AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,5

sur 5206 notes
La première moitié du roman comprend des passages à couper le souffle. J'ai vécu dans la peau d'Edmond Dantes avec délectation et douleur... Malheureusement, la seconde moitié est vidée de ses conflits initiaux : plus d'obstacles, plus de doutes, plus de réelles difficultés pour le protagoniste. J'ai eu du mal à la lecture de cette fin de roman qui s'allonge sans que le lecteur puisse s'impliquer.

Ma critique s'applique également au second volet, qui manque sérieusement de conflit et dont les rebondissements manquent de mordant.

Malgré tout, on sort de cette histoire avec le sentiment d'avoir assisté à une réelle épopée.
Commenter  J’apprécie          00
J'ai lu ce "pavé" en 10 jours tellement il m'a plu. Je n'ai aucune critique négative à formuler.
J'ai été happée par l'histoire et ses personnages qui sont tous intéressants.
Comme ce roman avait été initialement publié en feuilleton il n'y a pas (ou peu) de temps morts.
Chaque protagoniste a une importance qui nous est dévoilée au fur et à mesure ce qui nous tient en haleine tout le long du roman.
Si je devais émettre une seule réserve (mais ce n'est que mon ressenti) ce serait la trop grande naiveté dans les sentiments amoureux de certains personnages.
Il ne faut pas avoir peur de se lancer dans ce gros ouvrage car vraiment on ne voit pas passer les presque 1300 pages.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai abandonné la lecture, car ce récit contient énormément de faute. Des auteurs comme Denis Monette et Alexandre Dumas font trop souvent l'erreur ci-dessous durant leur rédaction et les correcteurs des éditions ne la signalent pas ! L'erreur en question a des conséquences néfastes, car les auteurs imposent à travers leurs publications qui la contiennent une syntaxe erronée et une douleur mentale aux lecteurs qui connaissent ladite erreur et qui en ont marre de la voir à presque chaque ligne. L'erreur la plus agaçante est la suivante :

"Quand un propos n'est pas une question, l'emploi d'un verbe conjugué avant son sujet est une erreur. Exemple d'erreur : « Oui, admettra-t-il plus tard. » (verbe admettre, sujet il) Dans l'exemple, l'auteur présente le récit sous la forme d'une déclaration ; or, pour une déclaration le bon ordre de mots c'est : sujet (il) suivi de verbe (Admettra), comme dans exemple : « Il admettra plus tard : oui ».
L'emploi d'un verbe conjugué avant son sujet sers uniquement à révéler une question ! Exemple de question : "Admettra-t-il son crime ? "

Très souvent les auteurs écrivent fautivement en tant que déclaration : verbe + tiret + sujet.
Ce sont UNIQUEMENT dans les questions qu'on peut retrouver un verbe (Admettra) suivi de son sujet (Il) ; comme dans exemple : "Admettra-t-il son crime ? "
Commenter  J’apprécie          210
Je ne saurais comment décrire se livre, autrement qu'en disant qu'il est le roman feuilleton typique du XIXe siècle. Si il y en a bien un qu'il faut absolument lire, c'est celui-ci. Je n'ai pas encore lu le second livre, mais cela ne tardera pas. Une histoire magnifique, racontée par le billet d'une plume qui l'est tout autant, je recommande hautement ce classique qui mérite amplement son succès.
Commenter  J’apprécie          40
Quel conte que l'aventure de ce comte. Quelle épopée que cette autre odyssée. Quelle vie que celle, ici, romancée. Quelle impériale figure que cet autre emprisonné, mille fois plus digne et inspirante que celui dont on a les portraits. Quel fils que ce nouveau ressuscité. Que de ravissement dans ces mille et un costumes, ces métamorphoses, ces stratagèmes et ces pièges dressés. Quel amour merveilleux que cet amour mort-né. Quel trésor, finalement, que ces marques à l'encre noire sur simple papier.
Et quelle leçon, oui… tiens : quelles leçons en tirer ? Vengeur ou justicier ? Cruauté ou humanité ? Chacun se fera son idée, tissera sa préférence, façonnera sa vérité. Une chose, seule, me semble difficile à accepter : que de Brunetière à Eco, certains aient pu penser que ce chef-d'oeuvre est un "raté".
Commenter  J’apprécie          122
Churchill a dit (ou écrit): "Il n'y a rien de plus inutile et coûteux que la vengeance."
Et pourtant, qu'est-ce que c'est satisfaisant de "renvoyer l'ascenseur", que ce soit en mal comme en bien..
"Pour une fleur un bouquet, mais pour une pierre un gros pavé..."
Déjà, c'est très désagréable d'être en bout de liste des victimes...
Et puis, une BONNE vengeance a son petit côté éducatif...
Sur la durée, avec les chances de tomber sur le brave pigeon qui ne réagira pas, le coup tordu est rentable..
C'est pour ça que la simple "loi du Talion" n'est pas dissuasive.
Tandis que, si celui qui vous a joué un sale tour "le paye au centuple", ça passera un message de prudence: "Celui-là, faut pas trop le chercher..."
Et cette "politique du kamikaze" est aussi applicable dans un cas de "harcèlement professionnel":
"Chef, je SAIS que face à vous je ne ferai pas le poids, mais MOI je n'aurai plus rien à perdre donc en me détruisant vous signerez votre arrêt de mort..."
Une sagesse populaire dit qu'il ne faut pas contrarier les fous: le harceleur se calmera ou cherchera une autre victime..
Des 4 qui ont nui à Dantes (Caderousse, Morcerf, Villefort et Danglars), deux sont morts, un est fou, le dernier ruiné, gageons que plus personne ne s'attaquera à "Monte-Cristo".
"Qui s'y frotte s'y pique". (Louis XII)
Commenter  J’apprécie          64
Sacrée épopée ! Des tréfonds d'un cachot de l'île d'If à une caverne merveilleuse sur l'île de Monte Cristo en passant par les palais de Rome, les opéras parisiens, l'exotique Grèce, ce pavé d'approximativement 1200 pages nous entraîne dans une flamboyante course à la vengeance. le héros tout en nuance de gris, blessé par la trahison de tous et cruel dans sa quête de justice, nous tient en haleine. Sa personnalité complexe, fascinante, fait tout le charme et la profondeur de l'histoire -comparée à certains jeunes gens un peu monolithiques mais qu'importe ils ont l'insouciance et la naïveté des jeunes amoureux. L'intrigue tortueuse ne se dénoue que petit à petit pour notre plus grand plaisir, parfois sadique, et pour se conclure en un final en apothéose. Cette histoire est captivante, vous ne pourrez pas lâcher le livre avant d'en avoir enfin eu le dernier mot de la terrible vengeance du comte de Monte Cristo. Foncez.
Commenter  J’apprécie          90
A l'époque où j'étais au lycée (années 50) MM. Lagarde et Michard régnaient sur les manuels scolaires de français. Les extraits de Rabelais étaient expurgés des plus gros mots, les précieux et baroques du XVII° méprisés; en poésie, Lautréamont et Corbière totalement ignorés, Nerval considéré comme "un petit romantique".
Les deux auteurs les plus lus par les jeunes de notre âge (et par beaucoup d'adultes) Alexandre Dumas et Jules Verne n'avaient droit à aucun extrait. Dumas n'était mentionné que pour son rôle dans la bataille d'Hernani mais , d'après les MM. cités, il n'appartenait pas à la véritable littérature.
Eh bien moi, Je ne renie pas aujourd'hui l'intense plaisir que j'ai éprouvé en lisant "Le comte de Monte Cristo" . Quelle richesse romanesque , quelle vie des personnages. le comte est présenté parfois comme un justicier. C'est plutôt, il me semble, un Deus ex machina. Il récompense les fidèles (l'armateur) et , grâce à la puissance que lui donne son immense fortune, il peut faire tomber les masques de ceux qui l'ont trahi -leur véritable personnalité entraînera ensuite leur chute.- La justice est rétablie.
Cette espèce de jouissance profonde, consolante, qu'on éprouve est due peut-être au sentiment que cet idéal de justice réalisé dans le livre, et qu'on souhaite intimement, n'existe pas toujours dans la vie. Combien de canailles arrivés à de "hautes fonctions" sont morts dans leur lit, célébrés comme des grands hommes (les morts sont tous de braves types, chantait Brassens) ! Combien de prisonniers politiques injustement détenus, croupissent aujourd'hui, dans des prisons de par le monde!
Le cinéma, la télé se sont emparés de cette histoire . Parmi les nombreuses versions, ma préférence va à celle avec Louis Jourdan dans le rôle du comte. Depardieu , malgré son talent , physiquement n'est pas Monte Cristo.

Pour rendre à César ..., je reconnais que grâce à Lagarde et Michard nous avions une parfaite connaissance de la chronologie, en littérature. Je fais cette remarque , car il me semble que ce n'est plus le cas aujourd'hui, pour preuve les réponses ahurissantes que font certains, au cours de jeux télévisés .
Commenter  J’apprécie          140
La lecture du Comte de Monte Cristo est une lecture tardive, et cet incroyable roman est un des rares qui puisse faire regretter de ne l'avoir pas lu plus tôt.
Néanmoins, mieux vaut tard que jamais pour entrer dans ce récit vertigineux et se laisser happer par une intrigue riche, complexe et très soignée, servie par un langage ciselé et une articulation d'une finesse remarquable.
On entre progressivement dans ce roman puis, petit à petit, se met en place un mécanisme implacable que la volonté d'Edmond Dantès va progressivement transformer en une vengeance impitoyable.
Bien que le lecteur reconnaisse d'emblée l'ancien prisonnier dans les nombreux personnages qui jalonnent le récit, il conserve la possibilité de laisser agir le mystère et d'accompagner le Comte dans ce qui constitue les préparatifs de ce qui adviendra dans le second tome, que l'on ouvre sitôt le premier opus achevé.
Le Comte de Monte Cristo est un livre difficile à refermer dans lequel le plaisir se trouve à chaque page, non seulement dans l'intrigue, mais aussi dans la beauté des mots et la précision d'orfèvre que Dumas a mise dans ses phrases.
Un joyau, un incontournable, certainement un des meilleurs romans que l'on puisse avoir entre les mains.
Commenter  J’apprécie          304
Dumas a réussi à faire en un livre ce que Balzac a crée dans la comédie humaine, tout un univers. le nombre d'histoires farfelues et de personnages sont impressionnants. Je n'ai lu que le tome 1 et voilà ce que j'en retiens. Engagez vous au côté de Dantès, un personnage qui ne vous laissera pas indifférent. Il faut avoir été très malheureux pour être très heureux. Et vu tous les malheurs et toute cette injustice qui se déchaineront sur lui, vous ne serez que Révoltés par sa situation à la limite du grotesque. Nous suivons Dantès sur toutes les côtes méditerranéennes : Catalogne, Gard, Marseille, du carnaval de Rome au Paris guindé de son époque, les lieux sont tous pittoresques et enchantent notre imagination. L'analyse de chaque personnage a son intérêt et je suis remarquablement marquée qu'elle pourrait s'appliquer de nos temps. Entre la trahison, la vanité, l'orgueil contrastés par l'honnêteté, la simplicité et la bienveillance des autres, tout le monde sera forcé de reconnaître une connaissance bien réelle de son entourage.
Je reste toutefois curieuse de l'épilogue de cette histoire. Dantès montre certes, une certaine vengeance enfouie en lui mais je me questionne encore sur ses réelles intentions.
Ce livre est une odyssée enchantée digne des "Mille et Une Nuits" à des égards. Ce héros à l'histoire tragique poursuit une quête confuse jonchée de personnages qui hantent sa "vie posthume" créée de toute pièce : celle de Monte Cristo.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (23127) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages des Trois Mousquetaires et Vingt ans après

Sous quel nom connaît-on monsieur du Vallon de Bracieux de Pierrefonds ?

Athos
Porthos
Aramis
D'Artagnan

9 questions
183 lecteurs ont répondu
Thème : Alexandre DumasCréer un quiz sur ce livre

{* *}