À petit feu

Au hasard d'achats en 2de main, j'ai pris ce livre pour découvrir la vie de la fin du XIXe et début XXe siècle, à travers le journal d'une jeune bonne envoyée dans une famille bourgeoise parisienne. L'idée développée en 4e de couverture me semblait enrichissante pour découvrir ce petit monde oublié, ces gueux au service des autres.
Effectivement tout est là, comme un documentaire sur les invisibles serviteurs qui grouillent dans les caves, les cuisines, les couloirs cachés et dorment entre écurie et chambres sous les toits. Tout est décrit, avec les mots d'une époque, avec la saleté, la rudesse des relations, avec les abus sensuels voire sexuels du maître des lieux, ivrogne sans splendeur, pauvre être fade et usé par la vie.
La jeune bonne découvre Paris et la vie de labeurs.

Mais pourquoi ai-je mis un simple 2 sur 5 ? Pour le style, pour le non-style comme une prise de note honteuse. Des mots accumulés, sans phrases, sans sens parfois, même après relecture. du hachis bafouillé de mots pour décrire des situations et des ressentis, pour moi, ce fût un frein pour avancer dans ce livre, car cela devient laborieux pour le lecteur. Quel dommage !