Miyako et Will doivent faire face à leur avenir dans ce quatrième tome de Private Prince. Ils aimeraient l'envisager ensemble, mais la jeune femme arrivera-t-elle à trouver un équilibre entre ses travaux de recherches et une vie de future épouse royale ? Sans parler de sa mère, plus déterminée que jamais à la voir prendre sa suite à la tête du ryôkan…
Malgré un début calamiteux avec un Will qui tire une fois de plus la tronche parce qu'il n'a pas été le centre du monde pendant dix pages, ce tome est plutôt bon dans l'ensemble, peut-être même (sûrement) le meilleur jusqu'à présent.
On commence enfin à sentir une alchimie entre les deux protagonistes (j'ai envie de dire : mieux vaut tard que jamais), et leurs problèmes sont traités avec un peu plus de rigueur et de profondeur que leur immaturité habituelle.
Dommage qu'on ne voie pas davantage les parents de Will, en dépit du souhait que j'avais émis dans ma précédente chronique. Pas plus que son frère, d'ailleurs, qui n'aura eu droit qu'à un passage éphémère sur le devant de la scène. Il faudra se contenter de Cécilia qui… euh… est un peu plus mise en avant que les autres, mais pas non plus assez pour que je m'y attarde.
Ce tome fait en revanche la part belle à la famille de Miyako, avec une apparition inattendue : celle de son père. On en apprend ainsi davantage sur les raisons qui poussent sa mère à vouloir la voir lui succéder à tout prix à la direction de ryôkan, et on a également une jolie démonstration de la force de caractère de Miyako, qui refuse de plier envers et contre tout.
La mangaka offre une conclusion satisfaisante à cette sous-intrigue, même si j'aurais aimé qu'elle s'attarde davantage sur Chiri. Quant au cuisinier… Miyako s'est absentée quoi ? Quelques jours, deux semaines tout au plus ? Ah, on sent toute la force de l'amour et de la dévotion qu'il lui déclamait dans l'opus précédent !
M'enfin, mieux vaut ça qu'une énième pseudo-rivalité amoureuse. En dépit de ce que j'appréhendais, il n'y en a pas, et c'est tant mieux ! Cela permet de se concentrer sur des sujets moins superficiels dont on n'aurait pas déjà plus que fait le tour.
Ce manga aurait clairement gagné en qualité s'il avait suivi cette voie dès le début, au lieu de mettre en avant des disputes puériles et les traits de caractère les plus antipathiques de plus ou moins tous les personnages, aussi j'espère que le dernier tome ne retombera pas dans ces travers.
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