, "La succession est étrange. À la fois agréable à lire, reposant sur des anecdotes qui poussent à y croire, qui touchent le coeur du lecteur et confortent l'idée que tout n'est pas écrit d'office, que chacun peut se sortir d'une suite familiale, qu'elle n'est pas nécessairement écrite sans rupture possible, sans nouvelle bifurcation à prendre, sans la possibilité pour un descendant pensant de rompre avec l'héritage, génétique ou culturel, qui semble dicté le destin sans aucune place pour un moindre doute.
Et, en même temps, un récit qui repose sur la répétition, de suicide en suicide, au sein d'une famille qui en porte le nom mais pas les codes de vie, ne favorise pas les bonheurs à partager dans des quotidiens à la hauteur des aspirations de ceux qui en écrivent l'histoire.

Alors, tour à tour héros, anti-héros et jouet des convictions familiales, le fils sera fils de Médecin fuyant le Père mais diplômé du même ordre, bien ,malgré lui, avant de fuir le carcan familial pour se réaliser dans le monde de la pelote basque à Miami... jusqu'au jour où il devra revenir en France pour régler la succession de son père, lui aussi suicidé, comme la mère, le grand-père, ... une marque de fabrique quelque peu lourde à porter.

Au bout de 170 pages, il refixera une plaque de bronze assurant sa reprise du cabinet médical tenu, d'antan, par le patriarche. Très tôt, il sera confronté à l'image d'un père qui savait 'aider' les patients quand il était temps pour eux, quand tout espoir semblait perdu. Et la question le frappe à l'esprit comme elle prend de court le lecteur: Comment peut-on gérer cela? En quoi consiste vraiment cette reprise de succession... si elle doit être 'aidante'?

Jean-François DUBOIS possède les qualités d'écritures pour accrocher son lecteur et lui faire vivre les méandres de la pensées du successeur. Son style est incisif, drôle parfois,efficace toujours.

Les quelques difficultés rencontrées pour rentrer dans ce livre relèvent de ma propre existence. Je n'ai jamais connu un déterminisme familial, social qui attendait de moi ce que je devais être. J'ai donc eu un peu de difficultés à rentrer dans des arcanes qui se voudraient fondatrices et que je perçois davantage comme destructrices. Bref, un livre où une lecture miroir ne suffit pas. Un livre à reprendre, à relire, à apprivoiser et à faire mien même si je ne peux l'accrocher à ma propre expérience de vie. Quoi qu'il en soit, un livre, plus que probablement à découvrir, puis à redécouvrir!
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Peut on avoir un avis éclairé sur un roman que vous avez trouvé déprimant et qui vous a donné envie, au moins l'espace de quelques heures, de mettre la tête dans le four ? C'est la question que je me pose depuis que j'ai lu le dernier roman, La succession, de Jean-Paul Dubois. Je ne sais pas comment il a été « reçu » « ressenti » par d'autres lecteurs, peut être n'était je pas en bonne disposition le soir où je l'ai fini.

Dans ce roman, on retrouve certaines obsessions de l'auteur : un père absent mais pourtant pesant sur le présent, l'attachement aux chiens, la passion des voitures, un goût pour l'absurde. de cet auteur, j'avais beaucoup aimé Une vie française (pas forcément très optimiste non plus) et dans un tout autre style Vous plaisantez Monsieur Tanner ? Ses autres romans m'ont moins marqué.

Cette fois, on suit la vie de Paul, un joueur de pelote basque installé à Miami, après avoir fui une famille pour le moins peu ordinaire et comme marqué par le sceau du malheur. Paul connaitra quelques années de bonheur mais forcé de rentrer en France à la mort de son père, son destin en sera chamboulé pour toujours.

Je n'arrive guère à en dire plus à son sujet, j'ai trouvé l'histoire qu'il a avec une femme beaucoup plus âgée que lui très belle. Si vous l'avez lu ou que vous le lisez, j'aimerais beaucoup savoir s'il vous a sapé le moral…ou pas : )
Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
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J'aime beaucoup Jean-Paul Dubois, mais ce livre m'a plutôt déçue. Une atmosphère très pesante, un héros morne et dépressif, une intrigue qui a du mal à avancer...Où sont passés l'humour et l'esprit caustique des livres précédents?
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Jean-Paul Dubois est un auteur qui écrit bien et c'est déjà appréciable. Ce bouquin n'est pas trop long à lire, donc on n'arrête pas en route. Puis on espère toujours qu'il va se passer quelque chose, j'ai été un peu déçue par le non-développement, je m'attendais à des révélations, des secrets, finalement c'est la vie quoi. On m'avait dit que c'était très noir, quand on lit des thrillers c'est presque de la littérature blanche ou même rose, vu la façon dont le sujet est traité.
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Je viens de relire ma critique sur un autre livre de Jean-Paul Dubois, "Une vie française". Je pourrais faire un copie/collé pour "La succession".

L'auteur s'empare de la vie d'un personnage, racontée à la première personne, et l'on se demande s'il s'agit d'une autobiographie, ou de la biographie de quelqu'un ayant existé, compte-tenu de l'abondance de détails aussi précis qu'inutiles.

Si le thème principal, celui d'une famille marquée par les suicides en série, m'a intéressé et ému, les nombreuses divergences, compétitions de pelote basque, syndicalisme des joueurs, description de moteurs de voitures de course, lieux touristiques norvégiens, disparition du dernier zèbre africain, mécanique horlogère de précision... sont d'un ennui mortel !

Heureusement, le style d'écriture est agréable à lire et m'a empêché d'abandonner.
Comme dans le roman précédent, prévoyez un bon comique sitôt le livre refermé, au risque de sauter, à votre tour, du onzième étage de votre résidence du bord de mer !
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Kennedy et moi est un livre que j'ai lu et relu, qui m'a fait sourire et même rire. J'aime cet humour grinçant chez Dubois. Arrivé à la moitié du roman, je n'en peux plus, je n'y crois pas, je ne souris pas, une seule envie: abandonner. C'est ce que je fais, je passe à autre chose avec tristesse car j'ai aimé plusieurs romans de cet auteurs et la déception n'en est que plus grande. Je n'ai que faire de la pelote basque, des suicides dans la famille de son personnage ainsi que de son diplôme de médecin. le livre n'a pas de profondeur et son récit glisse totalement sur moi, je passe à coté.
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Premier conseil: assurez-vous d'avoir le moral au beau fixe en commençant ce livre parce que vous vous doutez bien que si le suicide est omniprésent, on ne va pas rire beaucoup même si Jean-Paul Dubois accentue la farce autant que le drame, sans jamais verser dans le pathos bien sûr, ce n'est pas le genre de la maison. C'était un roman bien trop noir pour moi, même si j'ai aimé de longs passages, comme le suicide du père raconté par le fonctionnaire (c'est un passage pas piqué des hannetons) et d'autres sur l'activité cachée de son père que je ne peux vous révéler, ce qui est bien dommage d'ailleurs car c'est un thème important de ce roman, et que c'est un thème essentiel à mes yeux. Je ne suis donc pas franchement enthousiaste.
Lien : https://parenthesedecaracter..
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Je suis fan de l'ambiance des livres de Jp Dubois: l'absurdité de la vie , des personnages souvent déprimés et coincés dans leur vie, tout cela mâtiné d'une bonne dose d'humour voire de surréalisme mais là j'avoue être déçue par ce livre:
l'univers très détaillé des joueurs de pelote basque m'a lassée, let les multiples expressions en espagnoles (non traduites) également.
JP Dubois, ne fait qu'effleurer son sujet pourtant central si on en croit le titre: les relations familiales complexes, le suicide des uns et des autres et les relations du narrateur à son père .
Heureusement, on retrouve par moment des touches d'humour duboisiennes, ainsi que des anecdotes impropables (sur Staline par exemple...), mais que c'est long et superficiel !
Dommage.
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Décidément cette Rentrée littéraire ne me comble pas... La Succession de Jean-Paul Dubois aux éditions de L'Olivier est une nouvelle déception.

La quatrième de couverture promettait une histoire de famille intrigante et originale : « Les Katrakilis n'ont rien de banal: le grand-père, Spyridon, médecin de Staline, a fui autrefois l'URSS avec dans ses bagages une lamelle du cerveau du dictateur; le père, Adrian, médecin lui aussi, est un homme étrange, apparemment insensible; la mère, Anna, et son propre frère ont vécu comme mari et femme dans la grande maison commune. C'est toute une dynastie qui semble, d'une manière ou d'une autre, vouée passionnément à sa propre extinction. »

Néanmoins, le rythme lent, l'atmosphère pesante et le héros, Paul, assez morne ne m'ont pas convaincue. J'ai avancé avec difficultés dans ma lecture, attendant toujours le moment où on en saurait plus sur cet héritage familial, sur le passé de ses membres et sur ses suicides, mais non. La pelote basque, la pelote basque et parfois le chien de Paul, voilà ce que je retiens de cette lecture, que j'ai fini par abandonner...

J'ai apprécié le côté absurde, voire fantastique de l'intrigue, et je pense que j'essaierais de lire d'autres livres de cet auteur, mais pour celui-ci je suis passée complètement à côté.
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
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