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EAN : 9782290373873
384 pages
J'ai lu (01/02/2023)
3.84/5   40 notes
Résumé :
Quelle mouche a piqué Hattie pour qu'elle se rende seule chez le mystérieux Lucian Blackstone ? Elle voulait juste admirer incognito sa collection de tableaux, mais elle s'est jetée dans la gueule du loup ! Blackstone a reconnu la fille de son rival en affaires. Et, en bon opportuniste qu'il est, il a tout de suite vu en elle l'occasion d'assouvir ses ambitions. Quitte à user des méthodes les plus machiavéliques..
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Me revoici avec Les Rebelles d'Oxford, sauf que dans ce troisième tome on n'est plus à Oxford. La plus grosse partie de l'intrigue se passe en Ecosse dans un village de mineurs. On est assez loin de l'atmosphère des précédents tomes.

Je n'ai pas trop aimé le couple formé par Hattie et Lucian qui m'a semblé trop déséquilibré. On a l'impression d'avoir une gamine face à un homme mûr : il la domine et lui fait même peur par moment, mais elle manque totalement de maturité. J'ai préféré le héros, même si le ténébreux s'adoucit vraiment beaucoup au fil de l'intrigue (on a du mal à reconnaître qu'il s'agit du même personnage).

Dans la seconde moitié du livre, la romance passe presque au second plan : il y a beaucoup discussions philosophique sur l'économie, la façon de lutter efficacement contre la pauvreté et les conditions de travail dangereuses, etc.



Il est facile de déduire de tout ceci que j'ai moins aimé ce tome que les deux précédents…
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Une romance qui m'a un peu fait frémir sur les débuts, il faut le reconnaître. On était loin de la belle histoire qui fait palpiter notre petit coeur. Plutôt une histoire désolante et gâchée. Or, Evie Dunmore, avec ce début assumé, nous emmène là où elle veut bien nous emmener.

Tome 3 de la série des Rebelles d'Oxford, on suit Hattie, l'artiste qui est un vrai Soleil. Passionnée dans l'âme, elle se sent inextricablement attirée par Lucian Blackstone, un Ecossais rude, brutal, parvenu, dangereux... Une personnalité qui la fait frémir, non sans honte, et qui la pousse dans une situation compromettante : à tel point que là voilà mariée à lui.
Curieusement côté protagoniste, j'avoue avoir préféré la personnalité de Lucian, sombre, imparfaite, effrayante, torturée. Même si je dois admettre m'être beaucoup retrouvée dans la personnalité de Hattie.

Comme tous les romans des Rebelles d'Oxford, l'autrice aborde l'angle du féminisme au temps des suffragettes. Ici, on voit notre héroïne coincée dans un mariage, achetée et dépendante de la seule volonté d'un homme. Un carcan s'il en est! Malgré cela, on voit aussi la cause des femmes sous l'angle des prolétaires. Il est ici question du travail féminin dans les mines.
Le dernier sursaut de la fin est aussi à voir sous cet angle. Sans en dire plus, je le trouve nécessaire pour que cette relation n'apparaisse pas trop toxique mais amenée peut-être un peu trop comme un cheveu sur la soupe.

En effet, avec un peu plus de 500 p. , le roman ne tourne pas autour de cette romance en construction aux débuts qui sont loin de faire rêver. On a une Angleterre en pleine Révolution industrielle. Un village de mineurs, plongés dans une certaine précarité. Un homme d'affaires avisé qui sent les technologies innovantes. Les discours économiques et sociaux de l'époque. L'art pictural et la photographie. Tout cela offre un cadre historique bien dosé pour cette romance.

En revanche, c'est un récit d'Evie Dunmore. Ce sont, dans cette collection Regency, ceux qui sont les plus explicites. Ici l'autrice aborde la question de désir féminin, de l'éveil à la sexualité, notamment chez une jeune femme bien née à qui on a seriné toute sa vie d'avoir honte de tels penchants. Une approche là encore bien menée mais qui n'est pas sans force détails explicites et des scènes régulières. La couverture est trompeuse : sous un aspect "mignon", on a une bonne dose d'érotisme.

Avec ses plus de 500 p. j'ai encore passé un excellent moment grâce à cette collection. Cette série compagnon ne me semble pas fini. Je suppute qu'un tome sera fait sur Catriona. A voir si l'avenir me donne raison.
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Waouh !

Annabelle, la plus sérieuse, a trouvé son Duc même si un énorme scandale en a résulté…, pour le Duc surtout qui a perdu l'écoute de la Reine et son plus vieux château en échange d'un amour inconditionnel.

Lucy, la plus rebelle, a retrouvé son ennemi d'enfance, son ange déchu qui sera son meilleur atout pour son combat pour l'égalité des femmes et son amour pour la vie même si le mariage devra attendre un peu.

Harriet, la plus jeune, la plus gâtée, l'artiste du groupe est aussi la plus impulsive et se retrouve alors dans les bras d'un démon de la nuit qui lui ouvrira son coeur alors qu'il lui faut encore grandir un peu pour comprendre que la vie n'est pas vraiment un conte de fées même si parfois ça y ressemble...

Un opus plus sauvage, plus sombre car s'il aborde toujours la condition des femmes à l'époque victorienne, il ne se contente plus ici de parler des femmes de l'aristocratie et de la haute bourgeoisie, il peint la situation des femmes du peuple avec beaucoup de réalisme. Une plume super bien documentée sur le monde minier, monde gris et sale et désespérant de pauvreté à l'abri des regards des nantis de la ville qui se donnent bonne conscience avec quelques bonnes actions. Des personnages toujours aussi attachants ; une héroïne intelligente certes et qui pourtant semble comprendre le monde au travers des yeux de bisounours, un héros qui cache bien son jeu faut dire qu'il se protège car la vie ne l'a pas vraiment épargné, une famille aimante et soudée qui pourtant méprise la différence. S'il est facile de succomber au désir, il est bien plus compliqué de surmonter ses préjugés et son manque de confiance en soi, c'est tout l'objet de ce tome qui touche à la philosophie du couple :-p

Une toute belle lecture et me voilà fort dépourvue car la suite n'est pas encore sortie et ça me désole ;-)
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Que plaisir de retrouver la plume d'Evie Dunmore et surtout, ses héroïnes au tempérament bien trempé et leur objectif ultime : plus de droits pour les femmes ! Cette fois, c'est la discrète Hattie que nous retrouvons dans ce troisième tome avec l'ennemi numéro un de son père : Lucian Blackstone.

Hattie est une artiste, dans une famille de banquiers, elle passe souvent pour la jolie petite idiote, alors que c'est tout le contraire. Passionnée d'art, elle se rend chez Lucian Blackstone pour admirer ses oeuvres mais ne s'attendait pas à tomber sur lui et encore moins vivre une situation aussi compromettante que terriblement gênante. Quant à lui, il voit en Hattie l'occasion de faire d'une pierre, deux coups, en servant ses intérêts par des méthodes plus que machiavéliques. Mais il pourrait bien tomber dans son propre piège.

Comme pour les deux premiers tomes, on se plonge sans problème dans Portrait d'un écossais. La plume de l'autrice est toujours agréable et fluide et ses héroines ne manquent pas de piquant. Ce qui rend le récit assez dynamique et il vaut mieux vu que c'est tout de même un beau petit pavé (544 pages). La particularité de cette série réside d'ailleurs dans le fait que la romance n'est pas la seule à être sur le devant. Il est aussi question d'égalité hommes-femmes, des droits des femmes et dans ce tome-ci du travail des enfants.

Hattie, que nous avons rencontré lors des précédents tomes, amie de longue date a soif de liberté. Elle rêve de partir en France, de peinture, d'art et surtout d'un amour sincère. Bien loin des préoccupation de Lucian donc, qui voit le mariage comme un moyen de parvenir à ses fins. Si j'ai apprécié sa fougue et son côté attachant, j'ai quand eu bien souvent envie de la secouer. D'abord, elle se montre très lunatique, surtout avec Lucian, ce qui peut donner la sensation de souffler le chaud et le froid. Ensuite, finalement, la cause féministe de ses amies n'est pas vraiment le centre de ses priorités, au contraire. Enfin et surtout, on la découvre sous un tout autre angle en Ecosse et je dois dire que je l'ai trouvé très superficielle et presque hautaine avec les gens qu'elle rencontre. Fort heureusement, elle évolue par la suite, mais cela la rend tout de même moins attachante que les précédentes héroines.


En revanche, j'ai trouvé Lucian bien plus intéressant et patient que ce que je m'attendais. Clairement, il a eu tout mon soutien face à une Hattie lunatique. Car son comportement à lui, bien que stratégique au début du roman, change du tout au tout ensuite. Il se montre patient, attentif et surtout absolument pas brusque (quand on prend en considération l'époque et les coutumes). Non, il tente de faire au mieux et se montrer prévenant. du coup, j'ai été agréablement surprise par son évolution et surtout son côté protecteur mais "délicat".

La romance n'est donc pas centrale dans cette histoire. Et en même temps, avec une Hattie qui fait un pas en avant, deux pas en arrière, ça n'avance pas comme on pourrait s'y attendre. J'ai apprécié le fait qu'ils apprennent à se connaître (après coup), c'est d'ailleurs un point que je regrette, le fait qu'ils se marient rapidement et qu'ensuite l'histoire évoluent. Ils tentent de s'habituer l'un à l'autre. Cela prend du temps et surtout les non-dits seront bien présents. Ils useront chacun de petits coups bas pour parvenir à leur fin et j'ai apprécié le fait que ce soit loin de Londres qu'ils y parviennent.

Comme je vous le disais, ce roman aborde également le travail des enfants, dans les mines et les conditions de vie de ces derniers. Etroitement lié au passé de Lucian. Une partie intéressante du roman qui amène le lecteur à réfléchir sur ces sujets. J'ai aimé les clins d'oeil à Jane Austen mais aussi à Elizabeth Gaskell et notamment Nord et Sud. Différents points de vue s'affrontent et cela met en évidence les préjugés de chacun. Tout comme cela met l'accent sur le côté petite fille gâtée qu'est Hattie, je l'avoue.

En conclusion, j'ai passé un bon moment avec Portrait d'un écossais. J'aime ce côté féministe (bien que moins présent ici), j'ai apprécié les personnages de façon générale et les quelques rebondissements proposés. Hattie est une héroïne à la fois attachante et agaçante ce qui fait que je lui retire quelques points par rapport à Lucie et Annabelle mais cela reste malgré tout une bonne lecture.
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Portrait d'un écossais est le troisième tome de la série signée Evie Dunmore, Les rebelles d'Oxford. J'avais adoré les deux premiers tomes et ce nouvel opus ne fait pas exception !

Encore une romance très bien écrite de la part d'Evie Dunmore, j'ai beaucoup aimé les deux personnages qui ont une réelle épaisseur.

Comme à chaque tome, l'autrice sort des sentiers battus de la romance historique en évitant les écueils et les clichés dont celui de la jeune femme à la merci d'un séducteur sans foi ni loi qui tombe amoureuse de lui les yeux fermés.

La romance prend ici tout son temps, car il s'agit d'une union arrangée, Hattie, éprise de peinture et d'art, ne souhaite pas se marier mais c'est sans compter sa famille qui ne lui laisse pas son mot à dire. Nos jeunes époux vont devoir s'apprivoiser pour tenter de mener une vie conjugale harmonieuse.

La jeune femme va chercher à tracer sa route dans sa vie sentimentale sans se perdre en route ni trahir ses idéaux. Elle veut être aimée et respectée et Lucian aura l'intelligence de se remettre en question.

Au-delà de cette histoire d'amour, Evie Dunmore aborde la condition féminine des années 1880 avec le mouvement des suffragettes mais aussi la vie conjugale, l'éveil à la sexualité et à la sensualité, les droits et devoirs des femmes, la société victorienne et le pouvoir du patriarcat.

L'autrice s'est indéniablement bien documentée sur Oxford, les premières femmes admises dans les universités britanniques, les droits des femmes, les lois en vigueur autour de la propriété et des biens des femmes, l'importance de la virginité…

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Elle savait également que l’on était d’autant plus heureux en ménage que l’on passait le moins de temps possible ensemble…
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Elle avait cru que le sentiment amoureux était un état joyeux et chaleureux. A présent, elle découvrait que cela pouvait aussi vous donner l’impression d’être en équilibre au bord d’une falaise par un jour de grand vent, le souffle court, ne sachant où poser le pied sans rouler dans l’abîme.
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Ce que je veux dire, c’est que seuls, nous sommes très bien, mais qu’ensemble, nous sommes étincelants.
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Trente pour cent des ressources de l’État sont consacrés à d’épouvantables guerres impériales. De l’autre côté, rien pour la santé, rien pour l’éducation, pas un shilling. Ce qui, très commodément, pousse une forte proportion de gamins pauvres et incultes vers les champs de bataille et dans les mines. Il est plus digne de survivre parmi les balles ou sous la terre que de demander l’aumône dans une ruelle sordide de Londres.
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La femme qu’elle était désormais ne voyait plus que les possibilités que lui offrait ce bijou. Elle n’avait jamais vraiment prêté attention à la valeur financière des objets, mais elle était consciente que ce bracelet valait une petite fortune. Ces perles et ces pierres précieuses seraient faciles à détacher de leurs chaînettes. Les bijoux, le compte en banque portable des femmes depuis la nuit des temps... 
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Video de Evie Dunmore (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Evie Dunmore
Author Visit: Evie Dunmore @ Cary Library (August 12, 2020)
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