L'emprise, tome 1

Pourtant fan de l'auteur notamment avec « la chambre des officiers », j'ai eu beaucoup plus de mal avec ce roman.
On y voit la noirceur, le cynisme de la politique et rien que ça, pas une once d'espoir dans ce monde vérolé par l'argent et l'envie de pouvoir.
Ce qui m'a aussi un peu perdu, c'est le nombre de personnages, ça part parfois un peu dans tous les sens entre le futur candidat à l'élection présidentiel, une enquêtrice des renseignements français, un syndicaliste et bien d'autres.

J'ai la suite dans ma pal mais je ne suis pas certaine d'y retourner très vite

Premier tome de la trilogie de l'emprise bâti sur une intrigue politique dans laquelle tous les ingrédients sont présents : Complots, meurtres, corruption, espionnage, enrichissement mal acquis, copinage, trahison et...emprise de nos hommes politiques, de nos institutions par des services secrets étrangers, des états du Golfe...Bref, Marc Dugain nous plonge dans un univers malsain, cela reste de la fiction, on se dit que c'est exagéré mais les passages donnent l'impression de déjà vu, les noms changent mais les faits ou les personnages renvoient vers des situations réelles (Arlena, c'est Areva...). Launay, 26 % des suffrages au premier tour affronte le candidat de l'extrême droite dans l'entre 2 tours, et gagne les élections...cela ne vous rappelle rien ?

C'est le deuxième livre de Marc DUGAIN que je lis, et, bien qu'il m'ait été conseillé par un ami, j'avoue avoir du mal à apprécier cet auteur. mais j'ai certainement eu le tort de choisir ce roman car le premier, "Tsunami" , était du même genre, politique-fiction contemporaine, avec une histoire différente, mais les mêmes "défauts" (avis tout personnel bien sûr !), à savoir vouloir résumer les problèmes posés à futur Président de la République en à peine deux cents pages ... D'où trop de thèmes abordés, effleurés, et c'est peut-être aussi bien, car dès qu'il se lance dans une tentative d'explication, l'auteur devient un peu trop difficile à comprendre pour moi, le propos ne me semble pas limpide.
Promis, j'essaie malgré tout de m'accrocher et je vais tenter de lire "La malédiction d'Edgar" sur HOOVER, dont j'ai entendu le plus grand bien, même si je crains que ce livre ne fasse pas le poids en comparaison de la magnifique trilogie "Underworld" de James ELLROY ".

Il faut, dès le départ, veiller à bien repérer chacun des personnages, mémoriser leur fonction, leur rôle, leur psychologie... pour ne pas perdre le cours de l'histoire (ce que j'ai eu du mal à faire, du fait d'une lecture avec des pauses, plus ou moins longues, et il m'a fallu reprendre le fil de la narration en relisant ce qui le fut antérieurement, quelques jours auparavant.)
Une histoire, un déambulement dans la sentine méandreuse de la politique , nourrie par ses tentacules (haute finance, industie lourde ou de pointe...) où tous les mauvais coups sont de mise.
Quand la fiction se travestit en réalité... Ce livre en est un écho.

À mon grand dam je me suis resignée à abandonner cette lecture. Pourtant elle avait tout, tout, tout pour me plaire ! Cependant trop de personnages et trop de situations sans lien, en série ou film ça passe pour moi, mais pas en roman. Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire qui commençait à se tisser (l-e-n-t-e-m-e-n-t). Dommage ! Peut-être que ce n'était pas le bon moment et je retenterai ultérieurement.

D'évidence, Philippe Launay, dont la cote de popularité ne cesse de monter, sera le favori de la prochaine élection présidentielle. D'autant qu'il bénéficie du soutien de Charles Volone, qui a réussi à fusionner la Française d'électricité et l'industrie de l'atome, et de Corti, le puissant patron du renseignement intérieur. Seul Lubiak, un jeune ambitieux du parti De Launay, pourrait être un obstacle sur la trajectoire du favori des sondages.
Mais ce petit monde est lié par l'argent, un argent parfois mal gagné. Alors le moindre grain de sable pourrait enrayer la mécanique du pouvoir. Quand il s'en présente, Corti envoie Lorraine, une enquêtrice de la DCRI, à la pêche aux infos...

Je ne suis pas un grand fan des romans de politique fiction, mais là j'ai adoré.
D'abord, l'intrigue est bien ficelé, s'inspirant plus ou moins directement de personnages réels. On ne peut s'empêcher de se rappeler que JB Lévy, nommé à la tête d'EDF par François Hollande, avait fait la connaissance du futur Président de la République au lycée et qu'il fut chargé de sauver l'industrie nucléaire après l'éviction d'Anne Lauvergeon. On connaît les liens entre Bernard Squarcini, ancien patron de la DCRI, et Nicolas Sarkozy. Enfin, un jeune ambitieux qui tente de s'imposer (et y réussira dans la vraie vie), cela ne vous rappelle personne ?
L'auteur a forcé le trait. Ses personnages sont donc, pour l'essentiel, des carricatures des hommes (tiens, il y a peu de femmes au premier rang !) de pouvoir. Ouf ! J'aurais pu avoir peur... Ils sont froids, écartent d'un revers de main les douleurs familiales et les gêneurs ; des machines électorales, prêtes à presque tout !
On sent cependant que Dugain a une tendresse particulière pour Lorraine, femme abandonnée qui redécouvre le plaisir, et pour Sternfall, le syndicaliste droit dans ses convictions, qu'on soupçonnera d'avoir tué femme et enfant.
C'est très bien écrit, simplement et sans recherche d'inutiles fioritures, mais avec une richesse de style certaine. On lit ça comme un thriller, avec beaucoup de rythme, mais ce n'en est pas vraiment un. Juste un roman de politique fiction diablement bien ficelé.
Et comme il s'agit d'une trilogie, il faut que je me prépare à lire la suite.
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je n'y ai pas retrouvé le rythme et le suspense attendus, et j'ai été gênée par le nombre de protagonistes alors que certains personnages secondaires auraient mérité plus de place. Si l'intrigue de l'Emprise ne fonctionne pas pour moi, tout n'est pas si noir: Marc Dugain parvient à croiser psychologie personnelle, pouvoir politique et enjeux économiques avec dextérité et ce roman vaut l'attention ne serait-ce que parce qu'il montre admirablement l'impuissance des politiques, quelque soit leur intelligence des situations et leur détermination, face à l'économie mondialisée.
Lien : https://yaourtlivres.canalbl..

Marc Dugain sait associer petite et grande histoire contemporaine. Tout fait vrai, certaines affaires sont connues (Karachi, la délguée syndicale d'Areva), certains personnages à peine "cachés".
Et ce tableau des moeurs et embrouilles politiques fait peur !!!
Succession de coups bas, à l'approche d'une élection présidentielle, le roman est très rythmé et efficace.
MAIS, j'ai eu l'impression au fil des 3 tomes, d'un trop plein et d'une sorte de découpage de "série TV".
On veut savoir la fin mais la baisse d'intéret se confirme au fil des livres et le 3ème est, à mon goût, décevant ou plutôt frustrant.
Ils ont peut-être étaient écrits un peu vite après le 1er tome sachant que Marc Dugain est également réalisateur

Aïe aïe aïe ! Que penser de la politique après avoir lu le premier opus de l'emprise ! Cynique à souhait ! Ils sont tous plus tordus les uns que les autres ! On espère juste que Marc Dugain (un peu comme à son habitude) en rajoute un peu... Pour se redonner un peu d'espoir ! Je ne sais pas si j'aurai le courage de lire les 2 autres...

Une histoire mêlant politique, intérêts industriels nationaux, espionnage... sur le papier, cela s'avérait plutôt tentant. Et soyons honnête, cela se lit assez aisément, quelques tirades exceptées...

Pour autant, qu'en retient-on ? de mon point de vue, pas grand-chose. A part peut-être une galerie de personnages au mieux transparents, au pire antipathiques. Bref, pas un un pour sauver l'autre... vous comprendrez donc que je ne pense pas aller plus loin dans la lecture de cette trilogie.