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3,76

sur 876 notes
Le meilleur que j'ai lu de l'auteur. Une vraie merveille ! Un chef-d'oeuvre comme on les aime.
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Certains disent que c'est son meilleur livre, alors qu'à la lecture des "poissons me regardent" j'avais refermé le livre avec un certain malaise, " une famille française" ne m'avait pas vraiment accrochée, Ici j'ai accompagné Paul tout au long du livre avec tendresse et compassion autant que je n'ai détesté Anna et ses jumeaux...Mon avis n'est que celui d'une simple lectrice mais lisez le ,il en vaut la peine
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Un homme dont l'existence avec sa 2ème femme à toujours été manipulation et emprise psychologique voit sa vie basculer le jour où il survit miraculeusement d'un accident d'ascenseur . Malheureusement sa, fille et les autres passager sont tous morts dans l'accident.
Ce traumatisme est un électrochoc dans la vie de cette homme et toute sa vision de l'existence en est chamboulée, il entre en résistance avec sa famille et les conventions sociales...
Ce roman tour à tour cocasse, désespéré et angoissant nous permet de réfléchir à des aspects de la vie modernes sur lesquels nous ne nous posons plus de questions...
La thématique de cet ouvrage est très intéressant, je regrette simplement le traitement un peu simpliste et rapide du sujet.
J'aurais aimé rentrer plus longuement dans la psychologie des personnages
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Paul Sneijder est le seul survivant d'une chute d'ascenseur dans lequel sa fille Marie a péri avec 2 autres personnes ce 4 janvier 2011. Après un temps de coma il se retrouve chez lui et peut y ramener aussi les cendres de sa fille ; Marie est la fille d'un premier mariage, sa deuxième femme Anna ne l'a jamais autorisé à l'accueillir dans sa nouvelle famille dotée de deux jumeaux Hugo et Nicolas. Il lit tout ce qui concerne les ascenseurs et découvre à travers ses lectures que :
" L'ascenseur n'entre pas dans la catégorie des objets de confort. Il est bien plus que cela. Il est le miracle mécanique qui a un jour permis aux villes de se redresser sur leurs pattes arrière et de se tenir debout. Il a inventé la verticalité, les grandes orgues architecturales mais aussi toutes les maladies dégénératives qu'elles ont engendrées."
Paul va quitter son travail à la société des alcools du Québec pour se faire embaucher chez « Dogdogwalker », il y promènera des chiens, il fera même la présentation de chien pour un concours.
Il sympathise avec l'avocat qui doit défendre la compagnie qui gère l'ascenseur fou et souhaite un arrangement à l'amiable plutôt que de porter l'affaire devant la justice.
Il découvre le récit d'un incident dans un ascenseur à Dubaï et achète un billet pour s'y rendre.
Jean Paul Dubois nous rend le personnage de Paul très attachant. Sa relation avec Anna sa femme est réduite à des silences et de brefs échanges, à la fin du roman il nous semble que cette femme et ses fils se sont attachés à prouver l'aliénation de Paul ; il vit avec les cendres de sa fille, il a des malaises, il trouve un métier très médiocre auprès des chiens alors qu'il en est allergique, il refuse d'aller en justice alors que chacun sait qu'il y gagnerait beaucoup financièrement, bref il se retrouve enfermé et sous tutelle de la famille.
Pour moi Paul est un personnage qui après de longues années retrouve sa fille et peut la serrer à volonté dans ses bras, avec les chiens il trouve des compagnons pour des sorties qui lui permettent de s'aérer, il se sent bien. En l'avocat de la firme des ascenseurs il découvre un ami avec qui il aime parler et se promener dans le jardin zen. le cas Sneijder est un cas complexe.
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Jean Paul Dubois signe un roman agréable : un style plaisant, des personnages intéressants et une histoire cocasse.
Paul Sneijder, est le seul survivant d'un accident d'ascenseur survenu lors d'un rdv avec sa fille. Après son rétablissement, il nourrit une véritable obsession pour tout ce qui touche aux ascenseurs, supporte de moins en moins sa femme, et pleure sa fille.
Roman triste mais amusant, grave avec une pointe d'humour propre aux romans de Jean Paul Dubois.
C'est un roman qui se lit très vite, les propos récurrents sur les ascenseurs m'ont parfois ennuyé.
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Les héros de Jean Paul Dubois sont des hommes (preque) toujours attachants, des hommes faibles, pâles qui ont épousé des femmes puissantes, des mères en puissance qui lorsqu'elles ont des petits font tout pour évincer, émasculer et explulser le mâle fécondeur ...

Dans ce dernier opus, Paul Sneijder est attachant ; je l'ai plaint dans le récit des débuts de sa vie amoureuse, je me suis davantage insurgée que lui lorsque sa deuxième épouse a éjecté sa fille de leur vie ; j'ai compati de sa situation après l'accident d'ascenseur qui sert de déclencheur à ce roman et je l'ai accompagné dans sa reconstruction ...

Mais je ne m'attendais PAS du TOUT à une telle fin !!!

En tout cas, si ce n'est déjà fait, lisez vite ce livre, et donnez m'en des nouvelles :)
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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J'ai découvert cet auteur avec ce roman écrit dans un style fluide, assez court et qui se lit facilement.
On y découvre la vie de Paul Sneijder, 60 ans, qui a perdu sa fille dans un accident mortel d'ascenseur et dont il est l'unique rescapé. Il nous raconte sa vie d'après cet accident où, obsédé par les acsenseurs, il épluche toutes les notices et revues, effectue des comparaisons entre le monde et les 3m² d'une cage d'ascenseur. Et puis arrive son expérience de promeneur de chiens qui va lui attirer les foudres de sa femme (médecin) et de ses fils (avocats).
Les personnages sont bien cernés et participent à l'ambiance particulière de ce roman où s'alternent des passages graves et noirs et d'autres beaucoup plus comiques... ce qui permet également de conserver l'attention du lecteur.
Bref, un roman agréable à lire.
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Paul Sneijder vit au Québec, il a la soixantaine, il est marié à Anna une cadre ambitieuse, une femme « à haut potentiel » tandis que lui est n'est qu'un simple employé dans une société d'Alcool du Québec dans laquelle il est rentré grâce aux relations de son épouse. Ils ont des jumeaux deux garçons qui sont « des clones masculinisés » d'Anna, Paul se sent vite exclu de sa part de paternité. de son précédent mariage, il a eu une fille, Marie, dont sa deuxième femme ne veut pas entendre parler, ni voir conditions non négociables ! Pendant près de vingt ans, il accepte lâchement de voir sa fille en dehors de sa nouvelle vie familiale. Un matin lui et sa fille se donnent rendez-vous pour déjeuner, ils prennent l'ascenseur, les portes se referment et c'est la chute libre ! Sur les cinq personnes présentent dans l'ascenseur, Paul est le seul à en réchapper. Après plusieurs semaines de coma, il réintègre son foyer, mais sa vie ne sera plus jamais la même. Il ne veut plus reprendre son travail, ne voulant plus vivre fermé, les endroits clos lui donnent des crises d'angoisses. Il trouve un emploi de « promeneurs de chiens » au grand damne de sa femme et ses fils qui trouvent qu'il est tombé bien bas et qu'il fait le déshonneur de leur famille. Mais Paul s'obstine, curieux du monde et des êtres. Il ne peut s'empêcher d'essayer de comprendre, d'appréhender tout ce qui l'entoure, le fonctionnement des ascenseurs devient une obsession. Il a besoin d'accumuler des petits savoirs, une multitude de choses inutiles, mais qui lui permettent de fouiller dans sa mémoire et de tenter de trouver des réponses à ces questions. Un roman ironique sur un homme désenchanté qui a perdu ce qui lui était le plus cher en quelques minutes. Un roman qui décrit le rôle essentiel des ascenseurs, dans nos vies modernes. Ainsi leur verticalité est devenue toute puissante, « nous sommes tous à des degrés divers, leurs obligés », « ceux sont eux, uniquement, qui ont permis l'émergence de ces mégapoles », « nous devons veiller à tout, contrôler nos habitus. Parce ce que au-delà d'un certain degré de promiscuité et d'entassement, bien peu de chose suffit pour que les animaux deviennent fou ». Après la lecture de ce roman, je vais regarder d'un autre oeil les ascenseurs !
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..
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Paul Sneijder a vu sa fille, Marie, mourir dans un accident d'ascenseur. Lui y a réchappé, mais quand meurt un de ses enfants, on aurait préféré partir à sa place...
L'histoire se passe à Québec. Les accidents d'ascenseur mortels sont rarissimes. Mais un jour, la porte s'ouvre, on avance, la cage n'est pas là et vous n'êtes plus. Y a t-il mort plus banale et plus révoltante que ça ? Sûrement, mais Sneijder cherchera des réponses sans les trouver.
Anna, sa femme mais pas la mère de Marie (celle-ci provient d'un premier mariage, mais peu importe), bourgeoise roide et impénitente, réagit de façon très froide à son désarroi et à sa mélancolie. Ses fils jumeaux sont taillés dans le même bois et sont tout aussi antipathiques envers Paul Sneijder . Celui-ci s'enferme avec ses interrogations, devient mutique.
Femme et fils deviennent cyniques et mesquins devant cet homme meurtri par l'incompréhension et qui bientôt, balancera aux orties tous les codes de notre société. Outre le fait qu'il soit devenu taciturne et ouvertement retors à la petite-bourgeoisie, il renonce à tout plan de carrière.
Il abandonne tout et se borne à promener des chiens en journée, le soir, la nuit parfois. Il est maigrement payé pour ses prestations, on s'en doute. Anna et ses fils, trop déroutés et choqués de voir ce père refusant d'en faire davantage, finissent par le faire colloquer. Sous prétexte qu'il met sa propre existence en danger. Jusqu'où une société peut-elle être pervertie ...
Ce livre raconte le choc entre les cons qui ne doutent jamais et les vrais êtres humains qui s'interrogent et essaient de comprendre.
Cette nouvelle existence lui offre le temps de méditer sur la vie de notre époque, régie par un autre ascenseur, social celui-là. Et il n'est pas beaucoup moins mortel que l'autre : il se peut qu'un jour, ce mécanisme-là s'enraie aussi et que vous soyez précipité à très grande vitesse et de façon ultra-violente vers le fond de la colonne, écrasé sans merci et sans regrets.
Les thèmes du livre sont multiples et essentiels : liberté individuelle, conformisme, immoralité de toute société basée sur le profit, la famille qui peut devenir oppressante quand elle devient le suppôt du conformisme.
Le livre est mince, car Dubois n'en fait pas des tonnes. Son style est parcimonieux, beaucoup réside dans du non dit. Son but est de nous conduire vers la réflexion, de nous placer devant le même miroir que Sneijder.
Jean-Paul Dubois a remporté le Goncourt en 2019 pour un autre de ses livres, mais selon moi, celui-ci est son véritable Goncourt.
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Cet ouvrage raconte l'histoire d'un homme qui sombre dans la dépression à la suite d'un accident d'ascenseur qui a coûté la vie à sa fille. Cette tragédie est l'occasion pour lui de prendre du recul sur sa vie et de s'apercevoir enfin du peu d'intérêt que lui porte tout le restant de sa famille: sa nouvelle femme et les enfants issus de cette union, qui sont d'une rare rapacité et font pression sur lui pour qu'il intente un procès à la compagnie d'ascenseurs à l'origine du funeste événement. C'est une lecture agréable, mais sans être transcendante.
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