AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
The Punisher tome 2 sur 16

Nicole Duclos (Traducteur)
EAN : 9782845384453
120 pages
Panini France (23/06/2005)
4.38/5   13 notes
Résumé :

La croisade du Punisher se poursuit sans répit. Les criminels tombent comme des mouches sous les balles du justicier. Maintenant seul, Castle a longtemps mené cette guerre sanglante avec l'aide de Micro, son informateur et fournisseurs d'armes. les deux hommes se retrouvent aujourd'hui dans des circonstances bien différents. Micro veut remettre son ami dans le droit chemin...de gré ou de force. Garth Ennis et Lewis Larosa mettent en s... >Voir plus
Que lire après The Punisher, tome 2 : Au commencement...Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à "Born" ; il comprend les épisodes 1 à 6 de la série "Punisher MAX".

Le tome commence avec un résumé rapide et sec sur le meurtre de la femme de Frank Castle, de son fils Frank David et de sa fille Lisa. Passé ce recueillement sur leur pierre tombale, le lecteur constate que le domicile de Castle est sous surveillance de la CIA. le soir même, le Punisher exécute froidement une centaine de criminels réunis pour fêter les 100 ans d'un parrain (qu'il abat également). Et pour faire bonne mesure, il est également présent lors des funérailles pour abattre les mafieux qui sont venus rendre un dernier hommage aux morts. Pendant ce temps là la CIA travaille à l'arrestation du Punisher qui est finalement effectuée par un de ses anciens compagnons d'armes.

Garh Ennis a écrit un récit très intense et très noir qui met en scène Frank Castle comme il ne l'avait jamais été. Ce personnage a été créé par Gerry Conway, Ross Andru et John Romita senior en 1974. Il avait connu une première évolution dans Cercle de sang grâce à Steven Grant et Mike Zeck (et dans "Zéro absolu" par les mêmes), une deuxième évolution sous la plume de Mike Baron ("Essential Punisher 2" en anglais) et une troisième évolution imputable déjà à Garth Ennis dans The Punisher. "Au commencement" correspond à une évolution encore supérieure car Ennis profite pleinement du fait que cette histoire est éditée par la branche jeune adulte / adulte de Marvel (appelée MAX).

Garth Ennis montre un Frank Castle né en 1950 et qui a 30 ans d'activité en tant que Punisher, avec un nombre de tués supérieur à 2000 ; il a donc une cinquantaine d'années. Pour ce premier tome, Ennis reprend les éléments connus du personnage : ses années au Vietnam, la mort de sa femme et de ses enfants dans un parc au cours d'une fusillade et les années de collaboration avec Microchip (Linus Lieberman de son vrai nom). Mais il place son récit dans la dernière partie de sa carrière (ce qui évoque forcément la période The Dark Knight returns de Batman). La structure du récit fait qu'il faut attendre le cinquième épisode avant que Castle ne commence à donner de la voix au sens propre, comme au figuré. Ennis prend donc le temps d'installer le ton de la série avant laisser le personnage principal prendre le dessus sur le récit. Et quel ton !

Le massacre des hauts échelons du crime organisé à New York a créé un vide que la nature s'empresse de combler. Les 3 individus qui sont appelés à s'installer au sommet n'ont pas peur de se salir les mains : un col blanc au sang froid et 2 psychopathes sadiques. Ennis décrit des personnages qui font froid dans le dos et que le lecteur ne souhaiterait croiser pour rien au monde. Sur la base de ces criminels sans pitié, il concocte des moments macabres d'une grande cruauté qui génère un humour noir réservé aux coeurs bien accrochés (un individu qui tient ses testicules dans un gobelet en plastique par exemple).

Vous l'aurez compris : les moments Ennis atteignent une intensité exceptionnelle, mais sans l'humour que l'on peut trouver dans "Preacher" ou dans "The boys". Et quand Castle se déchaîne enfin, le lecteur se rappelle de la fin du tome précédent dans laquelle Ennis promettait à son personnage qu'il s'en sortirait toujours (mais au prix de quelles horreurs physiques et psychiques !) et le massacre des criminels devient une catharsis d'une efficacité totale, pour le lecteur.

Pour ce tome, les illustrations ont été confiées à Lewis Larosa, encré par Tom Palmer. Je suis très partagé sur le résultat. D'un coté, chaque personnage bénéficie d'un visage bien défini et d'expressions du visage réalistes. de ce fait toutes les conversations agrippent le lecteur en le plaçant au milieu d'individus réalistes. Les 3 prétendants à la tête du milieu dégagent une aura qui fait peur, malgré une difformité qui pourrait les rendre ridicules. Les scènes d'action sont d'une sécheresse qui augmente l'intensité des atrocités commises de sang froid, qu'il s'agisse de massacre à grande échelle ou de violences perpétrées sur une personne.

Cet aspect terre à terre rend plus terrifiant encore les aspects outrés du scénario (une phalange mordue au sang, un criminel ayant survécu à l'empalement sur une herse en fer). D'un autre coté, Larosa est un grand adepte des têtes en train de parler au milieu d'une case de la largeur de la page, sans aucun décor. Or son niveau de mise en scène ne lui permet pas de se passer d'ameublement. du fait de ce dénuement spartiate, le dialogue entre Microchip et Castle prend une dimension trop théâtrale qui fait tâche par rapport au reste de l'histoire. Et puis le choix de présenter Castle comme un athlète bodybuildé marqué de milliers de rides en fait un être supérieur ce qui ne semble pas cohérent par rapport à la direction donnée par Ennis.

Ça faisait longtemps que je me demandais si cette série est à la hauteur de sa réputation : j'ai été soufflé par l'intensité de la narration au point de ne pas pouvoir lâcher ce tome sans l'avoir terminé. le massacre continue dans "Kitchen irish".
Commenter  J’apprécie          30
Garth Ennis nous plonge dans le quoitidien du Punisher, et force est de constater que cette version [MAX] (non censurée) est exactement le costume qu'il fallait à ce personnage brutal et sans concession, fruit d'une Amerique ultra-violente, en décalage total avec les autres justaucorps volants.

De plus, petit clin d'oeil pour les fans, Frank Castle retrouve un vieil ami en la personne de Micro-Chip, ex-compagnon du héros, qui va ici tenter le convaincre de rejoindre une équipe gouvernementale pour continuer son nettoyage avec l'aval de l'Etat...

Un comic ultra-violent, "pour lecteurs avertis", mais magnifiquement dessiné par Lewis Larosa et une perle scénaristique de Garth Ennis.
Commenter  J’apprécie          70
Ce deuxième tome de « Punisher (Max) » constitue une histoire complète («In The Beginning») et regroupe les six premiers épisodes de la septième série du Punisher, parus entre mars 2004 et juillet 2004.

On retrouve le Punisher au sein de sa vendetta envers le crime organisé et, une fois de plus, Garth Ennis ne va pas lésiner sur la violence et sur le nombre de mafieux exterminés. Si l'histoire déborde plus de violence que d'originalité, elle permet surtout de retrouver un ancien acolyte de Frank Castle, dans un contexte différent. Micro(chip) renoue le contacte avec Frank Castle, mais il travaille cette fois pour le compte de la CIA, qui aimerait recruter le Punisher afin de mener à bien des missions envers des terroristes. Si l'histoire dérape avec une facilité amusante dans un bain de sang et de violence jubilatoirement gratuit, les personnages secondaires proposés par Ennis sont tout bonnement succulents. de cette agent de la CIA qui mouille rien qu'à l'idée de pouvoir entendre la voix du Punisher à ce mafioso extrêmement violent, en passant par le Punisher et Micro, tous les personnages sont très soignés et contribuent à insufflé un humour très noir au récit. On retrouve un Punisher sans pitié, ne faisant aucune concession, portant un regard noir sans aucune nuance de gris sur son devoir … j'adore. de plus, comme lors du tome précédent, on retrouve des allusions à cet élément déclencheur qui donna naissance au Punisher, en fin de guerre du Vietnam.

Au niveau du graphisme, le travail remarquable de Lewis LaRosa confirme l'orientation plus réaliste prise par la série. Tout en accentuant encore un peu plus la violence et la noirceur, cette saga semble tourner le dos à son côté burlesque/satirique.

J'adore !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
Commenter  J’apprécie          00


critiques presse (2)
ActuaBD
30 août 2017
Un volume qui ne révolutionne certes pas les choses mais qui a compris comment fonctionne son héros et qui le sert à merveille.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Bedeo
06 avril 2017
Super-héros sans pouvoir passé à la moulinette Garth Ennis, le Punisher est à nouveau le catalyseur d’une violence inouïe dans un album qui passe du bon au jouissif sans crier gare.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Une bête rôde dans le monde des hommes. Sortie du sommeil en des temps sombres pour combattre un terrible ennemi, elle a envahi l'Europe et le Pacifique, écrasant le mal sous ses pieds. Mais après sa victoire, après la chute de la Croix Gammée et du Soleil Levant, les gardiens de la bête ont découvert qu'elle refusait de se rendormir. La bête a plusieurs têtes portant chacune un nom : Lockheed, Bell, Monsanto, Dow, Grumman, Colt, et bien d'autres. Elles ont toutes très faim. Alors il faut nourrir la bête : et chaque génération d'Américains part en guerre dans ce seul but. La guerre pour la guerre. La guerre qui pourrait être évitée. Mais il faut du sang en quantité abondante. Et qu'il soit étranger ou américain n'a aucune importance.

Garth ENNIS, The Punisher, Tome 1, "Au commencement" (traduction de Nicole Duclos)
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Garth Ennis (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Garth Ennis
C'est devenu un rendez-vous incontournable de l'année en terme d'infos sur le futur planning de l'année : les Big News sont de retour ! Et pour la première fois, pour ces "Big News 2024" qui couvrent la période juin-septembre, Aurélien & Émile vont revenir à l'oral sur certaines des annonces les plus excitantes de la galaxie comics. Pourquoi un format plutôt qu'un autre ? C'est quoi l'idée derrière la Deadpool Versus Collection ? Quand se déroule la Phase III de la Haute République ? C'est qui le plus fort entre Garth Ennis et Jeff Lemire ? Toutes ces réponses et bien d'autres encore vous attendent ici !
+ Lire la suite
autres livres classés : humour noirVoir plus


Lecteurs (29) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20250 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}