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3,77

sur 278 notes
Louise Erdrich poursuit son incursion en territoire Ojibwé, au sein d'une réserve indienne du Dakota du Nord. D'emblée, elle plonge le lecteur en pleine tragédie puisqu'un enfant est tué par un chasseur qui est le meilleur ami du père de la victime. C'est un autre enfant qui devra endosser les conséquences tragiques de cet acte, puisque selon une tradition Ojibwé, le chasseur doit céder son propre fils à la famille endeuillée. le petit LaRose se retrouve ainsi écartelé entre deux familles. Mais s'il est doué de pouvoirs de guérison et apaise la douleur des parents, il ne peut remplacer un fils disparu.
L'autrice dépeint la communauté qui gravite autour de ces familles et les esprits des morts qui les hantent et les accompagnent. Leurs histoires s'éclairent les unes les autres et renvoient au passé de leurs ancêtres et aux violences subies par tout un peuple, de l'extermination à l'assimilation forcée. le roman mêle réalisme et visions oniriques et aborde les thèmes du sacrifice et de la rédemption, la culpabilité et le désir de vengeance mais aussi la transmission et la communion avec la nature.
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livre très beau, livre sur le pardon et l'amour,
on voyage dans le passé, le présent,dans le monde des esprits et des contes mais le livre reste ancré dans le monde moderne. Grand talent de l'auteur : être dans cette modernité tout en parlant de contes, de croyances, d'esprits
Les personnages sont terriblement humains, dans leurs parcourts et leurs luttes pour vivre, ils sont lumineux. le prêtre qui est là pour les observer et petit paradoxe qui garde lui bien les deux pieds sur terre,
La lecture est assez exigeante et demande de la concentration mais l'écriture de Louise Erdrich mérite cet effort. Ce livre mérite une deuxième lecture car je suis sur que l'on découvre d'autres choses comme si on etait un peu dans une sorte de transe et ce qu'on voit à l'instant présent peut changer à tout moment.
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J'étais impatient de lire LaRose de Louise Erdrich. J'ai mis un certain temps avant de me sentir vraiment accroché par l'histoire et le style de l'auteure. Certains personnages sont très intéressants à suivre : les deux mères et la jeune Maggie. Les deux pères sont moins percutants. Et il y a aussi des personnages secondaires dont on peut contester la valeur ajoutée (les soeurs notamment).

La fin du roman m'a quelque peu laissé sur ma faim. le moteur tourne au ralenti, les pages s'allongent et in fine on est content d'avoir tourné la dernière, en se rappelant les passages les plus forts.

Une légère déception (peut être une attente trop forte) mais une aventure à suivre avec d'autres oeuvres de Louise Erdrich sur la culture amérindienne
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Rarement l'expression « Entre tradition et modernité » n'aura été aussi bien adaptée qu'à ce dernier roman de Louise Erdrich.
Landreaux et Peter sont voisins et amis, mariés à deux demi-soeurs (qui ne s'entendent pas). Landreaux et Emmaline ont deux filles adolescentes, et deux garçons plus jeunes, plus le fils d'un ancien ami qu'il a adopté, presque adulte. Peter et Nola ont une fille, Maggie, un peu difficile, et Dusty, un petit garçon de l'âge de LaRose, le plus jeune fils de Landreaux.
Leur vie bascule le jour où, en voulant abattre un cerf, ce dernier tue accidentellement Dusty, le fils de Peter. Dévastés, Landreaux et Emmaline choisissent, pour réparer le mal, d'observer une ancienne coutume ojibwé : donner à Peter et Nola leur plus jeune fils, LaRose.
Ce livre raconte comment ce petit garçon de cinq ans, ballotté entre les deux familles, mais détenteur d'une rare maturité, va vivre la séparation avec ses parents, et l'acclimatation dans la famille de Peter. Louise Erdrich nous fait remonter jusqu'à la première LaRose, une petite fille pas banale, recueillie par un trappeur, Mackinnon.
Entre chamanisme, drame et résilience, mais aussi problèmes actuels, de couple ou d'adolescents, l'auteur nous fait voyager dans un paysage générateur de sagesse et dans le monde d'aujourd'hui, où les indiens tentent de retrouver la place qui leur revient de droit.
Ce roman, à mon avis, reste le meilleur avec « La chorale des maîtres bouchers ».
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Je viens de terminer à l'instant "Larose". Je suis un peu perplexe. J'ai vraiment bien aimé le début de l'histoire, les retours en arrière qui racontent les premières Larose, la fugue de Landreaux et de Roméo, les personnages du père Travis, du petit Larose si sage et si responsable.
Par contre toutes les histoires des filles de Landreau et de Peter m'ont profondément ennuyée et j'avoue à ce moment-là avoir passé des pages ! Un peu déçue par cette lecture donc.
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La lecture de ce roman est un paradoxe et une contradiction : il se lit facilement mais avec difficultés. Je m'explique !
Le style en soi est fluide, imagé, empli de fraicheur. La nature y joue un grand rôle, au même titre que les coutumes indiennes. le récit s'articule aisément, les personnages sont attachants et construits.
Alors d'où vient cette difficulté à l'apprécier ? Pourquoi ne pas parvenir à retire de cette lecture une quelconque satisfaction ? Je ne me l'explique pas.
Peut-être le sujet est-il trop éloigné de notre culture (quoique cela ne soit pas un frein habituellement) ? Peut-être que l'auteure n'a pas su capter mon attention et me donner l'envie de m'intéresser à cette communauté ?
Ce n'est pas un mauvais livre, loin de là, mais il ne me laissera pas de souvenir marquant….
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à lire absolument
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Se lit comme un conte, beaucoup d'humanité et de lien avec la nature
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Difficile de parler des mystères que dévoilent (en partie) ce livre. Mystère de la filiation, de ce qui passe d'une génération à l'autre, mystère du sentiment de faute qui nait d'un drame, complexité des sentiments qui unissent ou désunissent les personnages. Mystère de la relation que tissent les peuples indiens avec la Nature.
Louise Erdrich excelle dans l'art si fragile de nous faire entrevoir tous ces mystères et bien d'autres encore. Son écriture, simple en apparence, est d'une grande force et elle nous emporte bien loin, sur d'autres territoires.
J'ai adoré ce livre comme tous ceux de Louise Erdrich que j'ai déjà lus.
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