Le cas Sneijder

Leçon de mécanique de la passivité.

Laissez-moi m'adresser à Sneijder :

"D'abord victime tu es. Tu ne réagis pas - sinon intérieurement. Mais, alors, la rebellion te guette, fatalement.

De victime, tu deviens alors coupable ou, au mieux... malade ou fou.

(Car être normal, dans cette société, c'est vouloir briller en société et vouloir de l'argent).

Si ton attente, à la fin, se réalise et qu'une pluie d'animaux morts survient, suivie, pour ta vengeance, de la mort de tes bourreaux, alors de quelle faute le malheur qui t'a frappé est-il, de son côté, la vengeance ?
Une pluie d'animaux mort ne l'a-t-il, effectivement, précédé ?"

Cela me rappelle quelque chose... Mais quoi ? ;-)

"En tous les cas, tu vois, avec une telle attitude passive et un tel raisonnement, même victime, tu auras toujours le statut de coupable."

C'est le message que l'auteur voulait faire passer ?

Quant à cette autre petite musique "l'ascenseur résume les maux de notre société, révèle la petitesse humaine"...

Même si j'ai parfois, il est vrai, un peu ri, si j'ai éprouvé beaucoup d'empathie pour le personnage principal - avec une certaine réserve, donc, quant à sa passivité, je me suis, surtout un peu ennuyée.

J'avais bien aimé le film, avec Thierry Lhermite : le format d'1h30 m'avait suffi et je ne me souviens pas de digressions sur les ascenseurs.

Du jean- paul Dubois comme je l'aime désespéré, cynique et pathétique tout en restant drôle et profond.

Des faits, du cynisme, de la dérision mais aussi de la douleur, de l'introspection et de l'incompréhension, des regrets et du manque d'amour et de l'amour mal donné ou trop tard . L'accident est simplement un prétexte et un fil conducteur pour l'analyse d'une vie. Belle analyse lucide et drôle

Les "réalités" se digèrent mieux sous les airs des fictions. Un livre intelligemment et doucettement chtarbé. Remarquez, je ne sais pas comment j'aurai pu continuer de lire tous ces détails sur la mécanique des ascenseurs sinon.
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Avertissement: La lecture de ce roman durant une journée de grisaille n'est pas recommandée. J'ai trouvé que la fin du récit laissait un goût amer, malgré les interrogations intéressantes qu'elle fait naître.

Lien : http://les-broutilles-de-nan..

Premier roman que je lis de cet auteur et je suis un peu déçue. Je m'attendais à être témoin de la reconstruction d'un homme grâce son métier de dogwalker et j'ai été triste de constater que finalement, ce métier ne joue qu'un rôle mineur dans la vie de Paul Sneijder. Un roman intéressant pour une réflexion sur les ascenseurs et bourré d'humour mais malheureusement, pas ce à quoi je m'attendais.

une étude psychologique très intéressante, un spleen renouvelé, une langue aisée.. un bon livre qui reste en mémoire