L’homme est indéchiffrable.
L’homme est indéchiffrable.
Hors de portée.
Sourire à tout, mais sans ironie.
C’est ce que j’apprends à faire à Rishikesh, auprès de ce
petit enfant de roche et d’eau, qui rajeunit à vue d’œil,
au fil de l’altitude. En éclaboussant les bas-côtés.
Rire aux éclats.
Mon rêve avait de bons yeux.
Mon rêve avait de bons yeux.
Tous les sommets se rejoignent.
Lanza del Vasto, le résistant.
Quand achèverai-je enfin son portrait, commencé voilà
plus de cinquante ans, lors de ma rencontre avec lui ?
Mon burin n’a pas tout dit.
Que de crucifixions !
Que de crucifixions !
Suis-je un voleur de vies ?
Lakshman jhula.
Pont piétonnier.
Rishikesh.
Pasolini.
Michaux.
Calcutta ne m’aura pas quitté.
Je relis.
Je relis.
Rishikesh. 372 m.
Gange.
Plus de poésie sans détachement
Plus de poésie sans détachement, dorénavant.
J’ai franchi bien des ponts jusqu’à présent. Cependant,
la difficulté ne fait que commencer.
Michel Durand en interview pour planetebd.com .