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3,67

sur 251 notes
Il faut absolument que je lise les autres ouvrages de cet auteur ! Rencontré l'année dernière à la Comédie du Livre pour une dédicace de le Mystère Sherlock, je suis toute de suite tombée amoureuse de son style.
Dès la lecture du quatrième de couverture, on est dans l'ambiance. le comique de situation et les gags sont présent du début à la fin, sans lassitude aucune, on se retrouve à pouffer de rire chaque page. Ajoutez des références aux grands noms de la littérature grecque et de ses mythologies ainsi qu'à la pop culture plus récente et vous avez la quête rocambolesque et héroïque de Julius et Alice.
A découvrir et à lire (et rire) sans modération :)
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Et oui, les choses ne sont plus ce qu'elles étaient : même La fin du monde a du retard, c'est vous dire…

Tout commence au sein de la clinique Saint-Charles, temple high-tech de la psychiatrie dirigé par le docteur Mendez qui a saisi l'opportunité que les malades psychiatriques lui offraient pour se faire bâtir à moindre coût un magnifique domaine. Alors que les fêtes du centenaire de la clinique se préparent, l'un de ses pensionnaires, Julius, passe ses journées devant son ordinateur à alimenter le site internet qu'il a crée afin de révéler au monde entier l'existence d'un gigantesque complot contre l'humanité, un « complot séculaire destiné à brider les capacités de l'homme, à limiter ses sens, à réduire ses ambitions ».

C'est de ses nombreuses lectures sur Internet, interprétées à l'aune de sa grande culture, qu'est née chez Julius cette idée de complot séculaire, unique et global : notre héros pense ainsi qu'une organisation secrète, Tirésias, est à l'origine de toutes les rumeurs de complots qui circulent sur Internet : attentats du 11 septembre, mort de Lady Diana et j'en passe… En diffusant ces rumeurs, Tirésias avait pour seul objectif de discréditer la notion même de complot, afin de cacher l'existence (véritable cette fois, puisque fomenté par Tirésias elle-même) d'un « grand complot ».

Julius est donc le seul à avoir deviné la vérité, et c'est pour cela que les agents de Tirésias sont à ses trousses. Ils ont d'ailleurs réussi à effacer la mémoire de Julius, avant que celui-ci ne leur échappe. Suite à quoi Julius a trouvé refuge dans la clinique psychiatrique Saint-Charles. Mais Julius est là provisoirement, et compte bientôt passer à l'action en s'évadant. En effet, même s'il est arrivé à Saint-Charles de son plein gré, Julius doit absolument s'évader afin de passer inaperçu des sbires de Tirésias qui surveillent l'entrée de la clinique ! Il s'agit pour Julius de retrouver la preuve de l'existence du complot, mentionné dans un codex, puis de la porter à la connaissance de tous.

Mais voilà que Julius est tombé amoureux ! La belle n'est autre que la pensionnaire de la chambre d'en face, arrivée depuis peu dans la clinique, en raison d'une amnésie consécutive à une traumatisme crânien. Alice a survécu en effet à un accident terrible survenu le jour de son mariage. Terrible est un mot bien trop faible d'ailleurs pour qualifier l'explosion et les 262 morts qu'elle a provoqués, tous invités au mariage d'Alice, famille, amis… jusqu'au marié ! Alice est donc seule au monde, mais cela ne lui fait ni chaud ni froid, puisqu'elle ne ressent plus aucune émotion depuis le drame ! Et Julius parvient à la convaincre de le suivre dans son évasion et sa quête du codex.

La course-poursuite démarre, le couple sera pris en chasse d'abord par les paparazzis, puis par la police et le duo policier infernal Gaboriau-Matozzi . Je ne vous en dirai pas davantage pour laisser un peu de suspense. La suite de l'histoire est truffée de rebondissements, et ressemble étrangement à l'aventure effrénée qu'ont vécue les deux héros du Da Vinci Code. En effet, l'auteur se lance dans une parodie savoureuse du livre de Dan Brown, pleine d'humour!

Dans La fin du monde a du retard, les références culturelles sont aussi nombreuses que variées, d'Astérix à Platon, de Madonna ou Mickael Jackson à Jean de la Fontaine, en passant par Léon Zitrone, les mythes grecs, le seigneur des anneaux, et le cinéma américain dans son ensemble, qualifié par le héros d'« arme de manipulation massive », avec ses Mad men, Star Wars et autres fictions pourvoyeuses de superhéros.

En bref, le livre de J.M. Erre est tout à fait jubilatoire. L'humour y est omniprésent et chacun en prend pour son grade. En outre, j'ai beaucoup aimé le procédé par lequel l'auteur annonce ses choix narratifs et les justifie devant le lecteur. J'ai également adoré certains passages parsemés de « bons mots », et des personnages qui n'apparaîssent que rapidement comme ce libraire qui à la fin du roman, extermine de bon matin quelques cartons d'e-books !

La fin du monde a du retard, mais elle finit par arriver, comme vous le comprendrez à la fin de ce roman qui est un vrai divertissement, un moment d'évasion, et qui plus est, non dénué de sens, puisqu'il nous amène à réfléchir, entre autres, sur les messages transmis par les médias, et les certitudes que nous avons parfois mais qui ne reposent sur rien. Un vrai coup de coeur que je vous conseillerai de lire de toute urgence !

Lien : http://lelivredapres.wordpre..
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Ce livre est une bouffée d'air pleine d'humour et de critique sur notre quotidien. Un vrai plaisir de lecture pour lequel le sourire ne vous quitte pas de la première à la dernière page.

Alors il y a le style J.M.Erre, je le connaissais après avoir dévoré le mystère Sherlock. Ce style peut paraître surprenant car il est …décalé voir très décalé, mais on se prend rapidement au jeu de l'humour So british et à certaines piques bien placées. L'auteur met à mal tous les codes des intrigues et films avec beaucoup de finesse et on s'en délecte.

L'histoire ressemble à celle de X-files sauf que Mulder et Sculy sont amnésiques et ne se connaissent donc pas. Tout comme Mulder, Julius est persuadé d'un complot et d'être le seul capable de le rendre public. On commence donc par faire connaissance avec les protagonistes dans l'enceinte de l'hôpital, puis après leur évasion à travers leur course folle.

D'un côté vous avez Julius, obsédé par ce complot, en quête de la vérité. Il croit dur comme fer dans les signes et n'hésite pas à citer des phrases issues de grands films ou de grands livres. Il est chargé d'une mission et ne veut pas s'en détourner, enfin sauf pour la belle Alice.

Alice, elle est mystérieuse, en plus de son amnésie elle ne ressent plus d'émotions. Ce qui peut être utile, ni peur ni vertige….Tout ce que l'on sait d'elle c'est qu'elle est l'unique survivante de son propre mariage, l'explosion ayant pulvérisée mari, parents et amis. Elle est la cible des paparazzis qui n »hésitent pas à prendre de gros risques pour un cliché de la belle.

Autres acteurs le commissaire Gaboriau, à quelques jours de la retraite et son lieutenant, Matozzi. le premier, de la vieille, voire très vieille école se voit confronté à la fougue jeunesse de son lieutenant au risque de frôler l'infarctus à chaque fois. Matozzi, jeune officier plein d'entrain est du genre taquin mais alors très taquin envers son aîné. Les échanges entre les 2 hommes sont à mourir de rire.

Tout au long du roman, on découvre des facettes des acteurs avec beaucoup de plaisir, ils sont souvent loufoques mais très attachants. Ce livre est une vraie bouffée de bien-être dans le sens où on rigole, tout en profitant d'une intrigue bien ficelée et captivante. On se demande longtemps si la réalité est celle que l'on croit.

Voici quelques petites perles retenues de ma lecture

Le libraire apparut, un casque de chantier sur la tête, une énorme masse à la main et un badge « Espèce en voie de disparition » sur la poitrine.
- « Excusez-moi, fit l'homme, j'étais en train de mettre au pilon un carton de liseuses qu'on m'a livrées par erreur. Il n'y a rien de plus revigorant qu'une petite extermination d'ebooks de bon matin. Je peux faire quelque chose pour vous?

Vous pouvez enlever vos bandeaux, l'endroit n'est pas identifiable.
C'est à cet instant qu'une voix suave résonna : « Bienvenue en gare de Paris-Gare du Nord, terminus du train. La SNCF vous présente ses excuses pour le retard. »

Mon petit point positif:

J'ai aimé toutes les petites références à l'univers Geek ;-). Je suis vraiment fan de cet auteur.
Lien : http://www.tamisier.eu/la-fi..
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Je retrouve avec plaisir J.M Erre qui m'avait déjà régalé avec "Série Z" et surtout "Prenez soin du chien".
J'ai ri. J'ai ri quasiment du début à la fin de "La fin du monde a du retard". Et un livre qui fait rire est toujours un bon livre! Non vraiment, ce roman est jubilatoire, il y a un nombre de vannes incroyable par chapitre, c'est presque un exploit d'en enchaîner autant! Et des bonnes vannes en plus. Bon ok certaines sont un peu faciles mais d'autres sont vraiment bonnes.
"La fin du monde a du retard" donne le ton dès le départ. Dès la première page on sent qu'on va passer un excellent moment de lecture... On rencontre Julius et Alice au sein de la clinique psychiatrique Saint-Charles, deux amnésiques, l'un persuadé de devoir rapidement sauver le monde et l'autre complètement dénuée d'émotion depuis l'explosion de la salle de réception de son mariage qui n'a laissé qu'une survivante, elle-même. Tous les deux vont s'associer dans cette quête pour déjouer un terrible complot contre l'humanité organisé par Tirésias.
Et c'est parti pour 400 pages de course-poursuite carrément folle dans (et sous) Paris, avec des personnages à pleurer de rire, des références à l'actualité, au cinéma, à la littérature, à la musique et des clins d'oeil aux situations de tous les jours et à notre société. de situations cocasses en rebondissements explosifs, on suit ce duo avec plaisir jusqu'au bout.
Voilà, un récit qui fait du bien, à conseiller aux amis, un livre bon pour le moral (même la couverture est sympa!) et un auteur que je vais continuer à lire. Merci à Babelio, merci aux éditions Buchet Chastel, merci à J.M. Erre.
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J.M. Erre nous gratifie, encore une fois, d'un roman plein d'humour, parfois déjanté, loufoque et structuré comme un thriller.
Les deux principaux protagonistes sont poursuivis par des groupes mystérieux qui semblent vouloir les stopper dans leur quête: prouver au monde entier qu'un complot international existe depuis des millénaires.
Le roman fourmille d'idées saugrenues, comme le pigeon borgne unijambiste (personnage récurrent), les méthodes d'investigations de la police. Il utilise des figures de style pour mieux les détricoter, s'attarde sur des stéréotypes, comme le geek « king Chewbaka ». Sans compter certaines remarques du narrateur omniscient. le tout dans un seul but : nous faire rire ! Et c'est réussi !
[...]
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Lien : http://www.aupresdeslivres.f..
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Commencer un roman de J.M Erre, c'est comme prendre un remède contre la déprime. On sait d'avance que l'on va se trouver face à une histoire complètement dingue et incroyablement drôle. C'est simple, les romans de cet auteur sont les seuls qui me font rire aux éclats, qu'importe l'endroit où je me trouve !

La fin du monde a du retard est le dernier roman de l'auteur qui trainait dans ma PAL (aux côté du mystère Sherlock et de Série Z). Dès les premières pages, j'ai été heureuse de retrouver les jeux de mots et les situations invraisemblables que l'auteur a l'habitude d'inventer. Chaque phrase de ce roman est un régal tellement c'est drôle et terriblement bien écris ! Les situations sont complètement loufoques mais super bien trouvées !

Dans ce roman nous suivons Julius, patient dans une clinique psychiatrique, qui est le seul à connaitre la vérité : nous serions tous assujettis par des complotistes qui nous feraient croire que justement les complots sont des complots alors qu'en vérité tout est vrai (si vous arrivez à me suivre…)! Il serait donc le seul a pouvoir arrêter cet immense complot, étant le seul à en connaitre l'existence. Il va s'enfuir de l'hôpital accompagnée d'Alice, une jeune femme amnésique qui est la seule rescapée d'un massacre qui a eu lieu pendant son propre mariage et qui a la particularité de ne ressentir aucune émotion.

On va donc suivre nos deux protagonistes dans cette grande aventure qui se déroule dans Paris, en passant par des courses poursuites sur les toits parisiens à des réunions dans les égouts tenus par des rescapés de la fin du monde de 2012 (ce passage là est juste terrible!).

On suit cette grande aventure jubilatoire qui accumule les référence filmiques et on se demande vraiment comment tout cela peut se terminer. Mélangeant le loufoque au thriller, l'auteur arrive à nous surprendre avec un twist dans les dernières pages !

Ce roman est donc une excellente lecture qui encore une fois m'aura fait rire aux éclats et me conforte dans l'idée que J.M Erre est un grand auteur !
Lien : https://repairedeslivres.wor..
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Une course-poursuite ésotérique sert de prétexte à l'auteur pour nous illuminer d'une plume hilarante et de toute une réflexion sur la manière de construire une histoire. Un pur bonheur, un moment de franche rigolade! Je retiendrais la définition du geek : "un nouveau chainon dans l'évolution humaine : un être qui a sur résoudre les deux problèmes ancestraux de l'ado de base - l'acné et les filles - en passant ses journées devant un écran d'ordinateur"
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Décevant ...

On y retrouve le style de JM Erre (que j'adore!). Les personnages sont cocasses et attachants. L'histoire est amusante et décalée.

Mais.

Mais on voit la fin arriver comme un poids lourd en plein phares au milieu de la nuit.

Et quand la fin est aussi décevante, ça laisse un arrière goût désagréable.

Dommage.
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La fin du monde a du retard est un roman fabuleusement drôle, bien construit, à l'intrigue jubilatoire. Il y a bien longtemps que je n'ai pas eu un tel bonheur de lecture.
L'épopée épique et rocambolesque d'Alice et de Julius, amnésiques, évadés de l'asile Saint-Charles, en quête du codex de Tirésias, supporte toutefois plusieurs niveaux de lecture. Pris au premier degré, la narration est prenante et souvent très drôle : les situations comiques ne tombent jamais à plat et le lecteur rit de bon coeur, sous regards parfois suspicieux de ses voisins de lecture. Pris au second degré, le lecteur trouvera matière à s'interroger sur les rapports entre réalité et fiction ou "fictionnalisation" ainsi que sur la fonction des mythes.
En un mot, La fin du monde a du retard est une lecture JUBILATOIRE !
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....Une fois bien calé(e) dans votre coin, vous découvrirez Julius, petit bonhomme totalement parano, persuadé que sa connaissance d'un terrible complot contre l'humanité, lui vaut d'être la cible d'une organisation secrète. Il s'enfuira d'un asile psychiatrique en compagnie d'Alice, jeune femme ayant perdu tous ses sentiments suite à une explosion ayant occasionné la mort des 262 invités de son mariage. Et c'est parti pour 400 pages de délire, de personnages hauts en couleur, de situations décapantes et surtout d'une course poursuite haletante que vous ne lâcherez pas avant la fin.
Je sens déjà poindre un brin de scepticisme dans le cerveau intello de quelques uns. Encore du grand n'importe quoi, pensent-ils, un Gilles Legardinier version déjantée ! Et là vous faites erreur, car ici, ce roman sur la théorie du complot, pastiche survitaminée du Da vinci code, pur trésor de lecture, possède de multiples niveaux de lecture. On peut apprécier sans problème cette histoire au premier degré, tellement l'invention narrative, les dialogues percutants, l'intrigue totalement aboutie et aussi précise qu'une horloge suisse font mouche. Mais on y trouvera aussi une manière très intelligente, voire pédagogiquement brillante et drôle (J M Erre ,n'est pas prof pour rien) de réviser les mythes grecs, la théorie de la caverne de Platon, Candide de Voltaire, ... tout une pléiade de grands auteurs de tous les siècles. Et comme si cela ne suffisait pas, il brosse, en plus, un portrait implacable de la place de la culture dans notre 21 ème siècle (je vous recommande, entre autre un dialogue étourdissant sur la place de la lecture au siècle dernier ou le grandiose portrait du libraire en résistance), mais aussi un instantané gratiné sur l'état des croyances actuelles (religieuses ou autres), le journalisme people ou l'éternel combat entre les vieux et les jeunes....
Beaucoup de choses me direz-vous. Mais n'est-ce finalement pas un gros kougloff, un fourre-tout indigeste ce roman ? Pas du tout!!!!! Car c'est là que le talent de J M Erre explose. Il se permet tout et tout passe avec verve et légèreté.
"La fin du monde a du retard" est une pure merveille d'humour et d'invention qui parvient à ne jamais se prendre au sérieux tout en ayant en ligne de mire la satisfaction du lecteur, son plaisir, l'ardent désir de le faire rire mais aussi réfléchir. C'est tellement rare dans l'édition française actuelle que ce livre mérite des mètres de linéaires dans toutes les librairies de France et, allez, soyons fous, dans les espaces dits culturels des hypermarchés. A lire pour un plaisir intense et surtout FAITES PASSER LE MESSAGE !
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