AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,2

sur 566 notes
5
77 avis
4
60 avis
3
9 avis
2
1 avis
1
0 avis
Je ne me prononcerai pas sur la qualité de l'adaptation car je n'ai pas lu le roman de Bussi… Je peux juste dire que cet album est une sacrée réussite. C'est beau, très beau (cette couverture !), on est plongé dans l'ambiance « à la Monet » de Giverny, on est sous le charme du décor et des personnages féminins (cette institutrice….) Quant au scénario, il est diabolique, complexe et la fin est géniale, elle vous force à relire et relire encore…. Un excellent polar !
Commenter  J’apprécie          60
J'ai longtemps hésité avant de me décider à emprunter cette bande dessinée à la médiathèque. En effet, je n'ai jamais lu Michel Bussi. J'en ai entendu beaucoup de bien (notamment par ma maman) et j'avais envie de le découvrir avec l'un de ses romans. Toutefois, j'avais aussi peur de mettre la barre trop haute et d'être déçue. Au final, je me suis laissée tenter en me disant que ce serait un bon avant-goût.

J'ai beaucoup apprécié ma lecture et j'ai été impressionnée par le dessin de Didier Cassegrain. Les paysages de Giverny sont magnifiques. La retranscription de cette campagne est fabuleusement mariée au style de Claude Monet.

L'intrigue est bien menée et j'ai été surprise par la révélation finale. Cependant, j'avoue avoir été confuse au moment de celle-ci. En effet, je n'ai pas tout de suite compris les tenants et les aboutissants de ce twist. Je ne savais plus qui était qui et quand se déroulait les différentes temporalités de l'histoire.
Malgré cela, j'ai été happée par cette enquête et cela m'a d'autant plus donné envie de découvrir la plume de Michel Bussi.

Il est toujours délicat d'adapter une oeuvre en ouvrage graphique. Dans ce cas, le pari est réussi et de loin.
Même si vous avez déjà lu le roman, je vous conseille vivement cet ouvrage.
Lien : https://psycheedelik-unehist..
Commenter  J’apprécie          60
Michel Bussi est un auteur de best-sellers et son écriture très scénarisée attire l'intérêt des producteurs : « Maman a tort » et « Un avion sans elle » sont ainsi devenus des séries et d'autres sont en chantier. Pourtant l'un de ses romans, « Nymphéas noirs » était réputé inadaptable comme le rappelle l'auteur lui-même dans l'exergue de l'album…
Inadaptable par son genre d'abord : à la fois biographie de Monet, histoire de Giverny à différentes époques, portrait de femme(s), histoire d'amour et intrigue policière particulièrement retorse. Inadaptable par sa construction ensuite : narration polyphonique et feuilletage des époques, multiplication d' « impressions » prodiguées au lecteur et d'autant de fausses pistes…
Et pourtant, Duval et Cassegrain y parviennent de façon magistrale ! Si l'on pourrait penser de prime abord que le rôle de Duval est secondaire puisqu'après tout l'intrigue et les personnages existaient déjà, il n'en est rien. Son découpage est ESSENTIEL. C'est lui qui fonde la réussite de cette adaptation. Il reprend des passages entiers du roman et choisit à chaque fois avec sûreté LA phrase à garder conférant à l'album la même ambiance de conte de fées noir mais aussi de satire sociale (la description des touristes par exemple ou celle du conservateur imbu de lui-même). Il sait garder le rythme du « page turner » originel en maintenant le compte à rebours des dix journées. Et il manie surtout l'art de l'ellipse et du flou d'arrière-plan qui permet le déploiement de l'intrigue …
Le dessin de Cassegrain accompagne magnifiquement ce découpage ciselé : La première page de toute beauté avec sa première case qui occupe les deux tiers de l'espace nous plonge littéralement dans la peinture de Monet. On est en immersion complète ! Même chose pour la scène qui se déroule devant la cathédrale de Rouen! Pourtant, même s'il emploie des couleurs douces, « désaturées » et travaille les jeux de lumières et de transparence en utilisant la couleur directe, il ne singe nullement les grands maîtres impressionnistes. Il arrive parfaitement à garder lui aussi des arrières plans flous et la palette chromatique pastel à l'oeuvre dans la majorité des toiles de ce courant tout en adoptant un dessin semi réaliste précis pour ses protagonistes. Certaines pages sans dialogue mettant en scène des confrontations entre les protagonistes laissent ainsi complètement percevoir les sentiments qui les animent rien que par les cadrages et leurs expressions. D'autres pages, dans une palette beaucoup plus « noire », sont également somptueuses.
On saluera aussi le souci d'exactitude historique des auteurs. Ils ont repris graphiquement toute l'érudition présente dans le roman source. On découvre ainsi au détour de quelques cases le Rouen de la fin du XIXe (dans une magnifique concrétion des époques et juxtaposition de la couleur pour le XXeme siècle et du noir et blanc pour le XIXe) ; le tondo de Monet du musée de Vernon, la maison de Monet à Giverny ; l'histoire des peintres Murer et Robinson et même celle d' « Aurélien » d'Aragon. Ce n'est jamais pesant mais tout est soigné jusqu'au moindre détail : la couverture du roman que l'héroïne prête à l'inspecteur reproduit ainsi celle de l'édition de poche de l'époque ! Une telle minutie n'a rien de maniaque mais participe au plaisir de la lecture et de la relecture une fois l'oeuvre achevée en forçant le lecteur à chercher les indices dissimulés au fil des pages …
C'est donc une totale réussite et on ne peut qu'attendre avec impatience la sortie du prochain opus : Duval et Cassegrain planchent actuellement sur l'adaptation de « Ne lâche pas ma main » d'un certain … Michel Bussi !
Commenter  J’apprécie          60
J'ai retrouvé le plaisir de l'intrigue de Michel BUSSI doublé du plaisir du dessin.
Une intrigue croisée sur des meurtres qui traverse l'histoire de Giverny, d'une femme, enfermée dans ce village musée, immobilisée.
Un très très bon moment
Commenter  J’apprécie          60
Trois femmes vivaient dans ce paradis qu'est Giverny. Toutes trois rêvent de le quitter pourtant.
La vieille dame en noir, âgée de plus de quatre-vingts ans, habite le moulin qu'on nomme « de la sorcière ». La belle institutrice aime les artistes et charmer les hommes qui l'entourent. La troisième est une fillette dont peindre est la passion et elle a beaucoup d'imagination.
Quelle surprise de voir adapté en bande dessinée ce roman de Michel Bussi qui m'avait tellement plu. A mon avis, c'était un défi impossible. J'étais donc curieuse de voir comment Fred Duval allait le relever.
En épigraphe, Michel Bussi écrit : « c'est un rêve qui devient réalité », et pour le lecteur également.
Au fil des pages magnifiquement traitées par Didier Cassegrain, émerveillé, on peut se promener dans l'univers féerique de Giverny. Voici le somptueux étang des nymphéas avec son pont japonais, tel que vous ne le verrez jamais en réalité. Toujours, une foule de touristes se presse pour le photographier ou sacrifier à la rage du selfie. Planche après planche, de merveilleux paysages : les arches fleuries mènent vers la maison rose, le buste de Monet vous fixe, imperturbable ; en face du moulin, le lavoir que le peintre avait offert aux habitants ; voici l'hôtel Baudy qui accueillait les artistes de passage, l'intérieur de la maison de Monet ou le musée de Rouen.
Quelques vignettes en noir et blanc projettent Sylvio et sa femme en plein XIXe siècle, à l'époque où Monet peignait sa série consacrée à la cathédrale de la ville.
Certaines images sont effrayantes : dans la nuit, le vieil homme sur son lit d'hôpital a déjà l'air d'un cadavre, le joli ru de l'Epte, bordé de feuillages verdoyants est troublé par la présence d'un corps. Dans le champ, au soleil, les épis mûrs sont tachés de sang.
Si Fred Duval a su choisir les scènes importantes du roman sans dévoiler les mystères qui en constituent le suspense et le charme, Didier Cassegrain l'a traduit en images de manière vraiment remarquable.
J'avais peur d'être déçue par cette adaptation, mais ce ne fut pas du tout le cas. J'ai été charmée, éblouie, séduite par ce travail magnifique et le fait de connaître l'histoire n'est pas dérangeant.
C'est un gros coup de coeur pour moi.
Commenter  J’apprécie          61
Je suis tombée sur cette belle bande-dessinée à la médiathèque et n'ayant pas encore lu de livre de Michel Bussi, je me suis dit que c'était une jolie façon de le découvrir.

Pour commencer, les illustrations sont superbes. Les couleurs, les expressions des personnages, leurs yeux (!), tout est extrêmement bien représenté, et colle vraiment à l'histoire.

En ce qui concerne le récit, j'ai cru à plusieurs reprises avoir manqué quelque chose car je ne comprenais pas tout, jusqu'à un moment où tout s'est éclairé, chaque élément s'emboîtant parfaitement l'un dans l'autre. J'ai également appris plein de choses sur Claude Monet que je connais peu.

En bref, une belle entrée en matière qui me conforte dans l'idée de découvrir les romans de Bussi qui me font de l'oeil depuis un moment.
Commenter  J’apprécie          50
Nymphéas noirs

Dans le petit village de Claude Monet en Normandie, à Giverny, vivent trois femmes : Fanette une fillette passionnée de peinture, Stéphanie L institutrice du village et une vieille dame qui observe tout ce qui se passe et semble tout savoir.

"Trois femmes vivaient dans un village, la première était méchante, la deuxième menteuse et la troisième égoïste." Une phrase qui ouvre à la fois le roman de Michel Bussi - dont ce roman graphique est inspiré - et la première page de celui-ci.

Un meurtre vient casser le tableau idyllique de ces lieux hors du temps et une enquête bien ficelée - comme Michel Bussi en a le secret va se dénouer.

Un roman graphique superbe aux traits puissants qui permettent des expressions de visage très précises et des paysages aux couleurs des impressionnistes. Une immersion dans Giverny (que j'avais visité et qui est très bien retranscrit), la vie de ce village, mais aussi dans la vie du peintre avec des informations passionnantes sur le peintre et sa vie. Une enquête saisissante à la fin surprenante que je n'ai pas vu venir.

Un livre qui m'a beaucoup plu, je le referme la gorge nouée avec l'envie de visiter le musée des impressionnistes.
Commenter  J’apprécie          50
Dans le village de Claude Monet, à Giverny, vivent trois femmes : une fillette passionnée de peinture, une institutrice sexy et une vieille dame solitaire qui observe tout depuis sa fenêtre. Lorsqu'un meurtre est perpétré dans ce tableau pourtant idyllique, ce sont tous les secrets et les non-dits du village qui ressurgissent...
Cette adaptation en bande-dessinée est remarquable par sa facture. le lecteur plonge dans un somptueux album au papier épais et glacé, avec l'illustrateur Didier CASSEGRAIN qui rend hommage à la technique des impressionnistes par l'utilisation des couleurs et la suggestion des formes. Fred DUVAL revisite le roman culte de Michel BUSSI en reprenant sa mécanique narrative astucieuse. le récit propose, en effet, une trame policière complexe avec plusieurs meurtres qui s'accumulent, à plusieurs époques, mus par différents mobiles. de fausses pistes en rebondissements inattendus, le scénario joue avec la temporalité, les lieux, les apparences et les sauts séquentiels sans transition.
Le final surprend le lecteur et explique les doutes ressentis tout au long de la lecture.
Polar graphique superbe qui donne envie de lire le roman source pour… comparer !

Commenter  J’apprécie          50
Adapter le roman de Michel Bussi n'était pas une mince affaire tant l'intrigue est originale.
C'est pourtant ici un pari réussi. On retrouve l'ambiance du roman et le graphisme très vivant lui rend hommage. Les « vues » de Giverny sont très belles et on est totalement plongé dans l'histoire.
Je conseille cependant de faire de cette BD un prolongement du roman car, c'est inévitable, il y a des raccourcis qui pourraient embrouiller s'il s'agit d'une découverte de l'histoire.

C'est un très beau cadeau à se faire ou à offrir.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          52
Je n'ai pas lu le roman mais après la lecture de la BD, ça ne me donne pas envie du tout.

La révélation (tableau 2) est peu crédible et tiré par les cheveux. Ce genre de final peut plaire à un public adolescent, jeunes adultes… Personnellement, j'ai eu l'impression d'être menée en bateau.

J'ai aussi été déçue par le dernier livre de Michel BUSSI « Au soleil redouté ». Je pense que je vais arrêter de lire cet auteur.

Il reste que les couleurs de cette BD sont très belles.

Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (1109) Voir plus



Quiz Voir plus

PARIS, secteur Soviétique

A quelle date se déroule l'histoire ?

1951
1957
1934
1922

7 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Jour J, Tome 2 : Paris, secteur soviétique de Fred DuvalCréer un quiz sur ce livre

{* *}