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EAN : 9782344003862
56 pages
Glénat (13/01/2016)
3.09/5   16 notes
Résumé :
1890. Voilà plusieurs mois que Vincent Van Gogh s’est installé à Auvers-sur-Oise. Johanna, la femme de son frère Théo atteint de la syphilis à un stade très avancé, s’apprête à venir le rejoindre. Avant son départ, elle s’entretient avec le célèbre peintre Gauguin qui revient sur sa cohabitation avec Van Gogh à Arles : ses crises d’épilepsie, ses tentatives de suicide, l’épisode de l’oreille tranchée, sa folie présumée... tout cela ne serait que supercherie, mise en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Voilà une bande dessinée qui m'a déstabilisé par son dessin, avec ses lignes courbes et ses couleurs criardes. J'avoue avoir trouvé les personnages très laids et ça a contribué à une lecture rapide et moins d'intérêt.
L'aspect historique, centré sur le volet familial de Vincent et Théo, est plutôt intéressant et différent et la vision personnelle et intérieure de van Gogh sauve l'album à mon sens.
Michel Durand présente un Van Gogh installé à Auvers-sur-Oise en 1890, dans ses derniers instants. Il reçoit la visite de Johanna, la femme de son frère Théo. Celle-ci après quelques entretiens avec Gauguin, où elle revient sur des épisodes de la folie de Vincent, retrouve le peintre pour lui montrer son fils, son neveu(!)
J'ai appris beaucoup de choses quand même sur le peintre. La maladie de son frère Théo, le rôle supposé des frères Secrétan sur la mort de Vincent, les crises imaginaires du peintres, etc. Les hypothèses sont nombreuses et demeurent toujours… des hypothèses!
Donc, si le graphisme ne m'avait autant dérangé, je crois que cet album m'aurait plu. J'aurais pris plus du rôle de Johanna, cette femme dans l'ombre qui a mis Van Gogh sur la mappemonde artistique après son décès. L'auteur la représente avec une robe mauve avec une chevelure noire oblique, quasiment sans visage. Je continuerai mes lectures, sans agressions visuelles!
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Il n'est pas conseillé d'enchaîner "Monet - Nomade de la lumière" d'Efa et Salva Rubio avec "Les grands peintres - Van Gogh" de Michel Durand. Les approches sont radicalement opposées. La comparaison permet de prouver qu'il existe plus d'une façon de raconter une vie aussi bien dans le fond que la forme. On viendrait à se demande ce que pourrait rendre si on demandait aux artistes de changer de peintre. Les récits de vie restent toujours des exercices très complexes. Michel Durand choisit d'être dans un style semi-réaliste avec l'omniprésence des couleurs. Ces dernières sont réalisées par Alexandre Boucq qui a laissé sa palette explosée pour proposer des teintes abruptes, voyantes et criardes. Quand on parle de van Gogh, on pense couleurs vives et vivantes. Bien qu'elles se soient ternis avec le temps, il n'est guère difficile d'imaginer leur impact visuel sur le regardant. Par contre, ici tout est en aplat contrairement à Vincent qui aimait la touche visible et dense. Néanmoins, on peut comprendre le choix puisque c'est inspiré d'une démarche créative et non à la manière de.

Il faut s'habituer à la représentation des personnages qui se rapprochent parfois d'insectes. Et à des libertés comme le fait que Vincent aurait couché avec sa belle-soeur. Surtout que c'est grâce à son travail et à sa détermination que l'on connaît les toiles de van Gogh et sa relation avec son frère Théo dans le monde entier. Ce n'était pas juste une pauvre épouse simplette et soumise. Mais si l'on ne connaît la "vraie" histoire du peintre, difficile de distinguer le vrai du faux. C'est pour cela que l'on trouve un dossier explicatif à la fin réalisé par Dimitri Joannidès. On peut s'interroger sur pourquoi ce n'est pas le scénariste qui le propose. Cela aurait pu être une forme de bilan de ces recherches pour la production de la bd.

On prend son temps pour lire et bien comprendre le sens de certaines images. A des moments, on s'arrête car on observe la référence à des toiles réalisées. C'est toujours très ingénieux d'intégrer des réalisations pour ancrer dans le réalisme. Néanmoins, il aurait été pédagogique de mettre en parallèle avec les vrais toiles dans un dossier à la fin pour recontextualisé. Si on ne connaît rien à l'artiste, on sort avec pas grand chose. Surtout que l'on est dans une collection chez Glénat qui se nomme "Les Grands Peintres". On aurait pu croire qu'il y avait une démarche d'enseignement derrière. D'autres bd comme celles de Catherine Meurisse vont plus loin qu'un simple divertissement pour enfant. Malheureusement, nous n'avons pas d'information sur l'objectif de la collection. Il est possible que cela soit une extrapolation d'une volonté. Pourquoi n'aurait on pas le droit de s'amuser d'un artiste? Qui l'interdit? Pourquoi tout doit être autour de l'instruction? Au final, la lecture s'avère un peu complexe, pas si divertissante et drôle. Bien que les couleurs nous donnent du peps, il manque quelque chose qui rend Vincent attachant. La folie est bien retranscrite ainsi que sa malhonnêteté, son hypocrisie et sa méchanceté . Peut-on réduire une production à la folie d'un homme incompris à son époque? N'est-ce pas un le lot de la plus part des créatifs?
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Je n'avais pas encore lu de titres issu de la collection « Les Grands Peintres » des éditions Glénat et 2016 a été l'occasion de faire connaissance avec elle et un titre paru en janvier dernier sur un des plus illustres peintre au monde, Vincent van Gogh.

Plus qu'un biopic complet sur la vie et l'oeuvre du peintre à l'oreille coupée, Michel Durand trousse une fiction d'un épisode précis de la vie du peintre hollandais , et nous plonge en 1890. alors que Vincent van Gogh s'est installé à Auvers-sur-Oise ( ville que je connais bien pour y avoir vécu longtemps à coté dans ma jeunesse depuis plusieurs mois et que sa belle soeur la femme de Théo, le célèbre frère de Vincent atteint d'une gravet maladie, vient le rejoindre là bas.

L'auteur nous transporte dans l'expressionnisme de la fin de l'oeuvre de van Gogh, et nous montre ce dernier comme un manipulateur qui a simulé et trompé son mode tout le temps : ses crises d'épilepsie, ses tentatives de suicide, l'épisode de l'oreille tranchée, sa folie présumée... tout cela ne serait que mise en scène.

Michel Durand nous immerge dans la folie plus ou moins volontaire de Vincent van Gogh et les répercussions dévastatrices qu'elle a sur ses proches.

Il réussit à mêler faits historiques et familiaux averés et interprétation personnelle des derniers jours de l'artiste qui peuvent apporter un complément idéal au van Gogh de Pialat. Coté illustrations, on est pas loin de Munch ou du fauvisme avec des paysages aux perspectives mouvantes, et des personnages aux figures déformées, qui correspondent bien à l'esprit torturé du peintre de van Gogh

Par ailleurs, un mot sur les couleurs d'Alexandre Boucq vives et chatoyantes, qui contribuent de mettre en valeur les décors mouvants et particulièrement graphiques choisis par Michel Durand. du dessinateur.

Un point de vue personnel et fort intéressant à conseiller à tout le monde, même à ceux qui pensaient tout connaitre de van Gogh...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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C'est encore une autre approche fort intéressante pour découvrir la vie de van Gogh qui a maintes fois été exploité sur le support de la bd. il faut dire que c'est l'un des peintres les plus connus au monde dont la vie a été assez surprenante pour ne pas dire déroutante. En effet, on va suivre le peintre dans les derniers moments de sa vie.

Il y a toujours en fin d'album un cahier graphique qui apporte des précisions complémentaires. C'est toujours aussi bien réalisé pour peu que l'on se passionne pour la peinture.

En ce qui concerne la bd, c'est un travail tout à fait honnête. Pour autant, je dois quand même avouer que je n'ai pas trop apprécié ce graphisme un peu tortueux à l'image du grand maître. Les couleurs sont vives et éclatantes toujours à l'image de ses fameux tournesols. C'est assez tourmenté.

Pour le reste, il faudra se plonger dans la folie de ce peintre pour découvrir l'envers du décors à savoir la manipulation. L'auteur a sans doute été très loin pour donner sa vision. On peut y adhérer ou pas. Il n'y a point de consensus.
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J'ai été attirée par celle-ci non seulement car c'est un one-shot mais aussi parce que j'avais envie de connaître un peu Van Gogh car, comme tout le monde j'en ai entendu parlé mais je ne connaissais pas vraiment son histoire et cette bande dessinée parle d'une partie de son histoire de façon humoristique ( peut-être un peu vraie sur les bords ).

Les vignettes sont vraiment très belles, les couleurs sont très claires et le mélange se marie très bien. J'aime aussi beaucoup les dessins même si le style est très spécial à mes yeux !

Ce que j'en conclue de ma lecture c'est que l'histoire m'a bien plû même si je trouve que le texte est difficile à comprendre ainsi que le temps ( le passé et le présent dans la bd ) pas très clair, j'ai eu du mal à situer certains passages dans le temps.

Cette bande dessinée me donne une vision de van Gogh peux-être décalée de la réalité mais je le vois fou, suicidaire, incompris, coureur de jupons et passionné de peinture. Ou alors ma vision voit juste !

J'aime la fin de cette bande dessinée avec une petite biographie, des explications sur Van Gogh et certaines oeuvres de lui et d'autres peintres.

Je vais sûrement faire quelques recherches afin de ne peux-être pas rester sur une vision erronée si c'est bien le cas.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Je ne lui ai pas connu de femmes à Arles... Bien sûr, il y a les maisons. Mais il y a surtout son frère mort.
- Son frère mort ?!
- Un frère, Vincent de son prénom, lui aussi, mort-né un an jour pour jour avant la naissance de notre ami...Notre Vincent s'est mis dans le crâne qu'il n'existait pas tout à fait, qu'il avait injustement pris la place de ce frère mort et qu'il devait s'en mortifier....
Son seul repos, sa seule consolation : la peinture !
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Je rêve ma peinture, ensuite je peints mon rêve.
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Michel Durand en interview pour planetebd.com .
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