Nymphéas noirs (BD)

J'ai souvent entendu parler des livres de Michel Bussi en bien, sans pour autant avoir eu l'occasion (ni même l'envie) d'en lire un. Pourtant, quand j'ai vu l'adaptation de Nymphéas noirs en BD, ça me tentait bien.

J'ai eu raison de tenter l'expérience, parce que cette histoire m'a bien plus. Je ne vais pas trop parler de l'histoire en elle-même, pour ne pas prendre le risque de vous spoiler, mais en tout cas, elle vaut la peine de se pencher dessus. Nous sommes face à une intrigue policière très bien ficelée. Tout au long de l'enquête, on s'interroge, on cherche le coupable en même temps que les enquêteurs. Et malgré les évidences, la fin est vraiment surprenante (quand on n'a pas lu le roman avant).

Au-delà de l'intrigue policière, j'ai également beaucoup aimé le fort lien entre l'histoire et Claude Monet. On en apprend un peu plus sur ce peintre, on découvre son univers, puisque toute l'histoire se déroule à Giverny.

Peut-être est-ce en raison de ce lien que l'illustrateur a travaillé ainsi ? En tout cas, pour ma part, j'ai eu l'impression de me retrouver dans les tableaux de Monet. Sans avoir le même style, l'auteur nous rend une même ambiance, avec des couleurs assez proches.

En attendant, ce fut une belle découverte qui, du coup, m'a donné envie de lire le livre. Ne serait-ce que pour comparer les deux !

Adaptation du polar de Michel Bussi. La découverte d'un cadavre baignant dans le cours d'eau qui traverse Giverny initie une enquête complexe dont la résolution fera appel à des conflits anciens. Autour des figures principales de 3 femmes et de l'ombre portée de Claude Monet, les dessinateurs réalisent un album qui arrive à réunir l'inconciliable : la luminosité et la douceur diffuse des nymphéas du père de l'Impressionnisme à la noirceur des pires secrets humains. le récit gagne en densité grâce au jeu habile sur les époques et les propagandistes. Finalement, les « Nymphéas noirs » incarne à merveille le principe de l'oxymore.

"Les nymphéas noirs" est vraiment mon roman préféré de Michel Bussi. Jamais, je n'ai retrouvé, dans ses autres romans, une intrigue aussi bien ficelée et un dénouement si inattendu ! (J'ai d'ailleurs cessé de lire cet auteur à cause de cela... je ne retrouvais pas le plaisir de lecture des nymphéas noirs...)
J'ai été agréablement surprise par la BD. Je ne voyais pas trop comment la triple temporalité allait être respectée. Mais ça fonctionne plutôt bien.
Pourtant, j'avoue que le découpage du roman, en chapitres distincts pour chacune des protagonistes, facilite la mise en place de l'intrigue. Et le dénouement n'en est que plus troublant !
Voilà donc un bon moment de lecture. Transposer ce roman en BD était un pari audacieux et, même si je préfère le roman, j'ai beaucoup aimé le graphisme et le choix des couleurs.

( You never give me your Monet)

A Giverny, un cadavre est retrouvé flottant parmi les nénuphars. L'enquête piétine entre mari jaloux, victime volage et secrets autour d'éventuelles toiles peintes par un Monet dépressif : les Nymphéas noirs.
Dans ce décor de carte postale, trois personnages concentrent l'attention.

Le dessin de Cassegrain est magnifique et mérite tous les compliments. Il est donc d'autant plus regrettable que ces images en couleurs directes accompagnent un scénario profondément malhonnête qui masque par de multiples biais, un dénouement surprenant.

Même en relisant l'histoire, il est impossible de comprendre ce qui se passe, tant la confusion spatio-temporelle est entretenue, y compris avec les ficelles les plus éhontées. Dommage.

Je n'ai jamais lu de romans de Michel Bussi à l'origine de cette adaptation, et ce n'est pas cette splendide "escroquerie" qui va m'y pousser.

Redécouverte du chef-d'oeuvre de Bussi. J'avais adoré le roman, et l'histoire était toujours en tête lorsque j'ai découvert cette adaptation BD. le plaisir en fut tout à fait renouvelé, bien que connaissant l'intrigue et le dénouement, plusieurs détails du scénario m'étaient sortis de la tête.
Ici, nous redécouvrons l'histoire en images, et d'une très belle façon. le dessin et particulièrement la mise en couleur servent l'ensemble. Une franche réussite !

J'ai lu le roman... et beaucoup apprécié la version BD ! Une belle découverte très agréable à lire.

Une excellente adaptation du roman que j'avais adoré. Les auteurs parviennent à mener le lecteur par le bout du nez - malgré les illustrations qui auraient pu trahir les différents « espaces temporels » (eheh).

Belle BD avec des dessins et des couleurs superbes. Enquête policière dans un petit village pleins de secrets. C'est bien ficelé et on se laisse happer par l'histoire.

SCENARISTE : FREDERIC DUVAL – DESSINATEUR : DIDIER CASSEGRAIN
ADAPTATION : du livre de MICHEL BUSSI
TITRE : NYMPHEAS NOIRS
EDITEUR : DUPUIS A MARCINELLE-CHARLEROI (Belgique) COLLECTION : AIRE LIBRE
PARU EN JANVIER 2019 – 139 P – 28€95
PUBLIC : ADULTE - COTE
ISBN – 978-2-8001-7350-4
AUTEUR
Le scénariste Frédéric Duval est né en 1965 à Rouen. Diplômé d'histoire, Il est scénariste pour la télévision et la BD. Il a collaboré avec Delcourt et Dupuis.
Didier Cassegrain est né à Châteaudun en 1966. D'abord dans le film d'animation, il se lance dans la BD.
Michel Bussi est né en 1965 à Louviers. Professeur de géographie à l'université de Rouen il devient romancier. En 2011, il écrit les Nymphéas noirs. Son premier grand succès de librairie.
RESUME
A Giverny, dans le village célèbre de Monet vivaient trois femmes : Fanette une petite fille, Stéphanie une jeune femme et une vieille femme, la narratrice. Leurs destins vont être liés suite à des meurtres ou pas qui vont se perpétrer dans le petit village si beau et si paisible

INTERPRETATION DE L'ENSEMBLE
L'histoire se présente sous le regard espion d'une vieille femme qui va perdre son mari. Cela va être à l'origine d'une cascade d'événements. La BD qui se situe dans le village de Monet a pris le parti pris d'un esthétisme rappelant les oeuvres du peintre. On a affaire à une enquête policière qui reste classique mais le montage alternant les histoires des trois femmes et les retours en arrière est très original et stimule notre désir de connaitre la vérité. Les personnages sont très attachants et une certaine mélancolie se dégage de l'ensemble

AVIS
J'ai aimé cette BD, très fidèle au livre de Michel Bussi qui est mon préféré. On a plaisir à donner vie aux personnages qui sont très attachants. On les quitte vraiment à regret. Une certaine mélancolie se dégage de ce livre très esthétique en termes de dessin et de texte.

On commence gentiment avec l'adaptation du roman de Michel Bussi, Nymphéas noirs. Je ne peux juger de la fidélité de la Bd par rapport au livre, ne l'ayant pas lu, même si sa réputation d'inadaptabilité me fait doucement ricaner. Giverny, petit village normand habité par le souvenir de Claude Monet et envahi d'une horde de touristes, est paisible. Jusqu'au jour où l'on retrouve un cadavre flottant dans un ruisseau, le crâne défoncé. On apprend très vite que ce dernier était sur la piste d'un tableau perdu de Claude Monet ; l'a-t-on assassiné pour garder l'oeuvre secrète ? Une vieille femme, aigrie par la vie, semble en savoir plus sur ce crime et aiguille l'attention du lecteur sur l'histoire d'une jeune écolière qui veut participer un concours de peinture qui pourrait lui rapporter une bourse d'études aux États-Unis et d'une institutrice, dont la beauté fait tourner bien des têtes, y compris celle de l'inspecteur, mais qui n'est pas heureuse dans sa vie, enfermée dans un Giverny figé dans le temps. Nymphéas noirs est une histoire à clef classique mais efficace, le tout servi par un graphisme soigné, qui ne cherche pas à imiter les toiles impressionnistes mais seulement à les évoquer grâce à un dessin semi-réaliste, avec un jeu de lumières subtil et envoûtant.
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