Un véritable émerveillement face à cet ouvrage d'orfèvres (tant par les textes que par la photographie), dans un climat de paix et de silence. Avec cette impression d'être soi-même sur les lieux, tous les sens sont en éveil, au coeur de cette magique promenade... Une intimité émerveillée dans laquelle on entre comme sur la pointe des pieds et respire avec bonheur. L'unité de l'ensemble est évidente, tout en demeurant énigmatique par le dessein onirique. On est ailleurs, loin de tout et au plus près de son être intérieur. La beauté simple est là, toute proche, sous nos yeux. Question d'acuité, de patience pour apprendre à la voir...
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Nulle afféterie dans cet ouvrage ambitieux dont le seul objectif est de révéler au lecteur la "nue simplicité" de la forêt, la folie des grands arbres à l'assaut de la déraison des nuages, les mousses et les fougères, le brun et le vert mêlant leurs vertiges dans le déroulé des saisons, les sentes fragiles et les clairières miraculeuses. Un monde ambigu hésitant constamment entre onirisme et réalité. Un monde inquiétant parfois quand le jour décline ou que les grandes brumes de novembre le saisissent dans leurs orbes tremblés. A l'unisson accompli, la voix du poète et l'oeil de la photographe se conjuguent au sein d'un paysage dévoré d'humus et d'embruns. Et toujours "au-dessus du fracas du monde"
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Un livre au thème intéressant mais qui rate un peu son objectif, de une parce que le cheval est "habillé" et monté, ce qui enlève le côté sauvage du livre ; de deux car parmi les très belles photos, certaines paraissent moins bonnes, plus "ordinaires" ; il aurait fallu peut être diminuer leur nombre pour plus opter côté qualité et force.
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Le jour s'accroît de tout l'inconnu devant soi.
Les cimes font leur plein de ciel et toi le vide des pensées pour accueillir le chant invisible du ramier.
Germent les sources.
Il fait si beau que le temps lui-même en viendrait à te faire oublier le temps.