Les Amants du presbytère

Pour me changer les idées, et après avoir entendu/lu quelques bonnes critiques, je me suis dit : « go ».
Certes, un roman à l'eau de rose, traitant de l'adultère mais néanmoins tiré d'un fait divers : tout pour attirer le.a lecteur.trice y ajoutant les moeurs de l'époque (1849, la bourgeoisie, l'église, …).
Réellement addictive cette histoire, je vous invite à la découvrir tout comme la vie des « amants maudits ».

Les amants du presbytère correspond à ma définition du roman de gare, acheté en vitesse, lu d'une traite dans un train ou dans un avion et abandonné sur le siège. Un roman qui a fait le job : vous distraire le temps d'un voyage, mais sans émouvoir ni donner à réfléchir.

À Saint-Germain-de-Montbrond, la jolie Mathilde de Salignac, épouse du médecin local, s'ennuie, au point d'avoir charmé le peu séduisant abbé Brissette, et de l'avoir repoussé. Mais lorsque l'évêché, alerté, le remplace par le jeune Roland Charvaz, c'est une autre histoire.

Le livre est inspiré d'un fait divers, alors même si le début et l'époque évoquent d'autres romans, ce n'est pas une histoire d'amour tragique que nous conte Marie-Bernadette Dupuy.

L'histoire se déroule dans un village de Charente, à côté d'Angoulême en 1849. Marie-Bernadette Dupuy décrit la vie des notables à cette époque, le curé, figure locale importante, l'instituteur non croyant, le médecin dévoué et naïf, les réceptions qui ont lieu chez ce dernier.

Lien : https://dequoilire.com/les-a..

Monique Frodeau, maire de St germain de Montbron en Charente a raconté à Marie Bernadette Dupuy la sombre histoire de personnages qui mérite être l'objet d'un roman. L'auteure lui promit de l'écrire. C'est chose faite.
C'est l'histoire de Mathilde de Salignac, femme du médecin du village de St Germain et mère d'un fils, Jérôme. Mathilde n'a pas épousé Colin de Salignac par amour. Cependant, elle rêve du grand amour étant d'un penchant très romantique. Alors, lorsqu'elle rencontre Roland Charvaz, le nouveau curé qui semble s'intéresser à elle, elle succombe bien vite.Ils se voient régulièrement et ont même des relations seuelles au presbytère. Mathilde engage une servante pour Roland : une femme de la soixantaine, bien "grasse", nommée Annie. Roland en prend aussitôt ombrage, cette servante compliquant les relations qu'il entretient avec Mathilde. Aussi, losqu'elle surprendles deux amants, Roland met vite un plan diabolique en action pour supprimer sa bonne. Comment vont-ils s'y prendre ? Vont-ils réussir ? Et s'ils y parviennent, que vont-ils devenir ? La réalité devient parfois plus compliquée que tous les desseins que l'on peut imaginer, aussi parfaits semblent-ils être.

Le choix de ce fait divers qui a réellement eu lieu paraît une bonne idée. Et c'est avec talent que Marie Bernadette Dupuy le relate. Non seulement elle est une bonne conteuse mais elle sait aussi insuffler un suspens de plus en plus intense au fil de l'histoire. Ce roman m'a bien plu et l'on ne peut pas imaginer du tout quelle sera l'achèvement de cette hiostoire. Souvent dans ses romans, on sent venir le dénouement final. Ici, c'est impossible. Je trouve l'ensemble réussi et j'avoue être sensible à son style, La complexité d'un stylen'est pas pour moi un gage de qualité. L'important pour moi reste la clarté et la sensibilité avec laquelle l'histoire est retracée.

En 1849. Mathilde de Salignac est l'épouse de Colin de Salignac, médecin d'un petit village près d'Angoulême. Alors que le père Bissette a dû quitter la paroisse, faute d'être trop proche de la gent féminine, c'est Roland Charvaz, son remplaçant, qui arrive au village. Colin met Mathilde en garde. Elle ne doit pas se montrer coquette avec ce nouveau curé. Pourtant, dès la première messe célébrée, dès le premier regard échangé, ils sont attirés l'un par l'autre.

Ce roman tiré d'un fait divers réel correspond particulièrement bien aux articles de presse parus à l'époque et que l'on peut trouver sur internet. Un peu trop même. J'aurais aimé que Marie-Bernadette Dupuy brode davantage sur l'amour et les sentiments pour ne pas avoir l'impression dès le début de la lecture que le sort en est jeté pour l'un des amants du presbytère.

Un bon roman historique, puisque l'histoire du curé de Saint-Germain-de-Montbron est bien réelle, les personnages ont vraiment existés.
Les travers de ce curé de campagne m'ont bien fait rire, on pourrait le comparer à l'Abbé Saunières!! Toujours se méfier des curés n'est-ce pas!! Il n' y a pas plus filou!
Enfin, celui-ci a tout de même été jugé pour empoisement, il aura été loin pour assouvir ses pulsions sexuelles en toute tranquilité.

Charente, 1849. Lorsque le père Bissette est muté dans une autre paroisse pour avoir fait preuve de familiarité envers les dames du village, les habitants de Saint-Germain-de-Montbron ne se doutent pas qu'avec l'arrivée du père Roland Charvaz, c'est un drame qui les attend. En effet, fort de son caractère fougueux, et entré dans les ordres par obligation, ce jeune curé va très vite lier une relation adultère avec la femme d'un des notables du village, Mathilde de Salignac, la femme du médecin, elle même pleine de rêves et fantasmes non assouvis. Mais est-il possible de garder secrète une telle liaison dans un petit village où tout se sait ?
Inspirée d'une histoire vraie, cette histoire d'adultère est menée tambour battant ! On ne s'y ennuie pas une minute, bien au contraire. Pour ma part, j'ai lu ce roman d'une traite, impatiente de connaitre le destin réservé à ces "amants diaboliques". Un très bon moment de lecture, et le style toujours très agréable de Marie Bernadette Dupuy, qui, décidément, à le don de m'emporter dès les premières pages.

J'ai eu du mal à entrer dans ce livre au début mais au fur et à mesure j'ai beaucoup apprécié. L'histoire est très claire et fluide ce qui permet de bien comprendre l'intrigue. L'auteure écrit très bien. J'ai lu assez rapidement ce livre, il me tardait de savoir la fin.
J'ai apprécié le fait que l'on savait qui étaient les auteurs du crime et qu'au fil de la lecture on voit comment ils vont essayer de s'en sortir.
Dans ce livre, il est bien illustré que par amour certaines personnes sont prêtes à faire des choses terribles.
C'est le premier livre que je lis de cette auteure, et honnêtement je ne suis pas déçue.

Jamais déçue avec marie- bernadette Dupuy et en plus pas une grande saga ce qui change des ouvrrages de cette auteur..
Une histoire dont le thème a déjà été abordé mais j'ai passé un bon moment à la lecture de ce livre
Suspense suspense !!!!

Une histoire vraiment touchante. Pauvre Annie! J'aurai voulu que la femme du médecin soit également condamnée peu importe son amour maternel pour son fils. Elle a été infidèle à son mari et elle a commis un péché en commettant l'adultère avec un homme de Dieu et participer à la mort de cette dame. Elle devait également être punie. Mais hélas!
J'suis au moins soulagée de savoir que ce prétendu prêtre a été condamné à perpétuité et est mort aussitôt.

La retranscription de ce fait divers en un roman est très réussie. Tout semble d'époque, on croirait presque lire un ouvrage écrit en 1860.
Cela peut sembler rébarbatif pour des amateurs uniquement de lecture contemporaine.
J'ai très envie de lire d'autres oeuvres de M B Dupuy