Janet Jones s'inscrit dans la tradition de l'Ouest sauvage. le premier tome conte les difficultés qu'on eu les premiers colons dans leur quête d'une vie meilleure toujours plus à l'Ouest. le second se penche sur la ruée vers l'or et les villes champignons. le troisième opus se concentre sur le banditisme et la chasse à l'homme pour une vulgaire histoire de vengeance.
Nous avons là tous les mythes de l'Ouest à travers les yeux d'une femme photographe...ou plutôt d'une femme qui devient un homme pour affronter la rudesse de l'Ouest. Cependant, le cliché ne fait pas long feu. Janet Jones manque singulièrement d'un petit quelque chose pour l'élever au rang de nos héroïnes préférées. Honnêtement, je n'ai ressenti aucune compassion.
Le dessin dans la continuité de celui rencontré dans la série du même auteur à savoir Les Lutins ne semble pas s'améliorer: c'est un peu dommage. le style demeure classique et manque de maturité. En réalité, ce dessin ne semble pas très convaincant par rapport au sujet traité.
Nous avons droit à un petit clin d'oeil à Lucky Luke qui apparaît vers la fin du troisième et dernier tome. Un dernier tome qui d'ailleurs déçoit par la simplicité de l'intrigue. L'utilisation abusive de hors texte donne aux albums un côté histoire illustrée.
Pour résumé, cela se laisse lire agréablement sans aucune prétention.
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Janet Jones est une photographe dans l'Ouest américain, Wild Wild West... Yeepee yah !
Elle arrive à se faire admettre dans une caravane de colons en partance vers l'ouest. Les étapes sont dures, éprouvantes, les caractères se révèlent, les bagarres commencent. Mais aussi, une vengeance est à l'oeuvre, laquelle va mettre en danger les vies de l'ensemble des colons.
C'est assez intense. Les techniques photographiques de l'époque sont bien rendues, les croyances sur le fait que la photo vole l'âme, les temps de pause, etc.
Malheureusement, c'est assez embrouillé. le scénario est confus. le dessin manque encore de netteté, et le tout se révèle parfois difficile à suivre. Un coup d'essai en demi-teinte.
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Cela fait partie du travail du photographe de voir plus intensément que la plupart des gens. Il doit avoir et garder en lui quelque chose de la réceptivité de l’enfant qui regarde le monde pour la première fois ou du voyageur qui pénètre dans un pays étrange.