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EAN : 9782876970113
Pauvert (01/01/1987)
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Cela se passait l’an dernier, dans le temps du plébiscite. Le cousin Georges vint d’abord visiter sa maison, avant d’y conduire Marie-Anne. Moi, j’étais maire ; j’avais reçu l’ordre de M. le sous-préfet de faire les publications pour le plébiscite, et d’engager tous les honnêtes gens à voter oui, s’ils voulaient conserver la paix ; parce que tous les gueux allaient voter non, pour avoir la guerre. C’est aussi ce que je fis, engageant tout le monde à venir sans faute, et envoyant le bangard 1 porter les billets de la préfecture, jusque dans les dernières baraques de la montagne. Le cousin Georges arriva la veille du plébiscite. Je le reçus très-bien, comme on reçoit un parent riche, qui n’a pas d’enfants. Il paraissait très-content de nous voir, et dîna chez nous de bonne humeur. Il avait, dans une petite malle en cuir, des habits, des souliers, des chemises, tout ce qu’il lui fallait, et ne manquait de rien. Ce jour-là, tout alla très-bien ; mais le lendemain, entendant les publications du garde champêtre Martin Kopp, il se rendit à la brasserie Reibell, qui fourmillait de monde, et se mit à prêcher contre le plébiscite. J’étais justement à la mairie, avec mon écharpe, à recevoir les billets, quand tout à coup l’adjoint Placiard arriva me dire d’un air d’indignation, que des misérables attaquaient l’ordre ; qu’il s’en trouvait un à la brasserie du Cruchon d’Or, et que la moitié du village allait bien sûr l’assommer. Je descendis aussitôt et je courus à la brasserie, où le cousin traitait tous les autres d’ânes, disant que le plébiscite était pour la guerre ; que l’Empereur, les ministres, les préfets, les généraux et les évêques trompaient le peuple ; et que ces gens jouaient la comédie, pour nous piper notre argent.
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