Ce deuxième tome de la duologie Depth of field, la première série d'Enjo, reprend trois ans après les événements du premier. Je ne m'attendais pas du tout à une telle ellipse, aussi j'ai apprécié redécouvrir les personnages maintenant adultes !
On retrouve donc Konno a la fac, qui n'a pas abandonné sa passion puisqu'il travaille aussi comme photographe pour le studio de son père. Tada, un des employés et amis de son père, lui propose alors de faire quelque chose de nouveau, être photographe pour un groupe de musique. Quand Konno se rend compte qu'un des membres du groupe est Hayakawa, il accepte de suite ! Il finit par le revoir dans son appartement et, après trois ans, les deux ont des regrets sur le passé, mais ils sont aussi plus en phase avec ce qu'ils ressentent.
Comparé au premier tome, celui-ci paraît plus court et les événements s'enchaînent beaucoup plus rapidement. Il n'est plus question de passé torturé ou de questionnements existentiels, les deux personnages ont muri. Aussi, quand ils se retrouvent, c'est un peu prédestiné. Ils sont maintenant prêts à accepter ce qu'ils ressentent.
Hayakawa a beaucoup évolué par rapport au premier tome. Il a des amis qu'il invite chez lui, il compose sa musique et partage sa passion avec d'autres. Je l'ai trouvé plus calme, plus sûr de lui et plus apaisé. Par contre, Konno est toujours le même, son personnage n'est pas plus développé que ça et j'aurais bien aimé connaître son parcours depuis le lycée. Finalement, leur retrouvaille se fait simplement, tout comme l'évolution de leur relation qui est donc plus saine.
Même si j'ai apprécié ma lecture et aimé les voir ensemble, je trouve qu'il manque quelque chose, que peut-être c'était trop rapide après un premier tome aussi intense. J'aurais aussi aimé que leur vie à fac soit plus développée, avec le personnage de Konno. J'ai l'impression qu'il manque un peu plus de découverte de l'autre, pour les deux, avant de réellement conclure.
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Il n'était peut-être pas nécessaire de consacrer tout un tome à ce que l'auteur nous raconte ici : cela aurait pu davantage faire l'objet d'un épilogue (même un peu long) à la fin du tome 1.
Car si on a plaisir à retrouver nos héros, et qu'on se réjouit de ce qui leur advient ici, le récit n'a pas la densité ni les personnages la profondeur qu'ils avaient dans le premier tome de Depth of field.
Toutefois, ces deux tomes réunis forment une oeuvre vraiment agréable à lire et regarder ! La sensibilité, l'humour et les sentiments qui s'en dégagent en font réellement un manga de qualité : )
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Si j’avais pu être aussi honnête qu’elle… peut-être que les choses auraient été différentes.