Ce n'est pas pour son titre - même si j'adore les titres à rallonge - ni pour sa couverture avec un flamant rose que j'ai voulu lire ce roman, mais grâce à sa 1ère phrase :
"Il m'a toujours manqué quelqu'un, au plus profond de moi, jusqu'au jour où j'ai décidé de ne plus attendre personne."
Elle est magnifique et je trouve qu'elle illustre tout à fait la surprise qu'on peut avoir si on s'attend à lire un roman "feel good" comme le suggèrent le titre et la couverture.
Malheureusement, je ressors pourtant assez mitigée, de cette lecture.
J'ai aimé l'écriture de
Diane Ducret. Elle évoque le thème des enfants abandonnés par leurs parents avec justesse et réalisme. Elle alterne humour et sensibilité pour raconter l'histoire d'Enaid, et c'est agréable à lire.
J'ai aimé les réflexions qu'elle nous propose, sur la vie, sur les relations humaines modernes, sur la difficulté de réussir à s'aimer quand on n'a pas reçu d'amour maternel.
J'ai aimé le parallèle fait avec le flamant rose, qui semble si fragile sur ses pattes, et qui, pourtant, se déplace avec beaucoup de grâce.
J'ai aimé qu'elle mette en avant la résilience et la combativité dont tout le monde peut faire preuve s'il a la volonté de tirer parti des épreuves qu'il subit.
Par contre, malgré un récit à la première personne, qui permet au personnage d'Enaid de retracer elle-même toutes les aventures qu'elle a pu vivre au court de son enfance, de son adolescence et de sa vie d'adulte, je ne me suis pas attachée à ce personnage.
J'ai vraiment eu du mal à accrocher. J'ai d'ailleurs interrompu ma lecture quelques jours car je n'étais pas très convaincue...
Bref, je suis partagée sur ce roman. La lecture est agréable et tous les ingrédients sont présents pour en faire un bon roman, mais il m'a manqué quelque chose... que je ne sais pas identifier...
A vous de vous faire votre propre avis, si le coeur vous en dit !