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Dans la bande dessinée tirée de mon roman préféré de Michel Bussi, on se retrouve à Giverny en 2010 avec trois personnages principaux féminins comme dans le roman : Fanette, jeune peintre dont l'auteur nous rappellera les origines cachées, Stéphanie Dupain, la jolie institutrice enjoleuse et la dame âgé au tableau mystérieux qui rend visite à son mari proche de la mort.
Un meurtre est commis et l'enquête commence.
Un meurtre et ce ne sera pas le seul.
Le temps est parfaitement structuré de jour en jour, le temps de l'enquête.
Le plus difficile, c'est par l'illustration, de faire régner le même mystère et la même confusion suivie d'un éclaircissement final comme dans le roman initial où on se fabrique les images dans notre imagination.
Tout comme Michel Bussi, Neptune, le chien traverse le roman, jusqu'à un point de rupture, vraiment?...
Les illustrations sont merveilleusement colorées bien dans les tons de l'impressionnisme de Claude Monet.
Le meurtrier traverse bien tout le roman sans qu'on le sache.
Un exploit plus difficile à dessiner qu'à écrire je crois.
L'adaptation de Frédéric Duval met bien en évidence le drame d'un homme qui veut garder une femme à tout prix depuis "toujours".
J'attendais de découvrir l'album depuis 2019, date de sa publication . C'est grâce à la bibliothèque que j'ai pu l'emprunter dans un état comme neuf si pas tout neuf.
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N'ayant pas lu le roman, je découvre cette enquête à travers cette BD, et ce fut une très chouette expérience !

Je ne suis pas hyper convaincue par la manière dont les personnages sont dessinés, mais ce n'est en rien rédhibitoire, la magie opère.

Certaines cases m'ont donné la sensation d'être justement DANS une toile de Monet, ce sont pour moi les plus belles

Je reconnais bien le style de Bussi, avec ses saisissants retournements de situation ( quoique celui là, je l'ai quand même un peu vu venir ^^')
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Franchement c'est épuisant l'hypersexualisation des protagonistes féminines. Comment justifie-t-on de dessiner une gamine de 11 ans comme une femme qui en aurait 25 et en la sexualisant de la sorte ??

Bref, intrigue intéressante mais roman graphique gâché par la misogynie de l'illustrateur.
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Giverny. 3 femmes : une très vieille qui vit seul avec son chien Neptune, une institutrice, très belle femme qui a un mari très jaloux, une fillette de 11 ans passionnée par la peinture en général et celle de Monet en particulier.

La petite ville vit grâce à l'attirance du monde entier pour l'illustre peintre impressionniste qui a su magnifier son village et tracer des magnifiques nymphéas.

Le corps d'un homme est découvert dans le cours d'au traversant Giverny : il s'agit d'un célèbre ophtalmologiste parisien, originaire de Giverny, qui est revenu vivre dans la ville de son enfance. Il a eu le coeur percé, le crâne fracassé et il s'est noyé...

Une enquête policière va commencer. Elle est confiée à un jeune commissaire de police, amateur d'art et de peinture en particulier. le mort était connu pour ses conquêtes féminines, son amour des peintures de Monet. On a aussi trouvé une carte évoquant un anniversaire, pour les 11 ans. Les enquêteurs vont donc chercher du côté d'un crime passionnel, ou d'un crime lié au trafic des oeuvres d'arts ou d'un crime lié à la naissance d'un enfant illégitime.

Il s'agit de l'adaptation du roman de Michel Bussi. Frédéric Duval propose un scénario qui retranscrit bien le style de Michel Bussi. On retrouve l'art de Bussi de nous entraîner sur différentes pistes, de nous prendre par la main, de nous promener. Frédéric Duval arrive à reprendre l'essentiel du roman. Didier Cassegrain nous donne à voir un dessin magnifique, tout en subtilité et en délicatesse. Il intègre des éléments des éléments du village déjà mis en en avant par Monet (le petit pont, la cathédrale de Rouen). J'ai beaucoup aimé les paysages, les vues de Giverny mais aussi le travail sur les personnages, sur leurs visages et sur leurs postures. Cassegrain rend hommage à Bussi mais aussi aux impressionnistes et ce à la manière d'un virtuose..

Les deux auteurs produisent une BD qui respecte l'esprit de l'intrigue proposée par Michel Bussi. Ils permettent de mettre des visages sur les héros créés par l'écrivain. Cette BD est une belle réussite graphique et une très belle adaptation reconnue par l'auteur lui-même.
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J'ai lu le livre il y a plusieurs années et heureusement j'en avais oublié le dénouement car cela aurait gâché le plaisir que j'ai éprouvé en lisant cette bd très bien conçue car nous avons des indices sous les yeux et je ne les ai pas repérés ! Cela donne envie d'aller se promener à nouveau à Giverny et dans la campagne alentour et visiter le musée des peintres américains.
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J'ai emprunté ce roman graphique à la médiathèque et je peux vous le dire, il est bluffant. J'ai tout aimé : le récit, le mystère entourant l'enquête menée à Giverny, les dessins et la colorisation de ces derniers bien qu'un peu sombres, mais cela colle tout à fait à l'histoire.

J'ai apprécié de retrouver la plume de l'auteur qui une fois de plus m'a transporté au-delà de l'histoire.

C'est très réussi, car je ne m'attendais pas à cette fin.
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J'ai lu cette BD après la vague d'avis élogieux qui l'a propulsé presque instantanément aux sommets des catégories BDthèque. Et c'est sans doute une très bonne chose que d'avoir oublié en grande partie ce qui s'en disait, car chaque avis dévoile un tout petit peu de cette histoire qui mérite qu'on s'y plonge sans aucune informations, afin de pouvoir se laisser prendre et surprendre au mieux.

J'ai rarement autant aimé une BD avec laquelle je suis en froid niveau dessin. Ce n'est pas tant les talents de l'artiste, qui fait un relativement bon travail sur les représentations et les couleurs que le fait qu'il fasse des personnages qui soient souvent trop rigides, avec notamment une constante sur les profils de trois-quarts qu'il met partout au point que ça m'a irrité. Et à la relecture, c'est encore pire. Sur ce point, je suis désolé, mais ça bloque. D'autant que la mise en couleur très impressionniste dans l'idée se marie avec le thème, donc tout n'est pas négatif. C'est juste que ce gros point noir ressort carrément, selon moi.

Par contre, pour le reste … Comme dit plus haut, je ne savais rien de la BD et je n'ai pas relu les avis avant de me plonger dedans, et grand bien m'en a pris ! Je me suis laissé entrainer par une histoire que je trouvais avant tout banal, une question de meurtre, d'enquêteur qui croise une jolie institutrice etc. … Puis j'ai noté les détails, les incohérences, les petits riens qui font tiquer.
Et là, arrive la fin. Celle où je me dis "Mais oui, mais c'est bien sur !". Parce qu'une fois devant le nez, on ne peut que se dire qu'on a été joué d'un bout à l'autre, que l'auteur nous a tout donné sans jamais mentir et qu'il fallait juste comprendre ce qu'il n'avait pas donné sur un plateau. Parce que la solution était si simple et évidente.
J'ai rarement eu un tel sentiment à la fin d'une BD, d'autant que je me suis surpris à relire la BD presque dans la foulée pour tout remettre en ordre et enfin comprendre chaque passage étrange, chaque moment qui m'avait interpellé. Et au final, je suis encore plus ébahi à la relecture en me rendant compte d'à quel point tout est évident si on regarde de la bonne façon. Comme un bon Agatha Christie, l'auteur ne joue pas sur ce qui est caché et ce qui manque, il montre tout de façon à nous laisser dans le flou, naviguer entre les pièces qui manquent. Et au final, aucune ne manquait.

Mais surtout, la BD m'a laissé un sale goût amer en bouche lorsque je l'ai fini. Parce que cette ordure, je n'arrive pas à l'enlever de ma tête une fois la BD finie. Je ne dirais rien pour ne rien en dévoiler, mais ce qu'il a fait, cette vie gâchée, je le hais profondément. Et c'est ce sentiment qui donne à la BD sa force, le ressenti que j'ai pour lui. Parce que l'auteur à beau nous faire une fin un peu sympathique et mignonne, je vois surtout une vie ruinée. Et quel goût amer que de voir tout ça se dérouler et nous laisser impuissant. Lorsque des personnages de fiction nous laissent un tel coup aux sentiments une fois leur histoire finie, c'est que ça a frappé juste. Terriblement juste.

Honnêtement, n'eut été le dessin, j'aurais mis un 5* direct. Parce que la BD m'a happé et m'a eu, parce qu'elle m'a laissé sur le cul et que j'en suis encore émerveillé. C'est une magnifique démonstration de l'idée que ce n'est pas l'histoire mais la façon dont on le raconte. Amis lecteurs encore hésitants sur cette BD, foncez la lire et oubliez tout ce qu'on en dit. Abordez là en étant vierge de toute considération et laissez vous happer. Cette BD nous rappelle que parfois il faut accepter de se laisser embarquer pour un tour de manège, se laisser surprendre et apprécier le voyage. Magistral est le mot qu'il me reste après lecture.
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Nympheas noir est une adaptation en bande dessinée du roman éponyme de Michel Bussi, réalisée par Fred Duval (scénario) et Cassegrain (dessin).
L'histoire se déroule à Giverny, le village célèbre pour avoir abrité le peintre impressionniste Claude Monet. le meurtre d'une jeune femme, retrouvée flottant dans un étang aux nénuphars noirs, déclenche une série d'événements qui bouleverseront la tranquillité apparente de ce lieu paisible.
Les dessins de Cassegrain capturent à merveille la beauté envoûtante des paysages de Giverny, avec ses jardins luxuriants et ses célèbres nymphéas. L'utilisation de couleurs sombres et contrastées contribue à instaurer une ambiance mystérieuse, renforçant ainsi l'intrigue policière.
Le scénario de Fred Duval est habilement construit. L'histoire alterne entre différentes époques et points de vue, ce qui ajoute de la profondeur à l'intrigue. Les personnages sont bien développés, avec leurs secrets et leurs motivations, et le mystère qui entoure le meurtre se dévoile progressivement. L'enquête policière est parsemée de rebondissements, ce qui maintient le lecteur en haleine jusqu'à la révélation finale qui est parfaite.
Dans mon top 5 des sorties de 2019!
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Une adaptation vraiment réussie !

Un homme a été assassiné et l'enquête commence.
Le lecteur decouvre une petite fille très douée pour la peinture que tous les garçons admirent et voudraient pour amoureuse; une institutrice séduisante qui risque de détourner le policier en charge de l'enquête de ses objectifs et cette dame âgée mystérieuse. Cette dernière semble avoir des révélations à faire mais attend le bon moment. Quel est le lien entre elles?

Trois personnages féminins d'âge différent, des meurtres et une bonne dose de suspense.
Le thriller de Michel Bussi a été habilement mis en images, tous les éléments clés ont été conservés et l'intrigue est efficace.
J'ai adoré les différents temps de cette bd, j'ai aimé les illustrations reprennent l'esprit de Monet et s'approchent des couleurs du peintre en référence au tableaux éponyme.
C'est un très bel objet-livre en plus d'être une lecture qui remplie toutes ses promesses.
Un coup de coeur !
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Le nénuphar ou plus poétique nympheas, porte en lui la dualité que l on retrouve dans le récit. La douceur de la fleur contraste avec le bassin argileux qui l a fait naitre.
C'est dans la quiétude de Giverny, chère à Monnet, qu un crime a lieu. Bien connu par les habitants pour sa belle demeure, sa passion pour l art mais aussi son penchant pour les conquetes feminines, l'ophtalmologue Jérôme Moval a été retrouvé assassiné.
Le lecteur suit trois destins féminins pour essayer de démêler l intrigue qui nous tient en haleine des les premières pages de ce roman graphique, adaptation du thriller de Michel Bussi. J'ai beaucoup apprécié l'univers visuel proposé par Cassegrain qui retranscrit à merveille l'empreinte impressionniste. Bien que la résolution de l intrigue tienne dans la construction narrative, j'ai envie d approfondir le voyage vers Giverny en découvrant le roman, qui je pense devoile davantage sur les protagonistes auxquels on s attache.
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