: L'auteur
Mickaël El Fathi nous ouvrira cette aventure sur un pan d'histoire et une drôle de rencontre en Amérique.
À le lire, nous nous sentirons vivants, vigoureux, aussi libres que le vent, aussi insaisissables que les cascades d'eau.
" Les forêts d'arbres géants traversées au galop.
La joie, immense, face à l'herbe qui ondule vers l'infini.
Lui qui avait si peur de tout s'était fondu dans la prairie.
Quand ses frères l'avaient rejoint, les Grandes Plaines
l'avaient rendu fort, rusé, résistant au froid et au vent.
Ivres de liberté, les mustangs parcouraient les immensités..."
C'est une cavalcade de tons Pastel que nous poursuivrons d'une double-page à une autre, le flots de couleurs se lançant ou se jetant, suivant son sens de lecteur en portrait ou paysage.
Nous réaliserons durant qu'il s'agit de chevaux, importés sur la terre d'Amérique du Nord tentant de retrouver leur liberté, passant des forêts aux montagnes.
Nous, lecteurs, grands et petits, avons probablement toujours crûs que les chevaux des guerriers indiens auront toujours été là, parmi eux.
Cette histoire reviendra avec fougue et poésie sur cette arrivée surprenante et sur une première rencontre avec le peuple indien.
L'un de ses chevaux aura les yeux aussi clairs que le ciel et sera pour cette histoire rebaptisé "
Grand-chien" ( car le chien était le familier à quatre pattes le plus connu de loin comme de près).
C'est ainsi que l'une des indiennes décrira la créature qu'elle a vu à ses compagnons.
Un Postface nous remettra clairement dans l'instant historique :
"... quand les européens arrivent en Amérique, c'est le début d'une triste histoire de conflits avec les indiens qui vivent déja là depuis très longtemps. Mais avec eux, les colons ramènent sur le continent nord-américain un ancien animal de la préhistoire, disparu depuis lors et dont le retour est un cadeau pour les indiens..."
L'aventure de
Grand-chien ne se montrera pas démonstrative d'une quelconque duplicité ou marchandage, le retour de
Grand-Chien blessé vers les indiens sous-entendra bien des choses et ça sera aux jeunes lecteurs de se formuler d'autres contes moins plaisants que cette rencontre.
L'indienne placera l'animal au rang d'une apparition, d'un cadeau fait par les grands esprits non par les colons.
Nous ne pourrons ne pas être charmé par la tendresse et le respect qu'éprouvera l'indienne pour ce chien plus grand que nature aux yeux clairs.
Cela plaira aux passionnés de chevaux.